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grünt #63 - grünt lyrics

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c.r.e.a.m

[refrain ] jwles
j’fume du sh*t jusqu’au début du shift
tes thunes tu les ship tu sais pas faire du chiffre
t’es un [?] le système tu critiques
maintenant elle me tchip avant elle m’suçait la bite
j’voyage comme chihiro
des [?]
[?] comme [?]
le sprite je le bois pas sans sirop
la monnaie t’obsède te perd
pour les vices tu sais le frère
bons partenaires font bonnes affaires
tu glisses t’es une tête dе cerf

[couplet 1 ] le lij

[couplеt 2 ] bob marlich
a chaque morceau j’change de div’
y’a ceux qui le disent y’a ceux qui le vivent
contrôle porte*manteau comme zizou
c’est pas la n0blesse, c’est pas zazie
elle veut le chabin, elle veut le zaddy
que du pipeau comme inzaghi
j’veux juste un peu de sous comme vinci
j’veux fouler la scène de bercy
j’pense qu’à gagner comme tom brady
j’suis vrai de mardi à lundi
même le dimanche tu streams « lundi »
dans la mass’ c’est pas des brindilles
plusieurs grains de riz ça fait un sac
j’arrache la planche comme shaq
mes supporters ils sont sick
les autres rappeurs ils sont secs
j’ai fait 8 mois sans chaussettes
j’reviens de la terre des ancêtres
pour mes défunts, j’allume un cierge
j’fais des gros sons, j’ai des grosses cernes
beaucoup de rimes, très peu de haine
un peu conscient comme à l’ancienne
bob marlich on m’appelle le père
avec les zins on martèle le fer
tous ce qu’on se dit on va le faire
j’suis pas guwop mais j’ai le flair
vu qu’j’ai réussi mon entrée
tu peux me garder pour le dessert
[refrain ] jwles
j’fume du sh*t jusqu’au début du shift
tes thunes tu les ship tu sais pas faire du chiffre
t’es un [?] le système tu critiques
maintenant elle me tchip avant elle m’suçait la bite
j’voyage comme chihiro
des [?]
[?] comme [?]
le sprite je le bois pas sans sirop
la monnaie t’obsède te perd
pour les vices tu sais le frère
bons partenaires font bonnes affaires
tu glisses t’es une tête de cerf

[pont ] chilly gonzales
je m’appelle chilly, identité civile, jason beck
symptôme de grossesse, je vomis mon texte
ma musique est goatesque, tes raps, grotesques
je parle avec un accent circonflexe, sans complexe
les mélomanes m’arrêtent pour dire merci mon maître
mes albums marchent depuis longtemps comme des kilomètres
sos, j’ai des sosies, des faux gonzo’, des photocopies, mais
j’suis le seul vêtu en fila, à la philarmonie
et finalement, mon vrai talent, c’est transformer l’art en argent
tes punchlines, j’ai pas le temps, je m’en fous de tes placements
le diable est au piano, j’suis pas erik satie, j’suis eric satan
j’arrive rock’n roll comme johnny dans sylvie vartan
[grind’zin]

[couplet 1] bob marlich
thc dans le placenta
alloco, banane plantin
sauce mafé sans sopalin
marlich,le lij, jwles et cus*mar
y’a de la ganga, du planteur
jaune et violet comme les lakers
t’as pas le sourire change de dealer
j’ai la même coupe que buju
j’fais pas la bise j’mets des coups de joues
sa vulve est rose comme boubou
pour mes gangsters en grand boubou
avant de dormir c’est le pétou
respire ma fumée tu sé*tou
ta jamais tord tu sais tout
il est pas si tard mais t’es ché*tou
j’veux pas ta go elle est chétive
roule l’indica pas une sativa
y’a que mon avenir qui me fais saliver
il reste de la cons’ donc ça ira
il reste de la cons’ donc ça ira
j’écoute du jazz, j’écoute du raï
j’rêve de millions, j’rêve de milliard
mes relevés de compte sur al jazeera
ça sent la beuh, ça sent le cirage
j’crois que c’est la bonne j’ai le bon tirage
c’est juste marlich y’a pas de mirage
r.e.p malcolm x pas jaques chirac
tu passe pas à l’action, t’es pleins de tirades
dans mes textes y’a pas de salade
viens dans le 9.4 faire une balade
marlich dans le rap c’est une régalade
avant le covid j’étais déjà malade
[couplet 2] jwles
c’est pas du vin c’est du porto
posé en buvette à orteaux
j’essaie de rester courtois
même si on est pas très corpo
l’alcool vient du domaine
elle est latine elle est romaine
j’en fume toute la semaine
ces enfumes j’les ai semées
j’les ai sous la semelle
j’crois pas que j’men remet
quelques ce*piè dans la tirelire
quelques secrets qu’il faut tenir
tout l’monde veut du blé comme l’émir
c’est dur de s’retenir
tu joue une fois tu t’en vas
comment tu feras tout en bas
non les extas j’en prend pas
non lui je le sens pas

