4min50 - joysad lyrics
1er couplet livai :
le son c’est ma drogue, mon médicament
j’ai grandi mais le soir, dans la ville sombre j’suis toujours avec mes frérots d’avant
une teille à la main
j’décale à la fin d’la soirée
j’me roule un joint j’attends et j’m’endors au matin
j’ferme, pas les yeux tant que j’ai pas la guedro dans mon crâne
toute ma vie dans mon sac, j’en ai gravi des montagnes
j’suis sous h, y a les feuilles que je caches, les boulettes font des taches yeah
y a du feu, c’est moi qui le crache y a que moi qui me craste yeah
j’me vois j’ai plus faim, avec une kichtas gigantesque
moi et mes loups sur des kilomètres de kilo d’herbes
yeah yeah
ils lâchent que des yeah yeah
la j’fais du son tapis au fond du noir j’attend d’être payé
j’attends, d’être un peu plus moi
j’le dis de vive voix
folasse on s’connait pas j’sais pas pourquoi tu m’tutoie
on t’répond pas trop dans les moments ou c’est pas facile
on t’répond plus vite quand t’es certifié sur insta
hehe
et moi j’suis certifié sur insta
hehe
ca rapporte que du mal de faire du bien
et ca rapporte que du mal de faire du mal c’est pas ma faute
lili et joysad
elle f’sait q’des cauchemars
on rendra riches nos mamans sans avoir mis d’costards
et moi j’aime trop ca
2ème couplet joysad :
heh
avant, j’mentais dans mes sons j’voulais plaire a mes potes du quartiers
j’pouvais pas faire du rap de cité vu que j’viens pas d’cité
j’y ai juste tapé quelques foot moi j’y ai pas habité
j’voyais les potes de mon grand frère j’me dmandais c’qu’ils effritaients
han
j’crois qu’c’est ici qu’le rap m’a piqué
c’est à c’t’époque que j’ai pris goût à toutes ces sonorités
l’odeur du béton mélangée à celle des vêtements mouillés
d’la boue sur les chaussures en vélo le pneu avant percé
on a pas percé depuis disons qu’on s’est débrouillé
ma vie tient qu’à un fils et j’vois que j’file un mauvais coton
si j’perds encore un frère j’me dis qu’ce fils pourrait se couper
longtemps qu’j’ai pas vue des vrais sourires sur l’visages des tontons
donc veuillez vous écarter
les blessures du passé nous ralentissent sans nous arrêter
j’vais dire quoi à ma descendance
c’est sur mon son qu’les gens dansent
papa il trompe maman après chaque concert dans toute la france
hein oh
papa a trompé maman elle le sait pas
j’veux pas d’enfants surtout dans c’monde de niqué
gros imagine si ma fille veut s’faire le boule nicky
nan nan
j’veux pas d’enfants, j’veux pas qu’mon nom soit légué
une meuf qui m’pique mon argent, qui dans mon dos s’enrichit
nan nan
quand j’commencais a fumer, j’aimais pas fumer
moi j’voulais juste que les gens voient que j’fumais sans tousser
quand j’suis bourré j’dirais toujours que je n’suis pas bourré
comment tu veux que j’te l’avoue jamais j’me l’avouerai
han
j’fais du pera j’aime trop ca
livaï et moi ont va tout rafaler téma la grosse vague
han
on s’ra comment si dans 10 ans on s’revoit
quand mon fils me dira tonton livaï il a une grosse voix
han
c’est le joy, le s, le a et puis le d trimard
on est sous jack avec le l y fais un i tréma
3ème couplet livai et joysad :
des fois j’ai plus envie d’gratter au final
j’me met la pression j’crois j’vais vite craquer putain
on joue pas nous on veut juste gagner la finale
si j’baisse les bras, j’pourrais même me planter l’opinel
au fils du temps t’a même des potos qui se changent en sangsue
donne leur un doigt, elles te prendront le bras et ce qui s’ensuit
ils voulaient m’descendre roh fils du temps on prend l’dessus
tu craches ta haine sur mon insta et tu t’branles dessus
j’ai écarté les folasses qui voulaient grailles, wesh
on mélange jamais les frérots et la maille, wesh
j’ai baisé trop d’connasses qui voulaient l’cash net
avant j’avais une meuf, avec le rap c’est casse tête
maman m’a sauvé pour elle j’écris des platines
elle a laissé une tonne de marques dans ma poitrine
j’traine pas souvent dans la vraie vie ca me bassine
si t’ouvres la porte y a le vrai moi dans la cabine
j’avais des potos
ils sont partis trop tôt
oh la la
j’croyais qu’ils m’aimaient bien, c’était un quiproquo
vas la*bas
j’fais tout en perso
tout pour les pesos
la mala
j’ai v’là les rimes en “o”
mais tu m’les voleras pas
hehe
refrain :
j’me rappelle ils ont tous voulu ma mort mais nan
téma la taille du fossé igo j’prend d’l’élan
j’ai pas d’mal a avoué que j’suis cramé ouais
j’suis défoncé j’ai mon h b*tch on court après le cash yeah
quand tu m’vois tu sais bien que je suis pas méchant
pour avancer tu sais que j’ferais des pas d’géant
j’suis rahpta, j’suis pété, la j’suis cramé ouais
ici j’ai mon flash, on court après le papier yeah
j’me rappelle ils ont tous voulu ma mort mais nan
téma la taille du fossé igo j’prend d’l’élan
j’ai pas d’mal a avoué que j’suis cramé ouais
j’suis défoncé j’ai mon h b*tch on court après le cash yeah
quand tu m’vois tu sais bien que je suis pas méchant
pour avancer tu sais que j’ferais des pas d’géant
j’suis rahpta, j’suis pété, la j’suis cramé ouais
ici j’ai mon flash, on court après le papier yeah
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