temps d'avant - jul lyrics
[introduction parlée]
alors, alors, ça dit quoi la team ?
ju-ju-jul hein, tu connais comme d’habitude
on change rien, toujours au quartier, en lambo’ ou en stunt
qu’est-ce qu’on s’en bas les couilles, hein ?
on va parler des gens un peu, hein, tu leurs fais confiance
ils te tournent le dos, comment tu veux pas regretter, hein
d’t’façon j’vais vous dire un truc: “pour pas être déçu des gens
faut pas les calculer”
peuvent dire c’qu’ils veulent les médias tout ça, on s’en bat les couilles
d’t’façon nous, le chemin il est droit
soit on le prend, sois on marche tordu
au quartier c’est pas, c’est pas la joie, les p’t-ts ils ont faims
cherchent des gros coups, pour faire des gros sous
j’vois les grands saouls, trop d’salopes dans les alentours
j’les croise des fois quand j’fais des tours
regarde personne tu connais, crizeotiekmec
jul tu l’as entendu partout et tu l’entendras
j’ai trop taffé pour, pour qu’ça s’arrête maintenant
j’vous mens pas, j’ai trop les crocs
les gens ils croient que j’suis là, ça fait 3 ans, 4 ans
mais l’équipe n’oubliez pas, depuis 12 ans je rappe
l’âge de 12 ans, j’suis resté 10 ans dans l’ombre, 10 ans
on a eu les crocs, la patience, tu connais
mais ça faut travailler, man
t’crois qu’ça va tomber du ciel ? espèce de fou, va
inspire toi un peu, tu vas comprendre
le travail c’est la récompense, tu verras
tu m’en diras des nouvelles, mmh ?
[couplet unique]
t’es pas carré frère obligé d’t’mettre la tête au carré
j’prends la moto j’la mets en y sur rivoire et carret
comme un taré, le poto m’rend fou m’dit : “dans combien t’arrives ?”
j’sens la plaquette c’est d’la mula j’lui dis : “combien l’tarif ?”
ouais, ouais, les jaloux t’envient car ils n’ont aucuns rêves
laisse-les chanter, ils feront les salopes devant le tokarev
qui dis problèmes de sous, dit problème de fous
si la parole suffit pas y’a qu’des dialogues de sourds
ma bande elle est dans l’ombre elle fait pas trop d’bruit
elle a les dents longues
on veut juste nager dans l’eau, on s’en fou de nager dans l’or
ma bande elle t’encule-cule vas-y fais la queue
personne m’manipule j’crois en dieu
ils diront que j’suis nul mais feront jamais mieux
il paraît qu’tu fais l’pilote, mais frangin j’t’apprends à cabrer
il paraît qu’t’as trahi l’gang, cette nouvelle m’a accablé
il m’a fais la bise, il m’a sali, mais pourquoi tu m’la dis qu’après ?
tu te pleins tous les jours frangin tu penses à cet handicapé ?
j’ai le flow qu’t’as pas, j’ai les mots qui touchent
dans un monde à part, je vie des trucs louches
ça d’vient chaud les mecs
15 alb-ms toujours au tiek, j’fais des tours en gilera
tu veux la maison de brad pitt, faut 2 pit’, et des caméras
des problèmes j’vois tout d’chez moi, comme pietro dans gomorra
tire, mais si tu me rates, j’respecte plus tes camardes
t’as oublié ? ce qu’on s’était dit, tout c’qu’on a fait, tout ce chemin
a dire qu’pour toi des gens j’allais baffer t’as oublié?
que j’partageais tout avec toi, et que toi
même pas tu m’a fais monté chez toi, t’as oublié ?
que sans compter j’défauchais des billets
maintenant, j’me suis fais tout seul tu fais que crier
t’as oublié les mauvaise p-sses on les p-ssait ensemble
on a fumé, on a bu, on a grandi ensemble
mais bon t’as oublié c’est pas grave ça changera pas nos vies
j’respire la fumée nocive et j’m’évade sur la mélodie
mélodiquement, ju-ju-jul c’est magique nan ?
eh, et logiquement, j’me fie à c’que m’dit m’man
ouais, tu veux l’or, la rolex alors tu gères tu prends la relève
mais tu fais le con le week-end, tu claques tout à la roulette
et moi j’roule, j’râle, quand un d’mes potes joue un rôle, réel
c’est pas l’argent qui m’rends heureux
des tas d’rumeurs viennent à moi du genre: “fais gaffe c’est pas ton ami”
des problèmes j’les affronte même s’ils sont plus grands qu’un tsunami
c’qui m’intéresse, c’est pas son cul, c’est pas sa tête, c’est son amour
t’aimes quand elle t’fais des gilis, qu’elle t’grattesla tête comme un nounours
lunettes, survêt’ lacoste, les baleines reviennent à la mode
vas-y suce le tout ça parc’qu’il y a marqué audemars sur la montre
ça m’dégoute, j’vais m’tailler t’inquiète mais faut que t’écoute là
j’c-sse des côtes et ça d’puis que j’débute pet-te pute ouais là j’débite
dis à tes potes, que l’ovni va tenir malgré le buzz, les mauvais coms et les gens qui l’rabaissent
j’m’inspire du “wouh, wouh, billie jean”
indétrônable comme le rat luc’ ou la carrière d’zinédine
chez nous y’a des boxeurs, des travailleurs et des braqueurs
chez nous on va dire c’qu’on pense, si ça nous tient à cœur
chez nous ça jobbe en bas du bloc, ou ça s’fait le commerce du coin
ne traite pas le p’t-t de p’t-t quand tu pourrais t’prendre le poing
ça vit de l’illicite, ça vide les tiroirs pour s’acheter l’pain
chez nous y’a pas d’terr-sse, y’a pas d’balcon, y’a que la douche, y’a pas le bain
tout l’monde a sa bande, c’est chacun sa merde et s’tu touches à l’un de nous on réunit nos bandes, pour te monter en l’air
c’est la vie, j’ai les nerfs à vifs, le son : ma thérapie
tu t’inspire de moi depuis tout l’temps
depuis quand t’sais rapper ?
m-rs-ille la débrouille, ca-cartel à ruse
capote fracturée, sur l’jarret les russes
la mer, l’vélodrome, quartiers sud et nord
centre ville, la rue, charbons d’c-ke et sh-t
cross qui t’réveille, l’akha qui fait peur
la mama qui pleure, le civ’ qui t’écœure
y’a l’sacré décor, rien qu’ça vise les coeurs
ça ram-sse l’écorce, veut creuser l’écart
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