grünt #59 - grünt lyrics
[paroles de “grünt #59” ben plg, bekar & sto]
[couplet 1 : ben plg] [0:00]
mets d’la couleur dans le mélange dans nos cœurs, y a d’la place comme sur le gros front d’aubameyang
moi j’mets d’la couleur dans nos têtes, y a rien qui bouge comme le vieux en bas qui fait des signes à sa f’nêtre
wesh alors la mif’, c’est comment ? les potes, les parents, la vie les brise en deux comme une vitre, une puce lebara
j’ai la dalle plus le talent, faut qu’je brillе plus que la lampe, que mеs frères puissent voir saint*tropez, monaco plus les calanques
quand y a les flics ont fait des : “ouais ouais ouais”, caillou à côté du samsung en cas d’gyrophares d’puis la mjc
juste à la voix, tu sais qui c’est, couteau rouillé, flow aiguisé
sa mère joue salées, salées comme la mer du nord, on t’retourne comme la terre
il roule un bédo plus fort qu’lui, elle pousse une poussette plus grande qu’elle
il sait déjà faire des collages, elle veut d’jà faire du collagène
p’tit cœur en sucre dirait ma mère, faut juste leur dire qu’ils sont gentils, faut juste leur dire qu’on les aime
[couplet 2 : bekar] [0:46]
c’est noir dehors, ça l’est pas moins dedans, cousin
y a qu’dans l’viano qu’c’est jamais moi devant, bah ouais
j’peux rouler l’teh même si y a plein de vent autour
gros, la police n’empêche pas de vendre
les gamos n’arrêtent pas de chanter
et les shlagoss prennent du crackos sous une barre de chantier
super actif j’laisse rien au pif, j’suis l’opposé d’ton collectif
j’arrive dans c’truc tout beau tout frais comme quand l’daron m’coupait les tifs
pas sûr que l’rap me rendra millionnaire
j’arrive en mode f a b e, en mode visionnaire
j’les baise en missionnaire, en leuleu
jeune be l’élu, j’mets 4 lulus dans l’match
et puis j’me casse comme si j’démissionnais, ouais
on t’allume comme ce blunt plein de peuff
tu t’fais sauter comme le grünt #59
sacrée vie donc forcément qu’on a des sacrées failles
ca fume des oins*j avant et après l’five
[couplet 3 : sto] [1:30]
stonar pour les intimes, j’viens du clash à la base
j’voyais tout rouge, on a mis un peu d’couleur dans nos lifes
nan, on a consommé la kush
fume à fond, bois beaucoup
très tôt j’ai su compter les erreurs, les main sales
maint’nant faut pas qu’j’me rate comme trézéguet
sur la prod du rodéo, drift, musique, mais j’aime bien tout
me mets pas dans une case, allez f*ck j’irai pas chez vous
téma j’suis entouré d’lyricistes, que fais*je donc ici ?
grünt #59, ouais, c’est bien trop gore, j’réouvre des cicatrices
p’tit remix pour le mob, c’est pour mes centipèdes, yeah
j’ai mille façon d’leur dire “nique ta mère”, d’leur dire qu’j’suis le best
tu vas rester cinq minutes ici, après tu vas next
putain, yeah, après il va next
nous on se doit d’envoyer d’la dope, même si j’ai mon tel devant les yeux
salomons aux pieds pour rendre les coups
salomons aux pieds même dans le pieux
j’en place une pour marlo, s.r.2.e, k.o.n.g.a, sima
ceux qui se lèvent tôt, ceux qui baissent pas les bras, yeah
[couplet 4 : bekar & ben plg] [2:24]
jeune bé, on y va, ouais, ouais ouais
a deux sur un scout délabré, autour ça sent la brique, ça fume, ça file après
tous ces chiffres ça fout la press’
un frère au sol entouré à la craie
j’regarde dans l’flou j’y pense après
j’y pense après, on portait pas d’superdry
par contre j’fume du super dry
tnf, que la famille, compte pas sur moi si t’espères graille
j’connais des fauteurs de trouble, j’connais des fouteurs de trouille
j’connais des footeux, des fougueux, sur la table des poseurs de couilles
j’connais des sauveurs de coups, des smokeurs troueurs de coussins
il paraît qu’marylin manson il mange des poussins
j’rallume un j, j’rallume un coupe*faim
j’nage en eaux troubles j’évite les oursins