[refrain] jwles
elle passe du tout au tout, elle joue audrey tautou
je lui chuchotte des mots doux, ça marche comme du vaudou
elle passe du tout au tout, elle joue audrey tautou

[couplet 3] le lij

[refrain] jwles
elle passe du tout au tout, elle joue audrey tautou
je lui chuchotte des mots doux, ça marche comme du vaudou
elle passe du tout au tout, elle joue audrey tautou
je lui chuchotte des mots doux, ça marche comme du vaudou

l’ombre sur la mesure>/b>

[couplet 1] ekoué
je suis l’ombre sur la mesure
le violent poison à l’écart de tout soupçon
dans ce sombre récit dont personne se méfiera
il s’agira de sang sur les murs au crépuscule d’une bavure
je murmurais la haine enclavée dans les zup en région parisienne
l’amour comme rempart à la dérive
au registre de ces âmes charitables plutôt naïves
se perdent, donnent à ma palabre son caractère
sourire kabyle dans les artères de ma ville
voilà à quoi l’instinct de malfaiteur ma foi se familiarisera
aux effusions sanguines d’une trop commune routine
la rue se massacre sous le ciel des d*mnés
n’importe quel trou du cul aujourd’hui est armé
hier encore l’ombre d’un regard de travers sur le pavé se dissipait dans un silence de mort
le crime désormais a la parole trop facile
crois*moi pour qu’on en rigole de joie sous ces lampadaires
qui éclairent la misère et si j’exagère
l’obscurité la plus dense n’est jamais loin de la lumière la plus vive
nourrit ces rumeurs de peur et de paranoïa à des heures tardives
sous le tranchant de la lame d’un cran d’arrêt à vos risques et périls
derrière les guirlandes d’acier d’une maison d’arrêt ou sur un disque vinyle

[refrain]
considère*moi comme une bombe
dont tu as allumé la mèche
et qui égrène les secondes
d’une saison blanche et sèche

[couplet 2] hamé
je suis l’ombre sur la mesure à la pointe d’une écriture
l’ombre de ces murs aux milles blessures que des bouches murmurent
entre deux rondes furibondes du bleu criard ou blafard d’un gyrophare
je tisse ma toile noire sur des cœurs hagards
et je traîne mes guêtres sous les fenêtres de ces ruelles qui ont la lèpre
au carrefour de la cour des miracles en débâcle
sous les arcades malades où crissent les voies croisées de la faim et du vice
je suis l’ombre cerclée de gris rouillé verrouillé sur une aire où rien ne brille
où les corps se compriment où la vue décline et où les brigadiers fulminent
regarde ces silhouettes grises
dont les rêves gisent sur le pavé couvert de p*sse
elles poussent toutes la même porte
en crachant sur le trottoir de leurs illusions mortes
nous n’avons à perdre que nos pensées ternes
te diront*elles avec le feu dans les yeux
de ceux qui sont prêts à tenter le diable, pourvu qu’il garnisse leurs tables
et conjurent la misère, le fer et la pierre qui les enserrent
je suis l’ombre sur la mesure et je sature
dans les graves de cette basse qui monte d’une cave
parmi la crasse et l’éther d’une trop vieille poudrière

[refrain]
considère*moi comme une bombe
dont tu as allumé la mèche
et qui égrène les secondes
d’une saison blanche et sèche

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