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disparus - la hyène lyrics

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[couplet unique]
tu veux que je te dise quoi de plus que mon frère r.o.h.f.f hein
si ce n’est que nos douleurs sont les mêmes
nos yeux sont différents, nos larmes sont les mêmes
le thème est puissant comme la présence du vide qui viens faire écho dans mon coeur
la mort nous entoure et nous guette jusqu’à qu’elle vienne nous prendre, parce que la vie c’est comme une dette qu’un jour il faudra rendre
que tu sois rempli d’orgueil ou plein de fric
que tu sois quelqu’un ou pas dans ce monde tu repars en poussière dans un tas de cendres
les versets réciter m’ont apaisé ma peine, la mort te bip en masqué tu peut refuser l’appel
puisque le tout*puissant lui seul en à décidé, je me doit de l’accepter sans le moindre regret, même si les violences poussent en moi, me donne envie de hurler des choses que le diable insuffle en moi, je garde la foi
accepte ta destinée mais les souvenirs reviennent, me hante et tourne dans ma tête comme les valses de vienne
je me dois de rester fort et fier comme les anciens qui ont connu la guerre, qui pleurent en silence les mains levées au ciel
ce qui est écrit est écrit et tu ne peux plus rien ger*chan, et ce qui te détruit te détruit ira jusqu’à te descendre, car l’argent n’achète pas la vie ni le retour des gens donc
rien ne sert d’exhiber le luxe de manière indécent
on a tous enterrés des frères, je revois les images et j’ai mal quand j’imagine que certains ne faisait pas la prière, parce qu’on sait tous en vérité que la sentence sera tragique même si l’immense miséricorde de dieu fait qu’on espère
j’ai dit des choses que je regrette en voulant raper mon malheur
personne ne part trop tôt vu qu’on partira tous à l’heure vers le fameux jour des comptes où tu reçois tes hassanets comme un salaire ou tes péchés te mèneront dans ta galère
ouais j’ai perdu des proches comme toi et les autres, l’annonce de leurs décès trop lourds m’a broyé les eaux, la colère avait pris le pas sur la raison, j’ai dû rapprendre à lire pour voir revenir un peu d’espoir à l’horizon
j’aborde ce thème comme un voyage en enfer donc je veux pas m’éterniser, le plafond de mon cœur était de verre, ont m’la brisé
j’te parle de la douleur comme d’un sujet maîtrisé
je pense au sourire de mes fils j’vois mes plaies cicatrisées
on reste debout comme nos pères et plein d’amour comme nos mères
le nez plongé dans les écrits pour mieux calmer nos nerfs
la mort viendra que tu soit planqué ou pas, malade ou en bonne santé
que tu soit noir ou blanc, smicard ou millionnaire
le temps est vite passé j’ai rien vu venir, comment veut tu que j’me vois perdurer dans l’avenir
alors je ne fais confiance qu’en dieu et ces promesses
le seul remède à la vieillesse c’est de rajeunir
j’ai perdu mon temps dans les futilités, je voulais ramasser la richesse et la mort est venu me rappeler que le temps était limité
qu’on a mal agi, que la santé ferait place à la maladie et que les balafres de la vie pourrait nous conduire au paradis si dieu le veut
j’ai des gros souvenirs et des flash qui reviennent tourmenté dans mon crâne la nuit
je revois mes khos dans mes rêves les yeux remplis de larmes l’ami
souvent le poids de la mélancolie nous écrasent et le passé nous fait redouter l’avenir car depuis qu’on encaissent on à subi les pertes, terrasser les forts et les faibles
on a tenu le coup pour ne jamais lâcher, car nos mentalités sont conçus dans la guerre frère
la tête dans les nuages, les pieds sur la terre ferme
et je me dis que je te reverrais plus jamais mon frère, et j’ai mal au cœur et parfois c’est dur et je ne sais plus comment faire, puis j’me relève et j’essaie même si en moi j’suis blessé, même si les plaies resteront grandes ouvertes jusqu’à mon décès
les photos figées comme tes derniers textos pour toujours dans mon tel, me font pleurer ou parfois sourire quand j’repense à nos délires, on a partagé la jeunesse ensemble, en l’apprenant la vie c’est violent
depuis ton départ sur l’océan de larmes je navigue
je ferais face au vent et marée dans les intempéries même si les dates du calendrier reviennent de façon terrible, laissant des traces indélébiles
la mort un tueur en série qui tourne autour de nous comme autour de paris tourne le périphérique

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