toi même tu sais - koshon lyrics
djib : bien ou quoi ?
koshon : t’as vu… ça pourrait aller mieux !
djib : qu’est ce qui t’arrive… tu te prends encore la tête avec tout ça ?
koshon : ouais, toi-même tu sais ! il suffit pas de se dire que c’est juste une page pour la tourner… surtout quand c’est bien plus !
djib : tu devrais peut-être essayer de lui parler alors…
koshon : je sais pas… j’aimerais mais…y a tellement de choses que j’aurais aimé lui dire
toi-même tu sais…
j’ai ce besoin de remettre les choses au clair pour ça tu me connais
mes nuits sont un calvaire, moi j’ai que ça pour me calmer
les somnifères j’ai essayé, sur moi aucun effet
elle, c’est tout ce que je voulais… pourtant je dois l’effacer !
le fossé qui nous sépare ne cesse de s’élargir
mes yeux de rougir alors comment réagir ?
souvent à l’origine de mes baisses de régimes
t’imagines que depuis tout ce temps elle est là, dans ma poitrine ! ( boum boum )
tiens, t’entends le bruit que ça fait ?
c’est au fer que mon cœur est marqué, je le lui ai offert
toi-même tu sais que pour elle, moi j’aurais tout fait
pour cet amour que j’ai dans le sang qui ne fait que m’étouffer
toi-même tu sais que j’ai taffé, des mois durant pour qu’au final je puisse avoir mon trophée
elle, apportée par une fée
mais le mot « fin » vient ponctuer cette belle histoire
d’elle j’ai encore faim, je replonge… seul dans le noir !
djib : moi, je pense que tu devrais lui dire… ça te ferait du bien !
koshon : t’as peut-être raison…
j’ai pris ma plume pour te dire ce que j’ai sur le cœur
ce que j’ai sur le cœur, je l’-ssume malgré la douleur
ma douleur ne se consume pas depuis que t’es plus là
depuis que t’es plus là, je me dis que j’aurais dû te dire tout ça…
ecoute ma puce, toi et moi… une longue histoire
des mois et des mois à se demander s’il fallait y croire
toutes ces heures au téléphone, notre habitude du soir
malgré le brouillard dans ton esprit, j’ai gardé espoir !
j’ai jamais regretté tout ce temps p-ssé à négocier
ça m’a permis de réaliser combien je te voulais
combien de fois j’ai dû prouver qu’à deux, on y arriverait
ce confort dont je te parlais, j’ai fini par te le livrer
t’as vu, je disais vrai ! de la manière dont j’ai œuvré
les choses ne pouvaient qu’être carrées pour un havre de paix
affrontant les regards, essuyant les réflexions
je suis resté droit par respect, par convictions
j’ai risqué gros, mon amour je le montrais trop
des bouquets de roses livrées par dizaines, pour moi c’était beau
mais pas autant que ton sourire, il était là mon plaisir
je l’ai perdu pour le pire, voilà ce qui me fait souffrir !
faut que tu saches que t’es la seule dont j’ai parlé à mon père
c’est te dire à quel point je nous voyais toi et moi devant le maire
amère est ma déception, comme une bouteille à la mer
je me sens seul, sans toi… y a plus de p-ssion !
parler de notre histoire au p-ssé, j’avoue, j’ai du mal
parfois j’essaye de me pincer mais le réveil est brutal
alors pour me remonter le moral je repense aux choses qui font mal
ça me fait du bien tu sais, même si c’est paradoxal !
tu te souviens quand je te parlais de pt-ts bouts de toi et de moi, de nous
en somme, le résultat… des pt-ts bouts de chou !
t’en souriais déjà, tellement l’idée te plaisait
mais, vu nos caractères, je crois qu’il y aurait eu de quoi devenir fous !
tu vois aujourd’hui, moi c’est tout ce que j’ai
des souvenirs plein la tête, les regrets… tout ce que je hais !
rode est l’un des seuls témoins des moments qui nous liaient
même ton prénom après tout ce temps il l’a pas oublié
parfois, mon silence l’insupporte alors il t’appelle
et moi, je t’imagine à ma porte
hélas, sans appel !
je pourrais bénéficier du soutien de cent personnes
mais sans le tien, je te jure que je me sens personne !
je te voulais pour la vie, ce rêve tu me l’as enlevé
mais pas l’envie de combattre, mon obsession au levé
par texto je me suis permis de t’envoyer un message
prétextant ton permis afin de dissiper l’orage
tu me connais la discipline, c’est pas trop mon fort
surtout s’il s’agit d’être proche de toi, je m’en fous si j’ai tort !
c’est vrai que j’ai mêlé pas mal de monde à notre histoire
je voulais surtout que eux sachent ce que toi tu refusais de voir
je me demande si aujourd’hui, je serais capable de redonner
ce que tu m’as pris ce fameux jour où tu m’as abandonné
chaque fois que je te voyais…mes yeux brillaient
et quand le temps on le partageait, tous les deux on riait !
je me souviens en février… ton anniversaire !
j’ai jamais été aussi fier, une journée ensoleillée
pile un mois après, notre histoire d’un revers, balayée
pourtant j’avais déblayé ce qui semblait être un chantier !
j’avoue… j’ai perdu goût à tout !
face à mes peines et angoisses, t’étais mon seul atout !
la tristesse m’a poussé à me renfermer sur moi-même
le coup, je tenais à peine… fallait que je te le dise : « je t’aime ! »
c’est pour ça qu’une fois de plus, pour toi ma puce
j’étale l’encre sur ma toile car tu es mon étoile
mon état mental dévoile ces choses qui font mal
mes pensées s’emmêlent, sans toi, je me sens plus le même
voici mon testament, rédigé tristement
que dieu me foudroie sur le champ si je triche ou si je mens !
tout ça pour te dire à ma manière que je t’oublierai jamais
t’es dans mon cœur ma puce… et ce, pour un moment !
je te rappelle que les larmes, on a été deux à en verser
a tour de rôle inversé donc j’ai les nerfs envers ceux
qui ont fait qu’on en est là !
je me suis toujours demandé pourquoi tu voulais être avec moi
mais disais que le temps ne le permettrait pas
j’aurais juste aimé que tu me dises les choses ouvertement
au lieu de me faire la guerre continuellement
en oubliant tous ces moments où ton cœur battait contre le mien
comprends-le bien, ce morceau je l’ai fait par amour pour le tien !
toi-même tu sais ce qu’on s’était dit, ce qu’on s’était promis
et avec ça moi, je pensais qu’on s’était compris !
toi-même tu sais que sans ça, on aurait pas ces soucis
toi là-bas, moi ici, hélas la vie est ainsi
toi-même tu sais que ce fameux jour où je t’ai dit : « je t’aime »
les yeux dans les yeux, j’attendais pas que tu f-sses de même
toi-même tu sais que le contraire je voulais t’entendre me le dire
mon regard t’as préféré le fuir mais moi je t’ai vu rougir !
aujourd’hui, je me dis que tout ça c’était peut-être nécessaire
pour te montrer à quel point j’étais sincère
j’attends plus grand chose de toi, mais… depuis que t’es partie avec didi
je suis redevenu moi, tu sais… ce idi qui veille la nuit !
que tu le veuilles ou non, t’étais la solution à mes ennuis
j’en dis pas plus
a jamais dans mon cœur… gravée ma puce !
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