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sonnerie - guillaume béioo lyrics

[paroles de sonnerie]

[couplet 1]
je n’sors plus d’chez moi, putain j’me suis renfermé
à écrire des textes, à décrire mes peines
je perds des amis éloignés par le temps
et j’ai perdu sourire emporté par le vent
donc je n’sors que pour t’voir, et je t’aime tous les soirs
j’ai même envie d’y croire, te voir dans mon squad
mais t’es partagée car t’as peur du succès
que notre regard change, qu’il arrête le mélange
babe tu sais qu’toi et moi, c’est plus fort qu’le bruit
ça sera plus fort qu’les pluies, ça sera plus fort qu’ces fils
puis j’fais pas ça pour lumières, j’ai trop peur de brûler
et j’ai déjà ta flamme, putain j’aime trop ta lave
on s’en fout des regards, on s’en fout des critiques
et t’sais qu’j’arrêterai pas sans victoires de la musique
donc j’m’enferme dans l’noir, à écrire des textes
avec des souvenirs de toi et l’odeur qu’il en reste
j’ai trop peur du présent, donc j’m’accroche au passé
on m’dit tu vois grand, tu verras plus grand
mais rien n’a changé, à part les plaies
rien n’a bougé, j’n’aime toujours pas l’café
ça changera plus tard, mais c’est quand plus tard ?
moi j’traîne toujours tard 5 ans plus tard
et j’trouve pas l’sommeil, il est 5 heures du mat
car j’repense à mes rêves sur l’banc de la fac

[refrain]
aucune sonnerie sonne, c’est la fin des études
maintenant faut faire des sommes, chercher les thunes
alors j’écris sur sol jusqu’à mes mains qui brûlent
j’veux pas suivre les codes, moi je reste dans ma bulle
aucune sonnerie sonne, c’est la fin des études
maintenant faut faire des sommes, chercher les thunes
alors j’écris sur sol jusqu’à mes mains qui brûlent
j’veux pas suivre les codes, moi je reste dans ma bulle
aucune sonnerie sonne, c’est la fin des études
maintenant faut faire des sommes, chercher les thunes
alors j’écris sur sol jusqu’à mes mains qui brûlent
j’veux pas suivre les codes, moi je reste dans ma bulle

[couplet 2]
j’lis apollinaire, j’écoute imany
plongé dans mémoire, mon corps s’asphyxie
en manque d’oxygène, j’ai les souvenirs de liz
j’peux pas tout savoir mais j’apprends grâce à liz
jugé pour une plastique, mes armes sont factices
moi j’ne bois que la pluie depuis qu’jsuis trop laxiste
je suis l’enfant roi mais j’suis pas l’ombre d’un roi
je dois marcher droit mais j’vois rien dans le noir
et quand j’écris moi, j’repense à renaître
j’relis ses lettres et je plonge dans l’mal*être
de mon tout premier flirt, à mon premier j’te tej’
de mon premier je t’aime, à ma toute première perte
alors j’me mens tout seul, en pensant à la scène
et je prie pour qu’ça cesse, les deux mains vers le ciel
on vit dans l’espoir mais il n’y a plus d’espoir
il n’y a plus d’histoire, il n’y a que du noir
j’ai pas peur de la mort quand j’vois l’vide dans vos yeux
j’ai pas peur de la mort si elle m’rapproche du silence
et m’a go m’demande : “putain mais qu’est*ce que tu veux ?
qu’est*ce tu recherches vraiment, derrière béioo ?
qu’est*ce que tu rejettes, derrière béioo ?
qu’est*ce que tu veux croire, derrière béioo, guillaume ?”
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