qu'est c'que tu dis d'ça ? - jcr lyrics
[intro: seyté]
comme d’hab, j’entame avec un yes mani, s.e.y ça dit quoi ?
la smalismoul, jcr, blablablack black syndicat
[couplet 1 : seyté]
j’suis pas surfeur mais j’glisserais peut-être sur une vague samedi soir
pas trop peur d’être célèbre, faire de la xxx, ça m’dit pas
vas-y, découpe ça vite, j’te jure sur la vie d’toute ma clique
ça va pénétrer discrètement mais sec, coup d’canif
écoute la suite, c’est que l’début comme une bouture en terre
pas d’grosses coupures, j’t’emmerde
j’ai que des coups cl-ssiques en quatre syllabes
j’viens pas des playas d’calcutta
ignare, t’as cru quoi ? biave jusqu’à plus soif
c’est hash afghan, coup d’batte dans l’bide, avalanche
parcours l’rap avec ma smala blanche, pire qu’un dafalgan
gratte ma iv’, fou vénère de ce qu’attendent les jeunes
squattent la tige, bouffent des nems en matant seven
plein d’artistes, sur ma tête, j’plains l’avenir
roule un petch’, craque ma xxx, rien à faire, rien à dire, t’essayes
[couplet 2 : jeanj-ss]
merci pour l’invit’ (bah de rien)
j’insiste, quand on est bien reçu, c’est une question de principe
c’est pour mon syndic’, mes ouvriers
pour le coup, j’roule un joint d’cheese, souriez
le géant s’installe, laisse sa trace, un être à part
un nouveau genre de mélanges instables, un vrai bâtard
sinon, je suis ce bon vivant, plutôt conciliant tel bachar el–ssad
mes potes le savent, un jour, je dirais : « f-ck le rap » (f-ck le rap)
j’arriverai sur la scène avec mon stock de blagues
je les aime fines, racistes, toutes salaces, comme marcelo
ouais du moment qu’on s’marre, c’est chaud
mais c’est pas pour tout d’suite, pour l’heure je suis toujours vif
comme l’oncle shu, range tes joujoux, fils
le mic, c’est pour les grands, t’es qu’une pet-te frappe
essaye du freestyle et qu’est-ce que tu dis d’ça ?
[couplet 3 : nem]
j’ai toujours besoin d’gratter, donc j’aligne mes phrases
sur une feuille, un coin d’carnet, j’fais ma littérature
et c’est la touche finale, j-ss a la boucle qui tape
ramène quatre couz’ (freestyle) et deux-trois joints chargés
et si t’as pas pisté l’grabuge, j’peux plus rien faire pour toi
y’aura un tel foutoir, t’as juste à admirer la vue
ma fine équipe manie les rimes, remballe tes tactiques stériles
la weed s’effrite, ma mine s’exprime, j’rends pas les fans hystériques
fais preuve d’habile maîtrise, enchaîne les phases symétriques
mais j’te r-ssure, ça reste du rap, un brin d’arithmétique
après une taff, j’fais des calculs, qu’est-ce que tu dis d’ça ?
range moi tes 16 mesures minables, j’ramène une partie de l’élite
et quelques phases subtiles mais j’garde mon air nonchalant
on avance sans compte à rendre sur le parcours du vice
savoure cette ultime dose, la cerise sur la crème
p-sse le spliff ou la leffe, j’avoue que j’aime pas être trop lucide
[couplet 4 : seven]
hey yo ! qu’est-ce que tu dis d’ça ? t’aimes le rap belge ?
j’amène la crème de la crème avec la pêche que tu kiffes grave
check, je tue, je plie ça, mais dans ce game
j’manie la rime magique, j’m’applique même quand ce n’est que du freestyle
brûle ta stup, gros, qu’on se renforce, j’reste un coq chez les poids lourds
vu que ma plume vaut son pesant d’or
mate couz’, vise mes phases, la foudre
qui s’dégage, vide mes cartouches dans ce 16 mesures qui t’braque
les billets verts et les grosses li-sses, c’est pas mon truc
j’ponds du son dur et c’est pas négociable, avertis les traîtres
jcr conçu pour briller mec, qu’est-ce t’en dis ?
j’attends les critiques de billets, ferme comme un séquoia
la technique te pulvérise fils, que des lyrics de luxe
et t’apprécies ce pur élixir, un vrai cognac
tournée générale, on met la dose sur ce projet mon pote
je t’offre un couplet délectable et une brochette de mecs coriaces
[couplet 5 : tonino]
tu veux ta came ? viens voir, les crackers te gardent à l’œil
t’accueillent avec une b-sse bien gr-sse
une sorte de vaccin d’une planète rare
un esp-ce voisin où des martiens grattent la feuille
oui, c’est rudimentaire, non sans allusion
qu’est-ce que tu dis d’ça ? les restes ne suffisent pas
on a les rimes les plus riches en tête
on veut la part du lion après leur parution
chaque fresque est une mine d’art
chaque dose t’enchante
accro, tu p-sses d’un arôme à l’autre
finis k.o., narine gauche en sang
le rap est taillé par nos sales flow
on rend les aînés barjos à peine à l’aube du commencement
c’est à notre tour, le c-sse du siècle
la porte s’ouvre sur des voies lunaires
une part d’lumière, d’où on est, on ne voit plus l’ciel
mais un mic’, une scène et on s’rapproche de vous
[couplet 6 : caballero]
il y a cette qualité que pour au moins remplir un gros camion
comprends que pour moi, ce rap est un point d’interrogation
j’capte plus les bails, au fait t’espère emporter la bataille
armé d’un flingue à billes avec une baïonnette en carton
nous, on enjaille vos têtes, en espérant que ça nous permettra faire de la mayonnaise
mon garçon, constat xxx plaît pour ça, faut être prêt à tous baiser
c’est pour ça que j’ai un aioken dans l’caleçon
c’est peut-être difficile mais j’cherche la faille, j’m’obsède
le but : le mode de vie de lionel richie
les frérots des frérots rêvent de bling bling, de merco benz
de bels hôtels, de melrose place, bref de faire l’oseille
moi j’pense qu’à rosser la rythmique pour qu’elle crie vite
arroser mes victimes au kérosène
dis-leur qu’ici, ça plombe sec et que si j’veux, j’finis pas mon 16
caballero
[scratch]
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