putain, plus de zéros sur le contrat qu’sur le bulletin
mais pourtant, elle m’disait “fous l’camp”
tout près du radiateur j’bavardais tout l’temps
j’ai pas peur de vous j’ai peur du changement
j’avais pas peur du gengen, j’connaissais la valeur du *gent, *gent
big up à jeanjean, big*up à grünt
un p’tit bout d’sh*t un p’tit peu d’funk
casquette croco sur la coupe à trunk
et j’pense aux frères à six dans vingt mètres carrés
là ou t’aurais même pas su t’garer, on leur demande de vivre
t’en parles mal une fois qu’c’est plus ta feu*meu
c’est facile, tu veux m’faire croire qu’ta nouvelle pute le fait mieux
j’suis pas sûr
pour en être là j’ai try*hard, comme devant les porcs j’ai fort cavalé
concurrence préfère avaler l’chibre de l’industrie
merci à flav et raf, le haut du panier
d’avoir su qu’j’allais faire l’or quand j’avais qu’la ferraille
c’était pas gagné dans les poches j’crois qu’j’avais deux balles à peine
main dans l’froc sur mon canapé, cette vie là n’pouvait pas m’aller
a notre place, qu’est ce que t’aurait fait ?
a part te plaindre comme beaucoup d’autres
attendre que quelqu’chose vienne à toi
qu’ça tombe du ciel comme des gouttes d’eau
mon épaule est un perchoir pour le p’tit ange qui veille sur moi
j’sais qu’il prendra l’relais si j’foire
jeune bé, sto, ben, grünt #59, (ouais ouais ouais) tu connais déjà
on y va, on y va
[couplet 5 : sto] [3:55]
let’s go, s.t.o, s.t.o, s.t.o, s.t.o, 5.9, tnf, lcg, brotherhood jusqu’à l’infini, tu connais déjà
on y va, yeah
ensemble fitness, mentality, j’suis ambidextre, j’sais bien rer*ti
j’fais tout pour le camp, comme yung simmie
mitsubishi a/r breda
sushi, cerveau mé*cra, tout est pollué, c’est d’jà [?]
5.9 en tt, dans les dom*tom
faut qu’j’ai suv couleur magenta
dans l’game sans didacticiel
là*celle elle croit c’est facile d’faire c’qu’on fait
sur la scène on manque d’oxygène, no*sleep j’ai coupé les deux bras d’morphée
pas de bullet*proof, j’suis en one, j’les tape
entouré d’loups, marche comme dans les steppes
j’sais y’en a qui souffrent devant leurs stats
ils font grave pitié, en vrai c’est que d’la flemme
on se prolifère comme un virus, ça vient du nord force à mes dogs
j’roule un cône de plus sous l’abribus, j’suis à pdv je vois que la mort
c’est qu’des crackheads tes rappeurs, c’est au*ch
fini l’époque d’la lame sur le réchaud, les petits ont trois couteaux de poche
t’inquiètes qu’ils veulent pas rayer ta porsche
les mutants on s’en rapproche, pour pouvoir cash les lunettes de scott summer
ma gueule j’ai plus peur, à 2.5 sur l’a7 dans un hummer, vroum
j’aime quand ça fait boum boum boum, 808 malveillance au max
j’suis en légende comme mf doom, j’aime pas trop les gens qui portent des masques
yeah, hein, let’s go
2*4*2 sur la voie de gauche à fond
drip musique, tous les mcs s’effrondrent
j’mélange tous les styles, non j’mélange pas le fond
yeah, hein, let’s go
dans un gros bolide y a qu’une seule direction, toujours tout droit c’était la prédiction
gros joint sur l’accoudoir j’fais des additions
cinq plus neuf, non c’est pas une fiction, let’s go
cinq plus neuf, non c’est pas une fiction, let’s go
[couplet 6 : ben plg] [5:20]
ok, ok, ok
grünt #59, faut qu’j’m’implique un peu
si tu m’avais dit ça y a cinq ans, j’y aurais pas cru
maintenant ça m’fait ça, dès qu’j’commence un truc, t’imagines le trac, nique sa mère
ils m’ont dit : “t’es nul”, j’ai quand même eu l’bac, nique sa mère
j’ai même eu confiance en moi, t’imagines le bail
j’ferme les yeux, la prod’ démarre, j’imagine le sale
cabas lidl cartonné, j’sors, j’sécurise le sac, lol
mon cv à la fnac, mes paroles à la fac, ma p’tite gueule à la caf
j’écoute des instrus, j’passe la serpillère
nos pères ont des yeux d’lynx, des doigts d’faits d’hiver
j’ai grandi avec des militaires, des bruits d’bouteilles de jupiler
