grünt #27 - grünt lyrics
[couplet 1 : lasco]
j’arpente paris avec un crew de momies
mon bourreau est dans le creu de ma main
son apologie est le crime de mes mots
affronter les épreuves avec le cran de mama
la vie est courte, ma nuit encore plus, j’entends les cris de ma mort
j’ai lu l’avenir dans un whisky sans glace
j’y ai rien à foutre comme un vil-ci en cl-sse
ils parlent d’espoir, ils parlent d’amour ouais ouais sisi remballe
ici les papiers s’ent-ssent, les papiers s’enlisent et les ministres s’en tapent
tu pensais t’en sortir après une galipette
j’confonds les gows, les putes
j’vois les mégots, les pèt’ noircir le sol de ma mégalopole
j’te gifle sans bouger mon auriculaire
dans une ville où tout est gris mon art est couleur
j’pense à ce pote qui a gé-chan, qui sont les vrais ?
où sont les faux ? que font les grands qui ont touché l’everest ?
l’un d’eux m’a dit qu’il y a pas d’paix sans rage
qu’il est dur de palper sans khaja, stone comme le poisson rouge
demande à ta pute je suis l’élégance même
bob ralph lauren, ste-ve h-lly hansen
les porcs me guettent mais j’té-fri quand même
ce fils de putain s’est mis dans l’zen
plus de neige qu’il n’y a dans l’ciel
ou dans une tribune présidentielle
[couplet 2 : lpee]
nous, on a pas l’temps d’niaiser, des dollars faut qu’j’en f-sse
nique un lifestyle déplorable, si ma ville pleure j’suis là pour lui remonter l’moral
j’ai des shabs en école d’art, raisonnables
d’autres qui s’éclatent la tête au bar dès qu’ils flairent l’occaz’
moi j’parle aux anges quand j’gratte des textes trimés
on a l’slogan, c’est “flingue le jeu” mais, par moments, rien de mieux qu’le silence pour s’exprimer
laisser son esprit s’exiler
lpee c’est mon blaze d’mc
ouais, on a tous dû faire des sacrifices pour qu’ça paye
on avait dit qu’nos démons nous rattrapent toujours lorsqu’on étouffe sa haine
et si j’force la corde va finir par lâcher
j’veux pas m’poser d’questions sur les choses que j’ai oublié d’partager
j’ai pas toutes les réponses mais j’ai lu les énoncés
aujourd’hui sera meilleur qu’hier donc ouvre une bière, range ton panaché
gros, j’suis attaché au rap
à cette aura, à ces moments mémorables
[couplet 3 : s-cap]
me demande pas d’raconter ma vie, j’en comprends moi-même pas le sens
des virages à 2.10 où j’vois toujours le diable et ses mêmes pas de danse
mais devant mes potes, pas d’ça nan
j’parais heureux même si sans eux j’pourrais errer des l-stres sans qu’mon destin se lance
textes insolents mais vrais
une flamme ne s’allume pas toute seule donc j’vous le redis : vous êtes étincelants mes frères
au fond, j’-ssume le fait d’parler depuis qu’j’ai l’cœur sur la main
j’prolonge chacune de mes soirées depuis que j’ai peur du matin
perdu la main pour perpét’ de cette fille dont j’rêvais
j’me sens changé mais perplexe de cette ville dont j’reviens
et j’ai plus le temps pour espérer re-fré moi j’veux l’faire
j’entends qu’c’est plus dur de battre s-cap que de battre le fer
comment en avoir la cert-tude ?
moi j’ai pas fait toutes sortes d’études voilà mama nan j’fais pas trop le fier poto
c’est la routine le soir j’t-tube, remets mes apt-tudes en question
sans raison, seul j’veux même pas l’faire
[couplet 4 : m le maudit]
j’suis avec mamen’ inspire, dans le 1.8
vas-y ramène un spliff ton flow a à peine un style
cracher le euf’ on sait eff, blunt d’exodus on s’élève
mamen pas la peine d’un livre
god d-mn, si t’as la haine insiste
vice ou vertu dans le un-neuf, la mala est un style
jamais voulu être le plus cl-sse d’ici
tu m’l-sses disciple, change prod en pur cl-ssic sh-t
shoot à 150, comme wilfried, déter’ comme will smith
rime très droite, imagerie, xv3, x barre x, queensbridge
concu’ c’est des détritus, on les détruit tous
[couplet 5 : moken]
toujours présent dans un coin d’ma tête
j’prends soin d’matter les gens devant un joint d’ma verte
c’est d’loin ma télé
j’emmerde les tchoins, les zouaves, les grandes gueules
pour elles, j’ai moins d’espoir que pour rencontrer des angels
mc’s sans gêne et sans gènes d’mc’s
facile d’être les meilleurs, face à ces gens j’mène mes sk!lls
légendaire estime entre mes g’s j’exige
qu’ltf soit de ta radio le jingle (gyeah)
j’ferais tout pour ce crew et pour cette musique
malgré mes quelques singles, j’suis que la gâchette d’un fusil
j’ai pas d’sortie de secours ici c’est marche ou crève
qu’l’histoire d’mes futurs morts s’écrivent avant que j’pète un fusible
j’finirai pas ma vie à l’usine
j’suis tel un ronin, ceux qui m’voient enchaîner hallucinent
j’ai pas d’boulet à traîner juste à m’entraîner, toujours à traîner
j’ai tous les attraits nnés-i qu’ils ont à subir
[couplet 6 : lu’cid]
en c’moment, gros, paris n’est pas au mieux
tous les gens s’bloquent, sont paranos, s’emportent pour un oui pour un non
mais moi j’m’en moque, j’crame des joints pil’ aux bancs proches, ourcq et pyrénées
plus chargé qu’un silo j’dave bien un kilo par année, dans notre
19, pét-sse, où les flics te kébar, s’prennent pour steven seagal
où les flics te déraillent et les immeubles s’étalent
