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parti pour rien faire - istah lyrics

sonder, fixer, scruter l’abîme…
quoi d’autre à faire quand t’en es là?
sonder, fixer, scruter l’abîme…
quoi d’autre à faire quand t’en es las?
parti pour rien faire…
rien du tout…
sonder, fixer, scruter l’abîme…
quoi d’autre à faire quand t’en es là?
se faire de la bile, finir grammé au point de tout r’cracher au bord des larmes…
se faire la belle, quitter la ville, narguer la vеille, les nerfs à vifs, fairе un rappel devant une salle vide…
on s’obstine, recommence…
une bel idylle, une vraie romance ou faux semblants, relation rance…
ma peine? mon insolence…
une bonne dose de bière, de phéromones…
une galère, un hérétique, nan… j’me suis jamais vraiment fais ni fié aux normes…
n’y aurait il pas un peu d’laisser aller?
ma volonté n’a bien d’égale que ma naissante bedaine…
j’le sais, j’me perds, j’le paye…
enfin bref, merde, j’m’auto*asphyxie juste… quoi? en cherchant un peu d’air?
ne comptez pas sur moi pour motiver les troupes…
j’suis là si faut creuser des trous, alimenter des doutes…
parti pour rien faire ce soir, j’ai fini par tout boire bordel…
qu’est ce que j’ai bien pu faire et dire pendant tous ces trous noirs?
ah ouais, j’m’étonne d’être encore là, vu c’que j’me colle dans l’cornet…
j’suis dans l’abus constant…
et entre nous ce que je prends ne fera pas qu’on s’comprend…
à tenter d’dégonder des portes, mécontents de comment qu’on s’comporte, ne sens tu pas qu’on s’tend?
j’commence à bien m’connaître…
j’en suis au quart de c’que j’vais boire ce soir…
un chouya plus de c’que j’regrette…
s’enivrer en groupe c’est bien! s’enivrer seul c’est nul?
pourtant j’vous jure qu’on est plusieurs dans ma caboche, dans mon cachot, dans ma cellule…
dis moi où t’es que j’puisse nachave à l’opposé…
la solitude ça fait causer…
en attendant, j’attire que des daronnes célibataires ménopausées…
comprend qu’j’galère à envisager le pire, dixit m’inter*caler, me… poser…
bref…
tout ça tout ça, tout ça pour ça…
pour qu’des frissons deviennent des brûlures?
me rendre compte que j’l’avais vu l’mur?
paresthésie
dans l’urgence, l’agonie, l’obscurité, la peur, les cris d’alertes se morphent en murmures…

- istah lyrics

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