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tricoti - istah lyrics

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mon père a lancé les hostilités macabres un matin froid d’hiver…
et rebelote… hier encore, j’rendais visite à la sépulture de mon récent défunt p’tit frère…
chercher en vain des manières de s’y faire, quand me pinter la gueule maladivement demeure la seule issue qui puisse me satisfaire…
loin de moi l’envie d’placer mon empathie sur une civière, de me plaindre de manière mortifère mais comprenez que vos petits tracas futiles me laissent inerte et m’indiffèrent…
être honnête c’est reconnaitre
cool*al et colère me compromettent?
c’est un fait et chronophage d’y mettre un terme
elle est cassée, donc lâchez ma lanterne, me parlez pas d’entre aide, ça m’évitera d’anticiper d’éventuels futurs coups portés en traître…
gardez vos conseils bien être, vos crèmes de jour, vos anti*cernes…
ma déprime, mes virées solitaires, les pensées paranos qu’j’enterre, la triste mine au teint terne que j’traine et qui m’imprègne mériterait sûrement plus que l’on m’interne…
ni plus ni moins qu’un bon vivant… bientôt mort…
un brin trop épicurien, un clair de lune, le mal de terre, flou devient l’décor et pis plus rien… trou noir… j’m’endors… encore… en tort… encore…
aucune épargne, aucun texte d’avance…
pas d’horizon, depuis l’départ, j’navigue à vue, à perte valorisant de belles carences… j’coupe tout, j’occulte, je motoculte, m’occupe de mon jardin que la faucheuse ne daigne pas m’aider à défricher…
inévitable et naturel, au fil du temps qui passe les décès commencent à chiffrer…
et dans tout c’sacré c’bazar, promis juré craché c’est pas la mort que j’ai l’plus de mal à piffrer…
ni technique, ni positif, un peu trop introspectif mais c’que j’pe*ra n’est pas fictif écrire? me raconter façon rétrospective? délire intempestif…
surtout un prétexte de plus pour m’arracher le peu de c’qui me reste de tifs…
merde!
il semblerait que j’ai refais des miennes…
le genre de merdes qui fait jacter l’même genre de merdes…
à l’air hautain, condescendant et persuadé qu’aucunes excuses ne tiennent…
qui soudainement s’prennent, pour des putains d’juges d’application des peines…
et v’là aut’ chose, parait qu’les murs ont des oreilles…
en attendant, les miennes elles sifflent à burne…
quand des baveux bavards commentent en cœur mes frasques et mes abus… peine exemplaire? bavure? subir un trop grand châtiment pour si peu d’grabuge…
hé fermes la porte s’teplait!
l’entrebâillement même le plus mince, ne dissuadera pas les indiscrets d’y insérer leurs silhouettes dégueulasses…
fais d’la place, fais d’l’esp*ce, que mes humeurs et mes pensées couleur mélasse se massent…
faut voir les dingueries que j’ressasse pendant qu’vos langues de putes de vipères s’entrelacent…
ça y est c’est trop… khlass… j’fais table rase, nachave, j’m’auto*débarrasse…
et nique sa race si les tâches d’ombres laissées dans mon sillage demeurent tenaces…
j’dois vraiment donner l’air d’en chier…
de n’avoir que le trou d’balle à l’ouvrage…
pour qu’on m’tolère comme aç, qu’on m’encourage…
hommage… à tous ces au revoir agrémentés d’un solennel et sincère bon courage… c’est trop facile d’arguer faire de son mieux pour justifier des efforts peu ou pas récompensés…
y’a qu’à, faut que… recommencer, séquencer, cadencer…
partir pour rien faire mais surtout du principe que ça n’sera ou n’suffira jamais assez…
encore un truc qui f’ra pas sensation auprès des fervents défenseurs de la positive attitude, les coaches de vie, les ambianceurs de merde protéinés, clichés d’clichés, caricatures, influenceurs, copy traders débiles qui courent après les thunes, les trous du cul du*per avides de vues youtube et autres… décérébrés matérialistes d’instagram… aux antipodes du réel, des vraies storys, des vraies routines qui tuent qui s’installent grave…
les grandes tendances ici :
des cerveaux fragiles saturés, au bord de l’implosion, d’un précipice…
des carences, des déficits, des sévères soucis d’santé mentale mis sous silence, des faits divers, des ign0bles injustices classées sans suite…
des travers, des rechutes, des récidives, des états salement dépressifs, des lourds passifs, des passés sombres, des revenants, des traumas que l’on pensaient morts qui ressuscitent, des addictions et toutes les merdes que ça génère, que ça suscite…
dans un environnement abject, malveillant, dégénératif, nocif et nuisible, qui pousse à l’incarcération, l’internement, au repli sur soi et au suicide…

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