j’suis là, chaque jour, j’traîne près de ladoumègue, la frappe sous l’iep comme steven gerrard
ça roule des zbars par douzaines, j’kiffe ce tier-quar
mais tous les jours j’en fais le tour en ralant
oui à force d’en faire l’tour tous les jours le secteur est relou
vite j’veux décal’, mais j’y suis j’ai toujours plus d’un ter à rouler
sur l’terrain rallye j’mets des tirs enroulés
tu crois peut-être qu’on joue, nan, j’veux faire mon trou je sais qu’mon crew
marquera l’histoire, ira loin tant qu’j’fais des sons pour
stop, bullsh-t, bang, seigneur luciole lutci
sans gants j’découpe comme gucci mane
plus sanglant qu’rob lucci
[couplet 7 : so’clock]
mon âme est moite et l’amné’ noie mes années noires pour les laver
bourré d’la veille, ça nettoie, mais ça m’efface la mémoire
tout est à refaire, saletés d’moines, j’suis pas bourré d’sagesse
là j’m’éloigne, ramenez-moi sous les palmiers pour m’évader
là c’est grave, il m’manque une case, j’peux pas dire qu’j’suis dans la bonne, et pas
dans une cage, loin du foyer qu’ta bonne nettoie
la suite j’la connais pas, j’me méfie des hommes j’adopte mes lois et j’évite les remords
le shériff est mort, lui qui croyait en sa bonne étoile
on s’persuade que la mort n’est qu’un nom, gravé sur une pierre tombale
alors, chacun protégera sa tête lorsque le ciel tombera
tu paries qu’on t’sauvera tu peux déjà couper ta main
directement scier ton bras, trop refusent de livrer l’combat
donc vas-y, tiens-toi pour voir qui est plus sage et plus mature que l’autre
c’est quand il obtient l’pouvoir qu’on voit la vraie nature de l’homme
à la vue de l’or, n’importe qui peut devenir pourri
as-tu de l’eau toi qui n’vois plus que l’aube ? attends qu’j’devine pour rire
quand tu feras l’tour des globes tu verras qu’on est pas tous égaux
qu’on est pas tous réglos, c’est qu’un parcours d’égo putain
là-bas à casa’ j’connais des gars cool, mais quand ils tiennent pas l’coup
ces gars coupent des gorges, putain, partout c’est gore
[couplet 8 : lesram]
j’raconte rien d’autre que ma vie mais
au moins y’a pas d’bluff marsou
93zoo d’la puff partout, et des keufs, rien d’neuf, walou
j’vais pas trop en teuf
j’t’avoue, j’traine avec mes reufs
là où tu ramènerais pas ta meuf
c’est pour la maille qu’la cité agit
même sh-tté, à jeun, j’suis té-agi
la street c’est la jungle : tu t’en sors qu’si t’es agile
j’en place une pour hakim et ladji, maxi j d’la j
plein d’connexions en projection, ma clique s’élargit
j’ferai marquer idéal j sur un futur litron
o’riginal mc’s, j’suis sur une mission
ouais, j’suis sur une mission
désormais j’f’rai mes diez plus sûrs sinon
j’finirai comme mes potes qui dorment derrière les murs d’une prison
c’est pas pour m’la conte-ra, crois-moi
nos raclos sont fichés, frère, j’ai 4 soces qui ont glissé en même pas trois mois
l’temps p-sse, gros, on s’y fait
pour vos sorties j’espère qu’les gamos vont siffler
dehors il pleut, porte-monnaie plat, on cherche un plan
même si des fois j’ai le ventre pas plein, j’me plains pas
car j’suis pas celui qu’les bastos ont ciblé
tu peux t’faire caner qui et où qu’tu sois donc j’touche du bois
pour pas qu’un m’taré m’pousse du toit, qu’on prenne tous du poids
qu’ma mère arrête de m’dire : “t’as foutu quoi ?
eh où tu t’crois ? t’aurais pu gérer pour une fois”
un bon billet qui tombe, ça fait zizir car la ze-zer s’est souvenue d’moi
chaque jour du mois dernier, elle m’a pointé du bout du doigt
[couplet 9 : derka]
tu crois qu’on pashave
ltf, on dort jamais, négro, on baille pas
deuspi comme bahebeck
t-sse-pé, y a qu’ton tarpé qu’on appelle “baby”
viens à cambrai s’tu veux un bail bien vicer
pilote, depuis 15 piges, plus d’ton-car hein
déter comme les soumar et les tounkara
on baise des stars, les putes et ton carreau
négro, on veut tellement d’oseille qu’on devient paro, ouais
on fait nos bails en silence, t’laisse la parole
négro, c’est en silence qu’on t’arrose
y’a trop d’trous d’boulettes, trop d’boulets
trop d’poulets, c’est derka qui fait tout l’boulot
discret comme un coup d’couteau
va t’faire enculo, puto
j’bois le sang des wacks au goulot
lt putain d’f sur l’katana ou l’fourreau
sourire grand comme [badala ?], j’me sens bien grâce à allah
mais t’es fou gros, c’que m’diront les gens
rien à battre tant qu’y a du chrome sur mes jantes
et des métaux sur les tempes
grosso c’est chaud, j’prends les devants
[couplet 10 : lpee]
ltf demande prime, trop d’mc wackifiés
faut qu’j’liquide d’l’espèce, comme au 18ème siècle
et ma milice excelle dans l’crime
fallait bien qu’on l’f-sse, tenir le bic puis la cantine
on s’bat pour une cause commune, l’armée s’agrandit
moi quand j’te parle de rap, j’te parle d’envie, j’te parle d’en vivre
j’te parle d’un art à part entière, pas d’un regard dans l’vide
regarde j’m’empiffre de mots
j’suis d’ces mecs qui s’justifient par leur p-ssion
un seize par jour, c’est ma seule ration
mais j’apprends vite de mes erreurs d’façon j’y vais à fond
quoi qu’p-sse, s/o bbc
les bougs en face parlent, méritent des [pénos et fessées ?]
