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intro - heykel lyrics

[paroles de “intro”]

[couplet 1]
le débat naît d’l’opposition, changement ou évolution
d’un point d’vue philosophique, demain n’est qu’une pure supposition
les mains sales mais t’esquives quand t’entends ta mère t’passer un savon
l’comportement dans la chambre n’est pas l’même qu’on aura dans l’salon
le temps révélera leurs défauts, à toi d’voir si t’acceptes ou pas
le temps révélera tes défauts, à eux d’voir si ils t’acceptent ou pas
tu mens trop, t’es dérangé comme la chambre d’un môme
et t’es pas gai mais au final quand les impôts passent, c’est tout comme
c’est incroyable mais on a fini par y croire
j’viens d’la traverser à la nage, dis pas qu’c’est pas la mer à boire
toute la tristesse du monde contenue dans un regard
y a du vrai dans chacun d’entre nous comme se baiser à la gare
un mensonge avec une pointe de sincérité
l’orgueil qu’on cache derrière beaucoup d’humilité
placard pour m’bagarrer t’y étais, il r’vient dans la soirée t’éteindre
j’aimerais savoir sur combien d’kilomètres notre univers s’étend
et j’vois du vice dans l’regard des enquêteurs
j’espère avoir la chance de l’revoir dans la procédure
et là j’te parle de rap, mon frère, dans sa forme la plus pure
te méprends pas, ceux qui ont l’air l’plus riches, c’est souvent les plus pauvres
vive le bien et le mal, vive tout et rien, en gros, vive l’équilibre
ils s’mettent d’accord au qatar pour faire augmenter l’prix du baril
y a les témoins d’mariage et les témoins du crime
demande aux keufs c’qu’ils pensent de nous, leur réponse sera unanime
[pont]
j’ai pas fini avec la série h
arrête de m’demander, j’t’ai dit de regarder les nuages
j’suis encore jeune mais bon j’ai passé l’âge
mets un peu d’oseille entre vous pour voir qui est le lâche

[couplet 2]
j’suis en promenade et j’tourne et tourne et tourne et tourne
le pantalon d’une femme resserré comme l’étau
si la nuit porte conseil, on va faire des nuits blanches
il parlent d’afrique, il a pour but d’aller vers l’tunnel sous la manche
faut être cr*pulé pour l’finir à l’arme blanche
sa relation va s’briser si les deux parties assument c’qu’ils pensent
les [?] doivent rigoler d’nous quand on glorifie la rue
j’imagine que c’est plus facile pour une fille d’joie d’se mettre à nu
j’suis en train d’manger la prod, j’sais pas si t’as vu
elle t’a dit qu’elle aimait bien la sodomie, qu’c’était la nature
et en parlant d’ça, trahir, c’est pas dans la mienne
pour l’heure, j’ai les mains dans la merde, en vérité, j’déteste perdre
tu s’ras moins vigilant quand tes gardes prendront l’apparence d’une [?]
bienvenue dans l’ère où quand tu félicites, on prend ça comme une pipe
rendez*vous chez la spip, j’vais sûrement esquiver
le pardon, ça vaut c’que ça vaut, même si ça va pas, j’dis “ça va”
tu peux voir comment elle pense à la manière dont tu vas capter son attention
mourrais*tu pour tes convictions ?
avant d’signer, j’relis trois fois les conditions
allez, faites serrer les missions, j’me cache pour payer l’addition
frapper comme ça c’est un art, une forêt derrière un arbre
c’est quel genre de raccourci d’lier un terroriste et une barbe ?
eh dis*moi, t’es d’ceux qui s’mangent des balles ou des baffes ?
arrive en boîte de thon et pâtes, prends tout c’que t’as à prendre et pars
inspiration plus grosse que mélissandre
y a le stress qui fait raccourcir tes ongles
une cigarette que l’temps va transformer en cendres
une nuit d’noces où la chasteté doit faire couler du sang
l’enfer, c’est l’cousin du soleil, des clients dans l’allée
on entend des sirènes, c’était les pompiers, c’est une fausse alerte
on t’demande pas si c’est réciproque avant d’ressentir quoi qu’ce soit
toujours un [?], un peu comme la journée et l’soir
et j’me demande c’que j’fous encore là, j’me souviens qu’j’ai pas rempli l’sac
elle a tellement pleuré pour lui qu’l’humidité est devenue sèche
j’comprends plus rien, depuis crois*moi, c’est devenu safe
l’esprit mal tourné, c’est voir trois packs d’eau et penser aux 3.6
j’me bats pour obtenir c’que j’veux, comme rosa j’finis aux assises
dans la cellule, j’me demande “j’suis trahi par lequel de mes assoc’ ?”
j’arrive à destination comme un mexicain à el paso
la pure vient d’traverser l’atlantique donc c’est d’l’écaille de poisson
si tout l’monde te rabaisse, t’en sortiras plus grand
c’est clair qu’à force de manger seul, bah t’en ressors plus gros
dis*moi, c’est quoi l’plus vaste : l’horizon ou l’égo ?
c’est propre à chacun comme le goût, un lourd, c’est pas grand chose les gars
n’aies pas peur de la destruction si t’as la force de reconstruire
l’intelligence, c’est inné, le plus grand des cons peut être instruit
ça va s’finir en drame si l’calibre du keuf sort de son étui
j’ai pas encore dormi, j’te laisse penser que j’me suis levé tôt

- heykel lyrics

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