odeur d’clope et score de foot au minitel, sur l’pallier beaucoup d’poussière
et des courriers du ministère, ces nouvelles qui rallongent l’hiver, le passé t’rattrape toujours
ça marche qu’un temps d’inventer une mauvaise adresse dans l’finistère
j’sens la sueur faire bouger mes molécules
on a pris du r’cul, on va prendre les thunes, ceux qu’y ont pas fait les grandes études
j’parle à la lune, à un mur, les menaces brisent pas les armures
mais les larmes, elles si, on va tout niquer même si, yeah, yeah
époque inter milan pirelli, on pensait qu’t’étais pas toi*même quand t’avais pas ton pire ennemi
j’voulais être peter parker, nos mères méritent des champs d’fleurs et d’la présence, pour ça qu’on pleure tous à l’adolescence
j’ai tout crié, pour jamais oublier mes peines
tatoue le toi, pour jamais oublier qu’t’es belle
t’endors pas trop, pour pas trop oublier tes rêves
ça y est, c’est bon, là tu peux oublier les règles
cendrilllon s’est niquée les veines, batman s’est niqué les vertèbres
à la chaîne au trois*huit, tintin rigole comme une hyène rue des orfèvres au trente*six
j’sais pas si j’m’abime ou j’grandis, j’sais pas si j’pars ou j’m’enfuis
j’arrive plus à dire “tant pis”, mais tant pis
c’est l’chant des normaux et des non*dits, l’bonheur est libre en condi’
vu qu’les vampires ont pas compris qu’on est rentrés par la f’nêtre et par la porte de la sortie
j’ai d’plus en plus mal à la tête, j’suis d’moins en moins mal à l’aise après un un “je t’aime” ou un “moi aussi”
donc merci pour la survie, merci pour les cicatrices, les cicatrices et les chaînes
quand on pensait qu’être seulement soi*même pourrait jamais suffire
ça suffit
[couplet 7 : bekar] [7:06]
ouais, ouais, ouais, ouais, ouais
hey, j’veux quitter ma banlieue, j’veux quitter ma colline
j’veux quitter ma banlieue, j’veux quitter ma colline, voir le papel tripler de volume à la virgule près comme si j’étais rooney
faire semblant de dire qu’le dribble était voulu
fuis jamais tes doutes, ils vont finir par t’follow
accouphènes, c’est cause de la sono, bientôt les certifs’ dans mon porte*folio
le keuf a mal vérif’ et il repart solo
j’travaille bien trop, j’ai mal en bas d’la colonne
bon vivant, j’ai jamais su être économe
on pleure jamais, on tease comme des bonhommes, des flashs rouges et blancs comme le drapeau d’la pologne
si demain cette life m’agrippe avec un lasso et qu’elle m’emmène très très très loin d’la maison
j’me dis qu’yaura toujours un hall pour un dealer, un toit pour un rêveur, une branche pour un oiseau
ma chérie, j’te dis pas si tu pars demain, ça m’f’ra l’effet qu’peut faire un bombardement
j’s’rai sûrement là*bas quelque part plus loin
seul sous rhum au degré d’mon département
j’f’rai des tours dans mon quartier embrumé en m’demandant qui va rev’nir en premier
j’suis fait d’gaz, d’azote et de flammes, t’approche pas trop, tu vas finir par t’brûler
premier en sport et en chant, dernier en math et en meufs (ouais)
on va pas s’pointer en teuf, on va pas s’pointer en teuf’ (nan nan non non)
premier en sport et en chant, dernier en math et en meufs
on va s’préparer au show, on va pas s’pointer en teuf’ (let’s go)
premier en sport et en chant, dernier en math et en meufs
on va s’préparer au show, on va pas s’pointer en teuf’
premier en sport et en chant, dernier en math et en meufs (let’s go)
on va s’préparer au show, on va pas s’pointer en teuf’
gang gang gang
[couplet 8 : sto] [8:36]
yeah, lesgo
c’est mon retour ou c’est un vrai murder
gra*gra, boum*boum, toi t’es en full up
si j’reste pareil c’est tout pour la moula
j’suis fort partout, j’suis paré pour le goulag
toi t’es die, j’sais qu’tu parles sur nous
ta feu*meu en boîte [?] casse les genoux
j’ai le sourire mais j’respire à ta [?]
