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demi-sœur - k-reen lyrics

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[couplet 1]
(k*reen)
pas facile de grandir ici
maman a fait de toi mon ennemi
quand je pense qu’elle rejetait ma couleur de peau
dommage qu’on ne choisisse pas ceux qui nous donnent la vie
(lââm)
trop facile de mélanger tout ça
foncé ou clair, non ça change pas
si tu veux devenir quelqu’un
bouge un peu et change ton refrain
(k*reen)
moi on m’a pas donné la thune pour jouer les fashion
même pas le droit au téléphone
toi les sorties tu kiffais
toi même tu sais
moi la sœur au foyer, ça j’pouvais pas encaisser

[pré*refrain]
(lââm)
j’ai jamais compris tes silences
la raison de tes absences
aujourd’hui ls murs qui nous séparaient
j’aimerai tant les réduire en fumée

[refrain]
(k*reen/lââm)
demi*sœurs déchirées par la rancœur
pour c’est bien le même sang, le même sang
qui coule dans leurs veines
demi*sœurs torturées par la peur
de naître si différentes, différentes
mais au fond elles s’aiment
[couplet 2]
(k*reen)
combien de temps à courir après
les tafs de merde et des portes fermées
quand pour toi ils déroulent leur plus beau tapis
moi j’en ai marre je veux en être aussi
(lââm)
tu sais bien que rien n’est jamais acquis
pour ce que tu veux faut payer le prix
réveille*toi et arrête de chialer
j’travaillais dur pour me faire respecter

[pré*refrain]
(k*reen)
ah, comment changer ?
ah, comment s’aimer ?
y’a trop de traces que tu ne peux effacer
dans cette impasse
(lââm)
ah, comment changer ?
ah, comment s’aimer ?
faut qu’on efface toutes ces rivalités
faut qu’on les casse

[refrain]
(k*reen/lââm)
demi*sœurs déchirées par la rancœur
pour c’est bien le même sang, le même sang
qui coule dans leurs veines
demi*sœurs torturées par la peur
de naître si différentes, différentes
mais au fond elles s’aiment
[pont]
(lââm)
donnons*nous une dernière chance
de laisser les blessures de côté
(k*reen)
le temps apaise les souffrances
(k*reen/lââm)
il faut aller de l’avant
se dire ce qu’on a sur le cœur
en finir avec les jeux d’enfants
(princess aniès)
on choisit pas sa famille, on apprend à vivre avec
mal aimée d’puis qu’j’suis gamine
j’ai toujours été en quête d’amour
et dans ma tête ça tourne pas rond
on était toutes les deux pareil
mais déchirées par nos propres parents
on a ces liens de sang au*delà de nos apparences
ces sentiments pour cent malgré nos différences
et puis on avance souvent les yeux fermés
une enfance cernée par une haine qu’ils ont réincarnée
moi j’me suis materné toute seule
j’étais déjà grande j’ai dû tout apprendre
même si j’suis ta p’tite sœur
dis*moi à qui la faute ? (à qui la faute ?)
tu sais j’voulais faire partie des vôtres
mais j’étais juste parmi les autres, ouais
alors j’ai l’cœur qui saigne
« malgré qu’je sais qu’on saigne »
l’amour sincère, malgré des délaissés
détestée par les miens donc par les tiens
j’ai encaissé, accepté avec le temps
aniès
(k*reen)
le temps apaise les souffrances
(k*reen/lââm)
il faut aller de l’avant
se dire ce qu’on a sur le cœur
en finir avec les jeux d’enfants
uh uh uh uh, uh uh uh uh
demi*sœurs, demi*sœurs, demi*sœurs
uh uh uh uh, uh uh uh uh
demi*sœurs, demi*sœurs, demi*sœurs
[refrain]
(k*reen/lââm)
demi*sœurs déchirées par la rancœur
pour c’est bien le même sang, le même sang
qui coule dans leurs veines
demi*sœurs torturées par la peur
de naître si différentes, différentes
mais au fond elles s’aiment

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