incendie - h-tône lyrics
[paroles de “incendie”]
[intro]
hey, ho, spéciale dédicace à… on s’en fout, à toi, parce que, si c’est ton anniversaire, par exemple, et puis, si c’est pas ton anniversaire, bah tu regardes la vidéo le jour de ton anniversaire…
[refrain]
hun, mémoire incendie qui s’amenuise à mesure des bougies soufflées
que le soir assombrit et qui, semble*t*il, se résume aux songes étouffés, et
s’il est tard, à c’qu’on dit, qu’еst*ce qu’on dit d’vrai dans ce ramdam ? drame, camе, larme, lame et rame. et
si ça va sans l’dire, nous, c’qu’on dit, c’est qu’on en oubliera les flammes quand y aura plus rien à cramer
[couplet 1]
souffle comme un moulin sur un bout d’charbon froid
étouffé, tout fait pour rien, tous les coups qu’ça n’rend pas
ça rend pâle. merde, trop s’barrent en bad
peurs en pack, ça remplace le contrôle parental
crédit à la conso’, raide et ready à la poncer
presse épaissie à la pub plus que précise à la une
plume dressée à l’acquiesce. contester dessert. de là, qui est*ce
qui compte tester à la caisse ? c’est que c’n’est que si y a la thune
ha, ventiler des cendres, empiler des samples
s’enfiler des champ’… déchanter
des possibles, il semble qu’il y ait des champs où s’empiler des chants
champs sans qu’il y ait des gens pour les chantiers
souffler sur la suie. tout feu, tout fait pour la suite
s’étouffer, pour ainsi dire, et s’enticher pour la fuite
sans tricher pour la forme, sans piger pour le fond
plomb figé sur la tempe et la bougie pour le fondre
[refrain]
mémoire incendie qui s’amenuise à mesure des bougies soufflées
que le soir assombrit et qui, semble*t*il, se résume aux songes étouffés, et
s’il est tard, à c’qu’on dit, qu’est*ce qu’on dit d’vrai dans ce ramdam ? drame, came, larme, lame et rame. et
si ça va sans l’dire, nous, c’qu’on dit, c’est qu’on en oubliera les flammes quand y aura plus rien
[couplet 2]
à bout d’souffle sous le cerf*volant, le ciel est gris
le cerveau souffre, il observe avant que le sel ait pris
et puis il s’trouve qu’il en bouffe, à n’plus savoir qu’en foutre
se fout des bouffées de soufre dont il est le seul épris
les prix ne braquent pas. go back aux belles années
pourvu que backpack parle pas que d’ailes cramées
qu’ramer n’amène, à soi, pas qu’un horizon impalpable
un pâle cap, emballe pas, mais la raison n’a pas l’choix
souffle sur la cendre, elle s’envole
tous feux se lassant, ceux*là semblaient sans bornes
il fait froid, les jours s’enchaînent
et il s’trouve qu’on fait des choix qui nous éloignent de c’qu’on aime
ventiler des cendres, empiler des samples
s’enfiler des champ’… déchanter
des possibles, il semble qu’il y ait des champs où s’empiler des chants
champs sans qu’il y ait des gens pour les chantiers
hun, enfiler des sangles comme s’il était temps
dévaler des pentes et des sentiers
des maux filent un filet de sang, sans qu’il n’ait de sens
chants sans qu’il y ait des gens pour les chanter
[refrain]
hun, mémoire incendie qui s’amenuise à mesure des bougies soufflées
que le soir assombrit et qui, semble*t*il, se résume aux songes étouffés
et s’il est tard, à ce qu’on dit, qu’est*ce qu’on dit de vrai dans ce ramdam ?
drame, came, larme, lame et rame. et si ça va sans le dire, nous, ce qu’on dit
c’est qu’on en oubliera les flammes quand il n’y aura plus rien à cramer
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