j'raconte (freestyle : geule blansh remix) - kenyon lyrics
[intro]
je n’ai rien de particulier, je suis un homme ordinaire avec des pensées ordinaires et une vie ordinaire. aucun monument ne m’est dédié et mon nom sera vite oublié. mais, d’un certain côté, j’ai aussi bien réussi que n’importe qui
[couplet]
non-violent, j’écris des rimes qui cognent, j’tise, j’m’isole
oui, j’picole, j’aurais pu appeler c’morceau “remix qui t’choque”
j’survis dans l’street hip-hop, triste, j’rigole
whisky-coc’, et ça braille dans l’district genre mystical
on grandit depuis l’époque du cartable, nos cœurs sont devenus pare-balles
mais j’protège ma carc-sse dans mon parka mec
pas grave, j’avance des tracas dans ma boîte crânienne
c’est l’vacarme mais, souvent, ça s’calme quand j’crame d’la zèb
j’rêvais d’une vida loca d’avocat, d’une… à l’occas’
on n’choisit pas nos cartes et nos cailles, j’reste le cas local
t’es bel et bien vivant donc bienvenu dans la course
tente d’être différent vu qu’à la morgue on s’ressemblera tous
la peur, la peur grandit, on s’voit finir seul dans l’vide
et j’attendrai pas la tombe pour avoir ce dont j’meurs d’envie
faut changer d’mode pour qu’les anges, à coup sûr, m’accueillent
j’écris pas, j’tue l’stylo et son sang coule sur la feuille
un quart de siècle à tenter d’prendre du plaisir, prendre la victoire
être plus fort, essayer d’mieux réfléchir que celui dans son miroir
j’resterai chez ‘oim’ c’soir, dans mon hlm, à chercher des mélodies
j’suis l’reggae avec une paire de air max one
rien à foutre s’ils pigent que dans dix ans
ils marqueront sur ma tombe “a tout fait pour se sentir vivant”
les médisants parlent, ça n’empêche pas l’futur d’arriver
l’esclave pleurait des rivières de larmes et l’bateau n’a jamais chaviré
on fait c’qu’on a à faire, le stresse qu’on acquiert
quand est-ce qu’on va l’perdre ? c’est les questions malsaines qu’j’amène
vu que j’ai trop d’histoires de mecs qui auraient pu sombrer dans la folie
mais qu’ont l’cœur plus solide que tony stark dans le taudis
j’tente d’maîtriser les pouvoirs que chaque homme abrite, du genre
parler avec son cœur, penser avec sa… plus l’temps
d’avoir des doutes, quand ça beugle, les soirs où j’souffle
sur la feuille, ici, on n’pense plus qu’à s’foutre sur la gueule
putain, morphée n’est plus aussi séduisante
on s’bousille pour trouver l’sommeil et l’marchand d’sable ne reconnaît plus ses clients
si l’vent s’met à tourner, c’est tout un troupeau qui prend l”rage-vi’
à quoi bon tenter d’leur plaire ? laisse-les parler, envoie l’beat
j’suscite la réaction, personne veut sucer personne
mais, à coup sûr, leurs compliments m’font moins d’effet qu’une f-ll-tion
on parle d’unité chacun dans son coin, comme disait dragon
“ça chill et ça cogne, la weed qui t’-ssomme”
mama ngai, j’suis genre calme à la base mais ces gars-là m’agacent
ils parlent à la place du peuple, d’ceux qui caillent à la c-sse
puis s’barrent à la plage après l’meeting, mets-toi à la page
ils sont cailleras à cet âge, trompent leur femme et font l’bail à l’arrache
faire confiance à l’homme ? j’ai déjà fait des tentatives
lui qui s’rapproche quand ça murmure et s’éloigne quand ça crie
j’m’accroche à c’qui m’sert de rêve dans ce business de merde
j’veux rendre mes parents fiers pour qu’ils voient que leur fils reste le même
j’tiens pas les ficelles de c’game, m’prends pas pour l’best de quoi qu’ce soit
pas de quoi jouer les chauds, j’suis moi-même dans ce rap, ‘renoi’
[outro]
big up à geule blansh, 13 sarkastick
ouais, rap ‘sse-sui’, check la vibes et capte ceci
on est là, non
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