sous les boules : bédo et cc pour faire bouger les inactifs
et faire ralentir tes pélos très stressés
déso’ si j’t’ai blessé
lpee ltf
[couplet 11 : m le maudit]
mon bob est prêt, visière droite, pour la millième fois j’traverse ma rue
4 mecs chahutent, plus loin 3 mecs s’allument
du coin, patron proxénète j’vois
jeune garçon, vieux patron, même des barons de la drogue sévères
croient qu’les gens bossent plus d’35 et voient qu’ce fut en vain
à la fin du mois, d’une grande faim
normal qu’ils s’la butent au tranxène, la came c’est un truc sale
crois pas qu’il existe une drogue saine
j’m’oxyde, mais j’me r’mets un oxmo
scred est la nelle-cocci, smoke 6 re-té aux loxos
les lexus, le luxe, l’excès, bref : le mal comme axe
mais prêt à tirer pour mes idées, comme malcom x
dé-blin un stip blunt négro, dans le xx
ou 75-19-0, ça niaxx au max
p-sse au tieks si c’n’est qu’ça, mon son excite, exact
moi j’fais pas d’gangsta j’fais du next art
foutu rap bourge, j’fais c’truc goutu j’t’avoue
pour qu’tu savoures, les arômes du nectar
après c’couplet ta retraite est bien envisagée
t’avais bien envie d’grailler, devenir superstar
mais tu proposes de l’eau ‘vec du smecta
le m propose un verre de vin henri jayer
[couplet 12 : lu’cid]
seigneur, c’est vrai qu’c’est moche
j’sais qu’j’ai déconné et qu’mes erreurs effraient mes proches
j’ai peur d’élever des gosses
c’est pas gagné déjà qu’moi-même j’ai du mal à m’prendre en main
arpente en vain l’tiekar, chanvre en main, en attendant d’main
des fois j’admet, j’rêve d’avoir les cachets d’ashley cole
et voyager mais, sous hash local, j’lâche l’école
nan pas d’soirée olé-olé, j’trouve un hall où aller
double 0, roule le bédo sur ill’ ou ali
allô l.u. ? sors l’alu, on l’a, c’est tout pour l’seille-o
j’ai bien changé depuis les cours d’l’époque où on m’disait d’aller au lit
nan rien à foutre des pros, j’écris à mes o.gs
j’suis là pour taffer m’lâchez pas des : “ça va p-sser au mix”
à part ça frère faut vivre, les zins vite vont travailler au smic
les autres arracher aux riches c’qu’ils n’ont pas
satané profit, t’as marqué nos vies, comme le diable
j’reste là à té-co d’lui, à chaque bédo j’glisse j’vers le vide
on s’bat, pour ses idées, ses g’s et ses billets
mais ni ton cash, ni ton squad le jour-j s’ront là
paris nord, les gars sèment la discorde
les ‘t-sses sous farine sortent
les carnivores, avec leurs canines, mordent
mais, moi, c’est l’rap qui m’porte
j’finis l’16, la fumée de la cabine sort
demande au maxi’lord, celui qui m’teste il finit dead
etripe ces mini t-sses-pé, j’ai pris l’élixir sacré
des mains d’maître karin mort
et la concurrence, mes gars n’ont plus l’temps
les balles pleuvent, paire de nike neuve
sur les starting blocks j’pars en couille comme marineford
[couplet 13 : b-biface]
j’gratte des pages j’vais monter l’coup du siècle, depuis la case départ
on me c-sse du sucre sur l’dos mais mes larmes ont gardé l’goût du sel
ravi d’avoir pensé qu’je ravive le rap français
mais malgré tout ça ce qui me r-ssure: ma vie n’a pas changé
tristesse et mélancolie, finesse et détente au lit
qu’on apprend que vitesse et ivresse se mélangent aux risques
alors j’en pleure de rage, hé
mais voici l’bouquet final avant qu’ma plume n’atteigne la fleur de l’âge
on a peur de s’battre, des rappeurs tenaces
on fuit tous lâchement c’est c’que j’appelle la sueur de lâche
évite de pr-noncer mon nom si vite ma men
j’différencie plus ta bouche ou ton cul tellement tu dis d’la merde
ok, là j’m’acharne oui j’gueule, j’gratte ma rage, middle-kick
on a la dalle, pour nous mc ça veut dire mcchicken
hé, moi et mon crew on est les plus forts
ça fait que moi j’suis l’plus fort des plus forts
hé, j’continuerai pendant qu’ma haine perdure
j’pensais avoir perdu ma peine mais c’est peine perdue
mes tristesses m’inspirent, j’maîtrise les fins sbires
plein d’spleen t’attendent face à b-biface et 1spire
j’suis prisonnier d’ma tête mais j’ai pas d’schizophrénie
est-ce qu’ils ont frissonné, parfois j’me demande : “est-ce qu’ils ont frémi ?”