money back rempli j’suis comme un guerrier
[?] gros jsuis prêt, j’veux shiner, égérie, en secret, veux whiner
jsuis dans le thème, j’suis dans mon lcg
[?] dans un gros suv
qu’est*ce tu veux, en vrai j’ai pas d’da
j’me fais kiffer, j’me fais gonfler les bras
lesgo, hein, j’me fais kiffer, j’me fis gonfler les bras
c’est un bouffie lui, il croit qu’j’me suis du*per
j’suis resté l’même toutes les places je récupère
demande à tous [?] elle doit manger
berline chargée tu ressens le (danger)
téma mes soldats ils ressortent des tranchées
j’sais être méchant j’vais pas t’arranger
audio dope [?] dans des sachets
prends ta cop’ sinon elle va s’faire hein
jusqu’à [?] on m’appelle big man
j’ai la te*tê solide ouais c’est du titane
j’suis dans les carotides, j’suis plus amateur
bou*bou*bou, hein
jusqu’à [?] on m’appelle big man
j’ai la te*tê solide ouais c’est du titane
j’suis dans les carotides, j’suis plus amateur
j’me sens comme [?] comme un grand scameur
[couplet 9 : ben plg] [9:45]
wesh les cas socials, la madame a dit qu’on était pas normals
j’viens d’là où on sait pas quoi mettre sur l’devant des cartes postales
pour ta maman j’suis adorable, pour ta cousine j’suis abordable
pour mes p’tits frères j’suis un moyen d’se faire inviter au macdonald
on a poncé les aldi, les parking, roulé des palmiers sur les paliers jusqu’à c’que la voisine sonne
à part zidane et papi, j’ai pas d’idole, la symphonie du taxi phone
y’a les condés rue rastisbonne en train d’batifoler comme à washington
foutue descendants d’wisigoth, sur leur chatte à leur grand*mère la bourguignonne, yeah, yeah
thon anibal dans l’pain bagnard, supplément œufs durs mayonnaise
ton cousin t’ramène des total 85 sans virgule quand il revient du bled yeah, yeah
j’m’en bas les couilles d’percer si j’peux pas fumer des joins dans l’hôtel
j’rappe avec des lames dans la gorge, des nœuds dans l’cœur, elle m’demande si j’suis vraiment honnête, ah ouais
ouais, ouais, ouais
et t’as cru qu’j’allais pas percer
j’me sens comme zinédine avant l’corner
comme naps avant l’été, ouais
ouais, ouais, ouais
et t’as cru qu’j’allais pas percer
j’me sens comme zinédine avant l’corner
comme naps avant l’été
[couplet 10 : bekar] [10:42]
jeune be j’vais les mettre à l’amende
dans 2, 3 piges j’ai plus d’prêt à la banque
j’suis un mec discret tu peux t’mettre à la mode
tu peux p’t*être me voir si tu guettes par la fente
ouais
je reste le même
donc soit pas surpris si tu m’pête à l’alim
j’ai des frères muslims d’autres qui fêtent pas l’aïd
mais on marche ensemble sur n’importe quelle pente
mauvais c*cktail ébullition
ils bandent sur les flows qu’nous utilisons
j’ai caché des pièges dans les buissons
plus ils sont nombreux plus ils s’sentent puissants
ils ont finis à dix dans un puit sombre
jamais d’ma vie j’fais machine arrière
même endetté j’enjambe les barrières
ils comptent les streams on compte les carrières
on brise des chaines ils brisent des lanières
roubaix c’est pas la villa cavrois
on va monter dans les courbes même moteur à froid
on a bien trop smoké donc on pilote à 3
les années d’vices s’perdent
mais le talent s’accroît
quelques leçons de vie que j’ai tendance à croire
mais j’ai vu mon frère se tuer tout en tenant sa croix
[couplet 11 : sto] [11:36]
[couplet 12 : ben plg] [12:17]
j’ai grandi en rêvant d’la voisine, de la dame de la cantine, en ayant toujours peur des quantités
j’rappe parce que si j’rappe pas, j’me sens vidé
j’fais comme les yeux d’mon père, j’mets d’l’intensité
en un “je t’aime”, j’fais un couplet
troue d’boulettes de boeuf d’lidl surgelées
