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tu t'souviens pas ?! - la secte phonétik lyrics

[intro : nivu & hippocampe fou]
– hé, hippo !
– ouais ?
– hé, t’étais où, hier soir ?
– bah, j’regardais des vidéos de ricains sur youtube
– ah ouais… ah, t’as déconné ! non, mais laisse tomber, attends…

[couplet 1 : nivu]
faut qu’j’te raconte (quoi ?) la teuf de ouf, hier soir, dans l’bar
y’avait trop d’monde, ça dansait même sur le comptoir
partout des p’t-tes meufs, laisse tomber, j’étais aux anges
à un moment, y’a eu un bœuf, j’ai fait une impro’ dans une langue étrange
j’ai bu plus de punch que toutes les antilles réunies
j’me suis défoncé la tronche, ouais, j’ai rencontré mélanie
elle m’a dit qu’j’étais plus beau qu’leonardo di caprio
d’ailleurs, j’crois qu’j’ai son numéro noté sur un ticket d’métro

[couplet 2 : djahyef]
hé, mais arrête de déconner (quoi ?), tu t’souviens pas d’c’qui s’est p-ssé
dès ton arrivée, déjà éméché, t’as interrompu l’karaoké
t’as pris l’micro’ d’-ssaut, et t’as voulu improviser
t’as bafouillé : “est-ce que vous êtes chauds ?”, et tu t’es fait siffler
à la meuf, tu lui as sorti un plan drague bidon
genre gentleman à deux balles, les yeux fixés sur ses nichons
t’as pété un plomb, tu l’as pelotée quand elle a voulu s’barrer
la sécu’ est arrivée quand elle a crié, et tu t’es fait virer

[couplet 3 : hippocampe fou]
ouais, t’es fou, nivu, t’étais trop soûl, t’as bu
comme un trou, t’as dû trop faire de coups tordus
mettre des coups de couilles dans des genoux, mâchouiller de la weed
quelques citrouilles autour du cou, crier : “vive halloween”
car, chaque semaine, dans ton marcel, tu colles aux bask’ des jolies filles
tu les harcèles, tu leur proposes même les parcelles que ta famille
a cultivée au pays basque, vas a morir en la carcel
sur de fantasques dulcinées venues nourrir tes nuits tranquilles

[pont 1 : hippocampe fou & djahyef]
ouais, t’es fou, nivu, t’étais trop soûl, t’as bu
comme un trou, t’as dû trop faire de coups tordus
ouais, t’es fou, nivu, t’étais trop soûl, t’as bu
comme un trou, t’as dû trop faire de coups tordus

[couplet 4 : nivu]
hé, hé, attends, attends, attends, djahyef, dis-moi, franchement, c’est quoi l’histoire ?
(quoi ?) quand j’suis monté sur scène, t’étais pas là, t’avais encore trois heures de r-t-rd
t’es arrivé, souviens-toi, avec une bouteille à la main
genre vodka ou tequila, mais il restait déjà plus rien
et, dans l’état où t’étais, t’as sûrement dû halluciner
car, mélanie, en fait, voulait m’inviter au ciné’
d’toutes façons, faut toujours que t’en rajoutes, que tu t’la joues
dans l’fond, t’es un vrai m-rs-illais, avoue, sauf quand il s’agit d’foot
et, quand tu racontes tes souvenirs, on s’croirait dans big fish
évidemment, c’est pour faire rire mais, là, franchement, tu m’affiches
moi, j’vais être obligé de sortir les vieux dossiers
tu t’souviens l’été dernier ? (non…) c’est pas grave, on a filmé
la fameuse soirée en boîte où ta meuf te cherchait partout
où elle t’a retrouvé à poil en train d’danser sur “big bisous”
remarque, t’as réussi là où tant d’autres ont échoué
tu t’es soûlé au champomy, tu t’es noyé avec une bouée

[pont 2 : nivu & hippocampe fou]
t’as rien dans la tête
t’as trop fait la fête
trop smoké la moquette
djahyef, s’te plaît, arrête

[couplet 6 : hippocampe fou]
je me rappelle de lui lors de vacances en andalousie
il a p-ssé au lit, tapé sa grosse crise de jalousie
parce que sa belle était partie dans un jacuzzi
danser le flamenco et lui avait dit : “te dejo flaco”
il errait dans grenade tel un taureau soudain libre
est devenu tornade, a fait exploser la ville
il a chanté francis cabrel dans l’ascenseur de son hôtel
puis a dragué cette demoiselle, c’était sa sœur, tu t’en rappelles ?

[interlude : nivu, hippocampe fou & djahyef]
– arrête, il a dragué sa ‘r-œus’ ?
– bah ouais…
– mais c’est bizarre !
– hé, mais n’importe quoi… hé, mais arrêtez d’péter un plomb les mecs !
– mais, toi, d’t’façons…

[pont 2 : nivu & hippocampe fou]
t’as rien dans la tête
t’as trop fait la fête
trop smoké la moquette
djahyef, s’te plaît, arrête

[couplet 7 : djahyef]
attends-ttends-ttends-ttends-ttends… de quoi il s’mêle, face de plâtre ?
toi-même, tu sais, hippo, dans nos soirées, on t’surnomme “visage pâle”
car, au bout d’une demi-heure, y’a déjà plus personne
un rhum orange te sonne comme une grosse droite de tyson
mais bon, allez, sur ton cas, j’vais pas balancer trop dur
car, pour toi, sortir acheter une baguette, c’est déjà la grande aventure
t’es tellement bourré de tics et de tocs, de tout un tas d’trucs
t’étonne pas qu’ton blase soit “hippo a.k.a croco’ ‘uc'”

[pont 3 : djahyef & nivu]
hippo, y’a rien dans ton cerveau
que des stars du p-rno
hippo, y’a rien dans ton frigo
à part des packs de kro’

[couplet 8 : nivu]
dans les rues sombres, hippo, t’as peur des hérissons
t’as failli t’battre avec ton ombre, mais t’avais pas la permission
tu aimes les animaux mais enfermés dans un zoo, ouais
t’as peur des otaries avec leurs crocs pleins de caries
t’as rigolé aux blagues de lagaf’
en mangeant un riz au lait volé à un membre de la d-ss
alors, c’est sûr, j’suis obligé de prendre le mic’ dans les soirées
quand tu squattes le canapé, la crotte au cul, terrorisé

[pont 3 : djahyef & nivu]
hippo, y’a rien dans ton cerveau
que des stars du p-rno
hippo, y’a rien dans ton frigo
à part des packs de kro’

[pont 2 : nivu & hippocampe fou]
t’as rien dans la tête
t’as trop fait la fête
trop smoké la moquette
djahyef, s’te plaît, arrête

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