remballez tout j’hésite à faire mon buzz, hé
ils parlent de boules mais ils ont même pas les couilles d’écrire avec leur cœur
[couplet 14 : s-cap]
eh, l’crime paie ienb’, demande à dj peyo
pas d’être païen, on vient dépouiller tous ces pouilleux
cherche pas d’faille, il faut qu’tu payes
sinon quelques mecs de mon équipe n’hésiteront surement pas à t’fouille hein
rêve de pilote, pas des pavés mais des mercedes
pour l’instant j’pivote sur le pavé et gratte des ltf
deux-trois vers, quatre-cinq ter, ça y est j’suis faya
prêt pour mouiller l’maillot mais tous ces mecs m’énervent
ayou, maya m’a dit : “il faut qu’tu persévères
la cible est à 100 mètres, re-fré faut viser l’caillou
toi, tu délaisses tes rêves, mais rester l’même était ta seule devise, voyou
il faut mailler avant qu’mes dettes s’élèvent
une fois la bombe lancée faudra s’écarter
j’laisse maya pour vous dribbler et la finition c’est corto
[couplet 15 : lasco]
m’en bats les couilles de c’que racontent ces putes, le peura j’ai qu’ça
j’effrite le marron et l’fume, crache sur le daron des stups
on encule tout : plavons et stud, au micro j’excelle
mon stylo j’actionne et j’lâche des bombes comme à ajaccio
fonce-dé comme un joueur de l’ajax ou la lueur de l’avenue
vesqui les couleurs de la bac et les tumeurs de la rue
cousin, le vice nous sélectionne, les keufs farfouillent dans nos téléphones
des bouches-du-rhône jusqu’en corbeil-essonnes
y’a trop longtemps qu’j’ai pas vu la mer
j’vais pas vous la mettre
si j’rigole pas c’est qu’j’ai pas bu -ssez
on traîne nos butins secs, fait un foot à 6 et baise une pute à 7
j’serai pas rentré pour 8, ma mère le sait et ne guette plus la tess par la fenêtre
ils veulent qu’on parle affaires, paris c’est budapest :
les darons d’certains frères sont venus par la mère
j’écris c’texte à 1 heure 33, fumeur d’ganja
tueur dans c’rap, au micro j’suis leur fantasme
j’m’en fous qu’t’aies des sous, j’voulais kisser c-ssie
on aimait le quartier, on s’demandait pas quand se c-sser
les années ont p-ssé, maintenant on s’met des caisses au kessa
on voit les quais s’encaisser, gare aux dékiss, aux c-ssos’
ta vie est coussi coussa, coincé par ton casier, cousin
il faut trouver du taf pour te caser, causer d’une maison cosy
mais le diable est vif, il te tentera avec ses maléfices
après tes -ssedic aux montants -ssez tristes
qui voudrait ma mort ? moi, j’sais ap
j’repeins mes sous avec les mains moites
parle pas business pendant qu’les miens matent
c’est qu’des hypothèses, check ce que tes impôts payent, mec
le repas de nos maîtres pendant qu’tu règles une hypothèque
sec comme le désert
comme le ton qu’adoptent mes potos
comme ma bouche après cette latte de boyco
costauds sont les miens, si tu salis ma seule mère
tu finis sous les marques de nos souliers, mec
[couplet 16 : lesram]
bloqué dans les rues de babylone city
j’rêve de faire des cl-ssiques comme biggie
les caïds sortent le calibre comme fifty
je rallie rhum-whisky, gros blunt comme le roi heenok
les og’s s’additionnent d’ici à washington dc
au quartier les ‘t-sses michtonnent, demande à alison
finis les grecs oasis pomme, faut l’inviter au madison
j’ai des contacts encore plus fous que marilyn monson
mon iphone sonne, c’est surement charlie bronson
j’viens pas d’detroit ni d’compton, mais mes rates-pi cognent
comme la famille johnson, pas d’calibre gomm cogne
j’te promets, comme l’a dit l’ancien
j’préfère être chien que m’voir à l’avenir en chien
pour l’instant j’crée d’la rime en vain
bon taga comme type d’engin
si j’mange un mc au goûter, ça fera qu’un pitre en moins
c’est bavon j’rajoute d’la weed dans l’joint, j’fume le gazon j’savoure
en écoutant des savons lavourds, 310 pour départ
c’est pour ce bas-fonds, la tour
les bars autour desquels j’ai tourné tard, jour et soir si y’a un plavon j’accoure
déjà plus pet-t j’voulais être le patron d’la cour
j’suis vert j’me bute au marron chaque jour
mais j’regrette pas mon parcours
j’regardais oggy & les cafards
t’as vu on a bien poussé, guette mes og’s et mes lascars
ont des bails à revendre
pour un peu d’maille à reprendre, un grand t’c-ssera 2 jambes
sache qu’on va pas se rendre sauf si mama l’demande
[couplet 17 : so’clock]
la clé est en toi, comprends-en les serrures
mon corps emprisonne mon âme, mon sang dans des cellules
bon sang, prends tes gélules, tes p’t-ts propolis, smecta
t’es pas content essaie le lub’, p’t-te sodomie rectale
bref, ici, pour s’soigner, l’hydroponie s’paye cash
oui nos grossistes livrent nos colis d’espagne
weed biologique, sh-t aux olives, nitro sonique, jet-pack
signaux cosmiques, physionomie d’l’esp-ce
facultés psych0m-trices spectrales, tir photonique beta
rimes robotiques, cyborg bionique, x prototype delta
touche ça comme l’hologramme
illusions d’optique, l’eau l’eau crame
dans l’impact du zanpakto aka microphonique bankaï
j’sors d’la soul society qui comporte une senkai
rimes sismiques comme le sol d’haïti
cyclo-phonique j’fais l’taf, fils comme promis j’saigne pas
et comme 2 gros high kick, en kimono j’kickerai l’bail
cycle 1, poto notre pire c4, le niveau d’nos rimes s’écarte
oui c’est l’cas
tu veux frapper fort, essaye au moins d’viser l’cadre
[couplet 18 : moken]
equipe de l’esp-ce, t’écoutes le reste
luciole et moken aka les types de l’est p-ssent
tes bougs se taisent parce qu’on pèse qu’on écrit des 16 d’as
pas d’bruit pendant mon dièse ou seulement des messes b-sses
laisse place : dans mon crew naissent des messies
dans l’tiens les futurs sdf s’t-ssent
md/exta’, ça laisse des serpillières, des esp-ces
dans ton crâne, ça te l’lessive
la mode les resquilles, quelle qu’elle soit
ils pensent que tel tel swag accorde le prestige
j’recherche le vertige, ils essaient d’croire
mais n’ont pas c’qu’le rap exige et foncent dans l’désespoir
[couplet 19 : b-biface]
ils sont stupides et ça depuis qu’la trap existe, mon frère
j’peux pas garder la ligne, j’suis comme un trapéziste obèse
on veut du fric, on veut du chic, épargner l’pire aux mères
être millionnaire, moi j’suis qu’un rappeur noir, j’aurai pas d’prix n0bel
igo, demande à acinorev, au mic y’a rien d’impossible
et j’place un gros big up aux open mics de la [?]