en un ‘je t’aime plus”, j’fais un putain d’projet
sponsorisé par l’époque des gouttes sur l’nez, yeah
évidemment quand un frérot s’déteriore comme une autoroute, ça m’soûle
j’rappe comme si j’épouse la foudre
il bouge les bras pour rien comme les nunchakus
on a fait d’la route, mon cœur fait la boussole, jamais d’la vis j’dis : “j’me suis fait tout seul”
jeune b.e, sto, big ben, y’a trop klaxons pour entendre le chant des sirènes
la vie, ça va super vite, j’récupère, j’investi l’bif
j’laisse tes rappeurs dépenser la moitié d’leur avance en uber eat
à force qu’on m’crie d’ssus, j’avais plus d’estime
là on va péter, y’a plus d’esquive
vient on regarde la taille de tes klaouis poto quand y’a plus les streams
[couplet 13 : bekar] [13:00]
de un, baise le monde, baise les keufs, baise ces grosses têtes à claque qui parlent trop pour rien
les profiteurs, les critiqueurs, les gens trop lisses, tu sais ceux qui trouvent toujours tout bien
chaque matin j’ai tête de mort, café, moins quatre dehors, douche froide
tu sais chez nous on prend pas d’bain
baise le monde, baise les keufs, si tu veux qu’j’te l’dise de plus près, bah, viens (let’s go)
ouais, ouais
tu m’fais la hess, mais j’t’ai vu hier au club dépenser trois fois la paye de ma daronne (hein)
on t’a cramé, ici on a l’œil de la lune, de madara uchiwa
j’voulais un feat, avant qu’je monte ça m’répondait mandarin ou chinois
ils sont en [?]
j’me suis promis d’jamais produire ce schéma, j’suis un gars peace
tu fais l’fou, j’peux t’faire une f*kushima (fils d’eup)
en vrai je sais bien qu’j’suis un haineux, c’est pas moi, c’est b.e
dans la tête j’ai des nœuds, mon but c’est d’le faire même de faire mieux
j’ai grandi à roubaix, j’suis pas fils de fermier, les briques rouges, la déprime hivernale, des nuisances infernales
on va une peu vers lille, on traine qu’entre vermines
les sols sont trop glissants, dites*moi qui les vernis ? (let’s go)
[couplet 14 : sto] [14:00]
sto, sto, sto
grünt #59, c’est grâce à vous hein, yeah
let’s go
j’ai un problème avec vos mans, danger j’vois plus les pictogrammes
2,4,2 jamais on rétrograde on capte des [?], des dobermans
mitsuibishi, arlequin, i like, j’ai pas l’permis, my wife fait l’drive
j’suis une galère, tellement je smoke de ma bouche sort que du feu, j’me sens comme smoke, hein
woa, woa, woa, c’est pas ici le paradise
j’me sens comme gucci en 2012 demande à tous ces
ensemble 2008 assorti, bresom comme une histoire sordide
je viens tout graille comme un tyrannie, pas d’parrainage, pas d’pyramide
à ma table que les avengers d’la u*re
wake up, j’ai trop serré la ceinture
j’suis avec bekar et ben en direct d’roubaix, big up à hem aussi
on est tous unis, 59 sur les bras, j’vous oublie ap’
j’prends des prods, c’est même plus d’la trap
mais j’reste un pirate, un putain d’crack
[pont : bekar, ben plg, sto] [14:55]
sale, sale
big up à hem, big up à fives (j’habite là*bas hein), big up à tout l’monde
on part aux states là
en mode west coast, il m’faut des grosses caisses, des pesos
let’s go, yeah
j’ai un problème avec ces b*tch qui font que d’parler sur les réseaux
ouais, ouais, hey
[couplet 15 : bekar] [15:12]
en mode west coast
il m’faut des grosses caisses, des pesos
et qu’tu m’demandes combien ma veste coûte
elle a des grosses fesses
et vu comme elle cause
j’aurais pu lui faire treize gosses sur du gospel
jeune b.e guess who’s back
démarre la caisse on s’barre
on a la carrosserie qui brille, les carreaux sont teintés
tu cries si j’t’annonce un prix
lunettes violettes à la vice city
et pour les papiers, frère, on falsifie
professionnel comme [?]
