outro - la konso' lyrics
wesh mon gars comment ça va ?
ca fait un bail depuis ton départ
j’suis toujours là avec mes gars on se tape des barres
la vie est longue, mais le temps nous prend de court
du sh*t sous l’ongle, chaque seconde nous met des coups
dis moi, là où t’es maintenant c’est comment ?
là d’où je t’écris c’est gris
la noirceur de nos cœur nous rend aigris
tu te souviens à l’hôpital on voulait faire un tour à paris
manque de synchronisation du coup au revoir je te l’ai pas dis
on ira tous au paradis c’est ce qu’on m’a appris
j’avoue souvent j’regrette d’avoir coupé mes dreads par caprice
ici le temps est triste, j’te raconte pas de balivernes
tu sais à chaque soir d’hiver sur mes joues des lames glisses frère
passe le bonjour à ma mère qu’elle se rassure
moi non plu j’ai pas eu besoin d’enlever la mer de la côte d’azur
ici c’est dur, j’te jure
la terre c’est l’enfer, des fois j’sais plus comment faire
non en fait j’vais que de m’en faire
j’voudrais pas qu’on m’enferme
donc je développe des verbes quand j’suis nerveux
j’parfume mes aveux à la beuh
toujours du mal avec les femmes
j’suis pas fameux
l’amour c’est pas ma came
mon cerveau crame
du sang sors de mon stylographe
on se sert des coups du sors pour montrer qu’on s’en sort
tu sais j’me suis lancé dans le rap avec des poto
mec, tu sais c’est pire que de jouer au loto
a force j’me dis que la vie à plusieurs niveaux
ca commence au berceau, finis dans le caniveau
au fait un mal horrible à rongé mallory
ps: tes parents t’aiment entre parenthèse ken’$hiro
[couplet 1: ken’$hiro]
aéroport de paris, quand t’es partis j’ai pas ris
on va dire que j’pleure pas, j’ai juste l’humeur qui varie
j’me demande ce qui m’arrive, ouais j’fume solo t’es pas là
j’me lève quand tu te couche, on vit en décalage
le temps est passé, les jours sont devenus des semaines
depuis que t’es partis je vis à côté de mes semelles
j’ai voulu me retenir, ravaler ma haine
mais manque de pot j’ai faiblit
j’ai recraché toute ma peine
j’ai les yeux rouges mais je vois noir
au bout du monde t’es loin de moi
le téléphone comme parloir
la vie à dicté ses lois
toujours sur terre mais t’es loin
frère sans toi moi j’suis rien
pour toi je donnerais ma vie, que dieu en soit témoin
j’me souviens on était petit, on dessinait nos vies
le temps est passé, on se retrouve pour fumer l’ennui
au cœur de la nuit se retrouve tous nos démons
dans les veines le même sang
donc ensemble nous saignons
et au passage, salut aussi les parents
ne pas les voir vieillir c’est navrant
salut aussi les parents
ne pas les voir vieillir c’est navrant
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