ces grands bâtards qui sont pathétiques au cro-mi
et donc ils rappent, ils sont malades, j’suis atteint d’la wack-mc’s-ophobie
y’a pas d’examen, dès qu’c’est moi c’est des sons samplés
qui t’a dit qu’nous nous ressemblons ? c’est bien c’qui m’semblait
toi, tu penses encore qu’on peut être heureux sans blé
on s’c-sse le dos pour d’l’essence sans plomb, paraît qu’on zone
tous emportés par les consonnes, à part les conso’
qui p-sseraient leurs vies à parler consoles, le décompte sonne
la vie n’est pas rose et elle ne m’a pas fait d’fleur
y’a qu’dans la mort qu’elle s’est offerte aux hommes
[couplet 20 : lpee]
gros, moi je veux un loft à greenwitch
que je payerai en livres grâce à mes big sk!lls
je veux prendre ce qu’on me doit
pour ça faut la détermination de will smith
le répertoire d’un ministre et être plus vicieux qu’un politicien hongrois
toujours sous vrai taga, trop lent pour t’faire d’la place
je suis soûlé de la vibe de mecs qui peps à en soulever la table
je ne souhaite pas signer de contrat je ferai mes propres biftons
oui de beaux millions, mon nom en tête d’un sondage d’opinion
et rien de plus, proposer des textes sans insulte
pas valoriser un luxe particulier
je m’en fous si j’ai des simons ou des sandales aux ieps
ce qui compte c’est les pas que je fais avec vers mon but
je tiendrai même en restant seul car seuls les cons s’usent
c’est pour ça que j’ai été conçu
et rendre fière ma mère
mais au fait vu les thunes que je gratte
je pourrai bien l’emmener se relaxer sur des dunes de sable
lorsque je me serai fait une réput’ de roi
[couplet 21 : lu’cid]
calé dans l’allée j’niaque, j’vois les tards-pé et les années qui p-ssent
j’p-sse chez rie-ma, j’prends un paquet d’pipas, garette-ci, m-sse et puis j’vais aux rimes
j’fais la même chose tous les jours
là où les tours t’en jouent, j’étouffe
j’ai envie d’oublier, cette nuit j’vais vomir
les yeux sont rouges, on est tous rrés-bou
c’est pas la même entre vous et nous : nous, pour les sons, on s’bouge
ça vient ap seul tout, t’es fou
fais l’homme, bats-toi si, comme moi, la vie t’a roué d’coups
ici tout m’dégoûte, tous des fous
ceux qui nous gouvernent, nous les bourges, représentés par des cistes-ra
qui visent les immigrés en disant : “si y’a pas d’sous c’est eux”
qu’on est censé en, virer mais est-ce qu’on serait ici sans eux ?
moi nan en tout cas, donc maman doute pas
on leur prouvera qu’la france c’est nous pas ces trous d’balles
sisi, on sait c’est où qu’on fait ses sous
avec d’la cécé ou d’la sensi’ sous l’501
tu captes négro, faut s’c-sser l’dos, ici t’es rien sans rien
j’fais qu’taffer, faut que j’prenne le train en chemin
j’me battrai, gros, si tu veux maintenant, viens
[couplet 22 : derka]
j’l’aime mais j’en n’ai rien à foutre de pper-ra
les gens veulent le succès mais, gros, y’a rien à tter-gra
c’qui faut c’est des gros sous, du gros flouze, la famille pour pas quer-cra
grosso, le reste on les shoote
trop d’problèmes, j’ai ralenti l’sh-t
autant appuyer sur la gâchette, si j’canne c’est un talent gâché
p’t-être que plus tard le biff j’vais l’ent-sser
les filles les embr-sser et tous les wack mcs les remplacer
ouais j’veux l’butin, des mcs j’en ai vu plein
des non challenges vécu plein, j’veux voir mon soce à dublin
[couplet 23 : m le maudit]
le m rappe comme si c’était les derniers jours de sa vie
où les jeunes grandissent en vain, entre cevi et savon
même si je vais mal et qu’on m’demande : “est-ce que ça va ?”
je réponds “yes”, est-ce que tu captes ?