mission accomplie comme [?]
moi j’suis plus kendal que jenner kylie
j’vis loin des cain*ris
mais j’allume leur cali
et plus j’suis high plus j’fume leur cali
c’est pas l’même calibre qu’à lille
[couplet 16 : sto] [15:53]
j’ai un problème avec ces b*tch qui font que parler sur les réseaux
j’ai un problème avec ces riches qui font que d’bander sur la ne*zo
ils prennent leur truc par voie nasale, ça m’dégoute tous ces shlags
j’faisais mon biff près de la salle puis j’partais recharger le bac
j’ai brisé trente*six cœurs, [?] c’est pour les miens, c’fils de pute on lui baise sa sœur si il nous sert pas la main
j’suis dans un motor sport rouge carmin
hoodie lanvin taché d’blood, hein, j’veux faire fois vingt
tu sors un [?] dans tes sons mais derrière on sait qu’tout est faux
jeune rêveur veut que tailler, le trou noir il est dans son ventre, un p’tit couteau aiguisé, tekpak il est matrixé
pyramide de guizeh ou d’dubaï, il voit plus c’qui rentre
j’écoute pas les gens qui cé*su, j’écoute les gens qui sécurisent
j’découpe la beuh rien qu’ça , pour un peu d'[?] mes gars s’isolent
moi j’veux vire de la sorte, qu’on leak à mort
il m’faut dix fois l’salaire d’un avocat, j’mets plein phare comme si j’transportais d’la coca, yeah
[couplet 17 : ben plg] [16:30]
j’suis bien concentré, bien, bien, trop
une dernière taffe avant l’métro, j’me dis qu’ça va aller
en c’moment j’me remets en cause tous les matins, j’serais nul part sans mes proches, sans mes copains
y’en a qui m’ont ralenti, j’peux pas leur en vouloir
un pote qui change, ça fait l’effet d’un miroir
j’veux plus jamais dire “trop tard”, j’suis accroché au trottoir
j’écoutais pas en français, j’écoutais que en histoire
du coup, j’fais que des fautes partout mais j’écris mieux qu’les mecs qu’on devait lire en cours
avec ma mère aux courses, j’sors la cb à la caisse, elle me dit : “range ta merde, t’es pas drake et on n’est pas aux states”
j’sens qu’j’ai grandi, j’mets d’l’oseille dans l’horodateur
j’conduis voie d’droite à cent dix sous régulateur
ça zehef les commentateurs comme les : “j’suis un artiste, j’suis pas juste un rappeur”
[pont : ben plg, bekar & sto] [17:10]
oui, hé oui hé oui, hé oui
quel bon moment, yeah, c’est magnifique
merci à tous les beatmakers pour les instrus, lucci’, low, tout l’monde
pour tous les gens qui ont une passion, croyez en vos rêves les frères
[couplet 18 : sto] [17:30]
let’s go, yeah
non j’fais pas d’golf amour football, tu sais la flemme c’est éphémère
rap jeu c’est une femme fontaine donc quand j’la baise, je persévère
c’est comme une fable de la fontaine, quand j’rappe y’a double sens
sur la mélo’ mes gars ils dansent mais dans mes mots j’aime quand ça tranche
les faux*frères j’les comptabilise, faut l’compte à billy
anthracite sera ma [?]
j’touche du bois j’suis pas ébeniste
hein, henni, henni glou, glou, glou, chacun ses vices
dans cette sh*t on en a mis des sous, non personne a fait [?]