les fleurs du mal, je les brûle souvent
je récite mes vers savants
circuit du mal où mes reufs virent souvent
ambiance ghetto tah les varsovie
je ne rappe que des faits réels
le reubeu prend l’or
l’combat peu l’emportent, ici on a tous à faire au hall
votre rappeur préféré estropié est trop fake
faites-vous escroquer comme l’a fait raël
on fume du gazon du pur
j’ai la barre quand mes potos approchent du but comme l’a fait raul
peu importe je veux plein d’drogues
le sang du quartier, ne fait que tacher mon linge propre
et si je veux faire doubler mon compte chèques en banque
c’est que faire des sous tonton c’est tentant
[couplet 24 : s-cap]
troisième couplet, j’p-sse la cinquième, carnivore
c’est pour l’19 et pour vingtième, paris nord
on t’uet, prends mon iep
la concurrence en miettes, j’la graille en un tiep maximum
frappe de ballack
mc, tu peux te mettre en plein dans ma course de vitesse, je m’en bats la queue
les couilles plus grosses que le ventre, que le …
avec le vent, regardez devant, comme un machin xxx
tous ces rappeurs divins j’attends juste qu’ils se pendent et je m’arrache
ouais ça fume pas d’pilon naze, tous nos ter ils sont polénisés du gros taga qui grille ta go même si elle vient d’polynésie
ça va flancher, j’prends les commandes, mets ta ceinture
ltf, lpp : l’avenir, tes mcs s’font avalancher
j’refais la peinture de c’rap français qui vieillit
nouvelle génération, on vise l’élite, pas valenciennes
demande à lasco, appelle pas les secours
j’me fais un ‘loss quand, au loxam, zaky ouvre le score
arrête tes salades, amène le flouze
j’vois déjà ltf sur la cover journal d’un de rap
me parle pas d’game, j’fume toutes ces putes mais elles jouent mal de base
moi j’serai l’plus riche des anciens pauvres à la jamel debbouze
[couplet 25 : lasco]
les poches remplies, il est trop g mon jean
l’quartier c’est jumanji
les charos gardent les crocs même s’ils ont déjà mangé
haché mon gars, équipé comme un g.i. joe
déter comme un témoin d’jéhovah
l’été on va oublier les promesses qu’on s’était faites
on part sur des plages de ve-rê
est-ce que tu captes le se-diè ?
on p-sse toute l’année au taf et puis on clamse cond-mné par le regret
j’suis pas la relève
c’est lasco’mic, j’écris de meilleurs textes quand j’pense aux larmes qui squattent les yeux d’ma re-mè
j’ai grandi aux lilas, j’connais ses caves et ses tours
tu veux nous canner, c’est die comme un feukeu qu’avoue ses torts
fais fais fais gaffe où ça traîne, fais fais fais gaffe où ça tire
faut faut d’la came et c’est tout, si tu voudrais calmer mes gars
et dans 10 ans j’aurai quitté les quartiers malfamés
j’aurai baisé 2000 feumeu, dont 100 milfs au moins
mais qu’est-ce que j’racave ?
j’suis tous les jours au quartier
à 2 lattes d’être éclaté, à 3 grammes de la gardav’
ils veulent que t’obtempères, mais ce keuf n’est ap ton père
t’aimes pas leurs matraques et leur justice de merde t’as jamais opté pour
donc tu vas prendre 100 grammes quand ton daron tousse dans la nuit
et tu comprends qu’les fleurs du mal et leurs épines poussent dans la street
dur de rêver quand t’as plus pris du ferme que l’avion
j’te parle d’espoir, mes rimes gravées sur les fines ailes d’un papillon
nike air trouées sur l’gravillon, moi c’est coste-la et pas vuitton
tu cherches d’la street cred j’te nique ta mère devant mon pavillon, 2.6
[couplet 26 : lesram]
jamais hs, au qg on n’a pas fait la sieste
faut du blé, on est tous occupé à gratter sa pièce
on veut un gros budget, ça y’est ça presse
presque tous les gars d’chez moi vendent du sbar et d’la cesse
dans l’but de se barrer d’la tess
tu gères tes affaires devant ton bloc
ce sera le calvaire quand ton proc’
t’annoncera ta peine, il faudra pas faire dans ton froc
en plus tu rates les cours
et, quand t’y es, t’écoutes pas t’es sourd
t’apprends plus au bas des tours
j’me vois bien faire des allers-retours
entre babylone-washington
à 50 piges avec une racli comme jackie brown
les keu-fli m’foutent la haine
quand je pense à mes gars qui dorment à fleury ou à fresnes
maintenant tu sais la te-stree où ça mène
dehors les rates-pi s’forment, teu-shi sous la semelle
on veut fe-bi toute la semaine
plus les chiffres s’additionnent plus y’a de chance que les bleus s’amènent
j’suis pas au maximum, eh poto j’suis mieux qu’ça même
[couplet 27 : lpee]
textile ldnp, paire de nb
md, md, md, attends l’plan, on s’fait fric facile et argent simple
lt lt lt ltf, ma bande, ma clique, ma fierté
j’roule un sbar dans l’20
les murs des quartiers jaunissent mais pas d’quoi s’en plaindre
par contre, même de loin, j’vois tes potes, sont pas tous réglo
la ce-fran nous a tourné l’dos
donc on a mis des coups d’épaules
les hommes seront jamais tous réglo, j’ai l’blues frérot
seul sous l’préau, j’vois dieu qui pleure
donc j’ouvre ma bouteille et verse une larme pour mes khos
gros, j’pilote depuis l’aube
mais mon enthousiasme se l-sse, me voyant accroché à un pilon et un pilonne
le temps devient vite long, m’faut des biftons
nique ton vuitton, j’veux du jay scott et cdg sur mon p’t-t dos
oui kho, faut du bif au fond des poches
avant d’entendre le douzième son des cloches
sombre époque gros, aujourd’hui j’me lève tard
j’trouve pas d’clope et une puterie dans l’bus
j’ai besoin d’une vie en plus, putain
lt putain d’f pour la grünt, roule la skunk
[couplet 28 : derka]
chez toi c’est dar, gros, chez moi c’est dur
toujours avec les couche-tard, vesqui les endroits tah l’placard
7.5., 19ème, sale bâtard
combien d’fois j’vais t’répéter ? c’est les biles-dé qui ont pas d’âme
j’en n’ai rien à battre, mon négro
si tu m’prends pour un bouffon
j’ai un bon fond mais j’vais t’la mettre au fond
ici s’achète ou pas la c
j’arrive en rer pour repartir en féfé
putain, j’serai vitres blindées, portes blindées, dans ma rr
mais pour l’instant on vient à 10 dans l’anniversaire
guère, avec mon équipe j’pars en guerre
j’roule mon ter, pas d’amphet’, j’ai des connexions jusqu’à nanterre
tu crois qu’j’suis tout pet-t ?
négro là, j’suis avec mes khros si t’as un problème on le règle tout de suite
dans 5 ans, aussi dangereux que ferrara
on va me téma comme si je débarque dans le four en roue
zinc, va t’faire foutre y’a pas de c-sse-dédi j’te dis
vu qu’j’ai tué tous les mc’s, j’ai le fourreau rouge
plus d’respect pour toi, j’m’en bats les ferrero
négro, j’veux m’pavaner à bord d’ma ferrari (salope)
[couplet 29 : moken]
sprite pilon, l1/triangle aka le strike
j’vois les presque-mcs bég-yer, le mic
m’a réveillé, moi j’ai payé le price
pour m’y essayer
ça y est, j’serai le mighty moken que vous préfériez
on vous a laissé nier
seul objectif : les saigner, comme hyde
et que vous n’voyez qu’jehkyl enseigner
j’suis sur ma lancée lié à mes frères, mon crew déffraie
la chronique, effraie l’accro, nique les faibles en ces lieux
ils finiront sous mes souliers
comme la conserve au fond du sellier
la souillure nettoyée par le concierge, la porte enfoncée par le bélier
comme le dernier rappeur employé dans un concert
leurs sons ne concernent personne
quand ils kickent, nos yeux sont fermés
ils nous consternent, il faut qu’le tel sonne, pull up
changer d’mc c’est facile de cerner les cons
comment peuvent-ils fermer les yeux sur la fierté des sons
mcs du-per, blablatent, s’prennent pour lemsy hayce
mais sont comme tenshinhan contre super saiyan
nombreux sont les wacks qui s’y croient, tu sais quoi ?
face à eux, en moins nombreux sont les watts qui s’accroissent
le courant n’p-sse pas, ces mecs ont l’seum, eh
on se l’fait si cette grande pét-sse parle
ils seront pas big mais sean penn
leur seule peine, pas dans les temps ça m’gave
retourne au solfège t’as pas l’gab’
[improvisation : lu’cid]
qui prend ça ?
ok y’a personne donc tu vas gober mes litchis
on est chez pichi, j’bois l’élixir
les teurs-inspec et les keufs inspectent
les drogués en boîte font aussi peur qu’un spectre
nous, on a dans l’verre 3 glaçons, dans l’blunt 5 têtes
ça s’p-sse à fond pour la grünt 27
tu connais le l.u., en impro, trop d’flow, c’est l’déluge
la fenêtre était fermée et j’suis p-ssé par l’velux
[couplet 30 : lasco]
j’envoie des rimes de fou
si y’a bagarre j’te fais un film de boules
les potos s’lancent dans le biz de schnouff
survêtements, comme équipes de foot
la vie est une pute sauf qu’elle p-sse debout
pense à la tombe, on va tous mettre un switch, à croire qu’on vise le trou
tu veux vivre le sou, ils vont t’la mettre pour de cacahuètes
dans mon cocon, j’guette le bon moment pour voir la concu’ uet
ecoute-les fanfaronner, tu veux la fouffe à rooney ?
faudra la carte bleue qui peut payer le féfé re-noi
on joue à fifa khaleb, voilà c’que crée mon zoo
à 4 dans une peugeot avec du sh-t qu’on peut cramer zen
et ça p-sse crème, on zone
enfoirés d’ients-ients, j’fais que des chromes aux zins
c’est dans nos chromosomes
[couplet 31 : s-cap]
juste un freestyle pour dire à tes rappeurs qu’j’suis pas mort
agite la vapeur, ltf n’a pas peur de tes rapports
j’viens opérer sans complication, j’fais tout dans la justesse
et vu qu’y’a pas d’justice, ben, j’blinde le ter pour que l’g’s tousse
ouais, j’les gifle tous
complexé parce qu’ltf vit c’que t’arrives pas à vivre, couz
même si parfois j’ai fait l’con et c’est gênant
mais plus la bouteille descend et plus les effets montent, c’est l’discours
j’pète untel, on met la seconde, on pète un thème
pendant qu’tu t’demandes si t’es chaud
mais avec des “si”… on refait pas l’monde, on refait un rêve
donc mets d’la skunk et sers un verre
tuer l’rap, il faut qu’on y retourne
finalement gédéon est élégant, hein ?