j’suis posé vers l’monde des cash, j’ai fait un p’tit tour de bécane
j’pense à la vie, à ses mécaniques, au truc qui t’sert les canines
cœur en céramique, la tête en acier trempé
sur l’drapeau c’est ttp d’puis l’époque de ddb
[?] poivre et sel j’avais d’jà le mindset, on graillait à sept
quand heenok parlait d’la cassette j’ai compris la recette
cooking ce top dans le dio*stu, on a plus les bouches cousues
on parlait des [?] alors qu’t’achètes des vues
époque révolue, que ça transact’ sur revolut
les banquiers comprennent pas qu’avec ça bah ma vie j’vais la sécur’
j’connais mieux mes textes que mon numéro d’secu
viens pas m’parler de mon vécu, il faut qu’sur mon dos ça spécule, hein
les requins nagent dans l’grand bain, je tape une brasse
et j’mets un peu d’espoir dans cette dernière phrase, yeah
faut croire en ses rêves, se r’garder dans les eyes, yeah
pourquoi j’suis ici, pourquoi toi tu l’serais ap’ ?
[couplet 19 : ben plg] [18:36]
c’est plus dur de tirer un trait que d’marquer un point
plus dur d’ouvrir un caprisun que d’rouler un joint
j’représente mon coin comme steven gerrard
j’viens d’la belle ville de tourcoing comme c’t’idiot d’gérald
personne n’aime les pointeurs
y’en a plein dans l’bus, dans l’train, dans les bureaux du 20h
mais personne n’aime les pointeurs
dans les commentaires sur insta et twitter, ils font des stats’ de rappeurs mais t’inquiètes
personne n’aime les pointeurs
f*ck ppda à tous les jours
siffler une meuf c’est une preuve que t’es une merde, c’est pas une preuve d’amour
v’nez on leur montre c’est qui les idiots
p’tit frère à l’ombre pour trois grammes pendant qu’norman fait des vidéos
gros joint sur les plages du débarquement
t’es belle mais j’peux pas plus t’aimer plus que mon département ou peut*être autrement
mais j’attendrai d’avoir digérer plus de chose, là ton regard me manque
là y’a mon grand*père à la maison, il m’dit : “j’sais qu’j’suis vieux, qu’j’perds la raison”
j’lui dit : “j’prépare une grünt #59 pour la région”
il m’a dit : “j’suis fier de vous”, les yeux rouges comme l’horizon
j’vis pour ces moments là
j’suis sur scène, j’fais moins d’f*ck que d’cœurs avec les doigts
ça veut dire que ça va
ça veut dire que ça va
[couplet 20 : bekar] [19:38]
on voulait voir de beaux décors, on a vu passer qu’des corbeaux
rbx mon territoire, à notre histoire vont*ils y croire ?
prie pour qu’d’main soit beau, qu’après d’main soit encore beau
parce que c’est rare que les choses durent, ça s’effrite comme sous les chaussures
j’ai fait l’deuil, papa heureux j’vais jamais l’voir
et mon pote non plus d’ailleurs parce que cette life l’a mis ailleurs dans un monde où je n’peux y aller
j’maudis la drogue qui l’a détruit et la corde qui l’a libéré
j’pense à lui des fois le soir quand j’me retrouve seul à errer
j’suis pas sûr d’finir au valhalla
j’suis l’portrait d’mon père ah la la
ça crache comme des lamas
ça sent l’fumier jusqu’à là*bas
entre ceux qui nous salissent et qui d’vant nous salivent, j’en ai ras la casquette
envie d’faire mes valises et voir bali ou malaga
crache sur un frère et j’le défends comme alaba méfiant comme à la barre ou à minuit trente à la gare
envie d’visiter l’monde, rejoindre mon berceau à barcelona
si l’or ça nous sépare, l’art ça nous lie, nique ardisson, nique hanouna
ouais, j’crois j’ai grandi, j’commence à vouloir faire du bif, ouais
à prendre des décisions, à plus choisir au pif
mais les contrats ça reste du hiéroglyphe
sous vos jolis gants noirs j’ai su flairer vos griffes
j’grandi, j’ai la barbe qui pousse, conscient qu’on s’éparpille tous
j’vois des p’tits sous la barre qui poussent et des anciens au bar qui toussent
j’connais toutes mes peurs même les plus profondes
on est jamais trop instruit, on est jamais trop con, yeah
[outro : ben plg] [20:43]
jeune b.e, sto, hein, ben plg
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