déconseillé pour les effets secondaires à tous les bambins
j’te l’ai déjà dit, gars, j’veux la terre
j’ai flairé ton vice, là où traînait ton fils donc t’avise pas d’me la faire
ils s’croient à l’abri mais t’en fais pas
une fois qu’morphée les aura dans ses bras
ils s’rappelleront, qu’d’en-haut, le faucon vise tout
véritable vendetta, d’cambrai à gambetta
c’est l’19ème, on vend de tout et sache que notre potion elle nique tout
[couplet 32 : b-biface]
pour commencer, j’trouve de l’inspiration en marchant l’soir
on s’endort sur la plage, évidemment qu’on s’fait réveiller par le marchand d’sable
j’travaille mes textes, j’ai foi ça suffira
j’veux pas me faire cataloguer comme un noir de plus qui rappe
on a la dalle, on croit plus tchi, on croit qu’le rap ça suffira
ça m’étonne pas qu’on boive du sh-t, dans 10 ans qu’on fume du sky
j’m’en bats les couilles qu’t’écoute du kool g rap ou bien qu’t’écoutes du rohff
on vient parfumer comme un clou d’girofle, les monter comme un cou d’girafe
pénible, franchement
j’crois pas en dieu, pas d’pénitence, nan
dans mon cœur, y’a ni plaie ni pans-m-nt
j’en ai des blessures, j’en suis déçu
les mcs c’est comme la terre : j’ai toujours garder un pied sur
j’vois ceux qui saouls saignent, merci à ceux qui soutiennent
au-dessus d’toi, ouais, des gros mythos, voilà c’que j’vois sous l’ciel
des vrais potes ? ah… j’vois qu’des pédés
quand t’as mal y’aura personne mais pour un joint t’entendras : “p2”
la vérité, sans ma p-ssion j’serais qu’un big merde
la vérité, sans ma p-ssion j’tiendrai pas 10 mètres
conscient que j’vais pas percer avec cette mixtape
conscient que j’vais pas bercer avec cette tristesse
ma respi’ est insuffisante
j’parle de mon cœur et pourtant j’ai pas su fuir xxx
t’sais pas sur quoi tu peux tomber, c’est comme une boite de chocolats
un jour j’ai voulu tout lâcher mais bon j’aime trop ces gros connards
pour l’instant j’suis en vie mais c’est vrai qu’un jour j’partirai
j’suis pas tous ces rappeurs, nan j’représenterai mon quartier
ça gratte et pose des textes
guette pas les go, les belles meufs
moi j’vois des pauvres, des mères seules
j’suis pas les autres, j’suis personne
[couplet 33 : m le maudit]
1.9. zone, un blunt, un reuf zone
un beurre s’pose, un keuf cause, un meurtre
j’oublie ma peine dans lignes ou dans corps sveltes
le décors s’corse, faut qu’je score, en hiver j’suis en north face
k!llah comme ghostface
les sk!lls tah k!ll bill, j’ai les images comme scorsese
pendant qu’ma mère, t’entends
amère d’entendre tout ma peine d’enfant
j’me défrac’, mamen…
pendant qu’ma mère, t’entends
amère d’entendre tout ma peine d’enfant
j’me défrac’, mamen le texte, l’ensemble, se démarque
j’amène ce 16 tranchant, han
on performe bientôt, ma team s’crédite
scret-di, hyper fort, ils m’détestent comme martin shkreli
jeune seigneur, le feu s’crée quand les miens posent
ici pour être les yeurmés et rien d’autre
[couplet 34 : lu’cid]
j’chevauche pegase comme seiya
quand j’ai smoké la george weah
la prod démarre, j’me lance corps et âme, j’découpe ça comme béa
j’ai l’oreille à dewey, j’sais bien l’faire j’suis doué
ma bouche : un glock mé-ar, ram-sse les douilles et suce mon troisième doigt
wesh, les sa-sa, h-llo, moi c’est lu’
toujours sous te-shi ou sous de-wee, sous mielleux ou sous l1
j’dis oui et jamais non quand mes bons m’tendent le ter
dans la défonce, j’sens qu’j’me perds
mais pourtant j’sens qu’j’peux l’faire
ouais ltf j’sens qu’j’vais graver l’nom, j’sens qu’j’peux l’faire
chaque membre va gagner son cachet, son respect
grâce à des sons mais ça c’est long, on l’sait
on s’met pas la pression, on prend l’temps d’le faire
car la vie c’est physique, comme le foot en angleterre
ouais, j’peux pas rater mon coup
même si j’suis pas l’plus à plaindre
la poisse a marqué mon cou
donc si j’croise la chance autour du sien, j’attache la sangle, je serre
car cette pute m’appelle plus, qu’ici j’suis sans repère
sors un pur, p-sse-le vite, faut qu’j’f-sse le vide
j’souris pas, j’suis pas serein pour demain, les angles se ferment
[couplet 35 : so’clock]
j’ai déjà songé des rêves exquis
mais quelle honte cette cervelle qui
est plus défoncée que servietsky
tout dépendra d’mon taf, pas d’montage falsch
j’monte à cheval
mais pour descendre d’la montagne, j’me sers : vêt’, skis
scred comme un espion, frère pose moins d’questions, je les vesqui
c’est souvent que des meskines
marie jeanne comme thérapeute, animal comme prédateur
délateur, j’bastonne tes rappeurs qui mes sk!lls
oui, tes acteurs qui veulent d’l’estime
rédacteurs, dreament de prestige
réacteur fixe de f6
t’es pris de vertige, j’ai pris l’rre-ve d’tize
j’veux pas d’tes vendus qui quittent les lieux et qui s’revêtissent
trop d’bêtises dans leurs 24
trop d’vieille weed dans leurs joints d’came
trop d’vieille tize dans leurs vins d’cave
j’vais en boire dans l’saint graal avec des grappes de raisins comme les incas
ils pètent un câble, en panne de réseau, moi mes ‘zins captent
que des 20 grammes d’herbe bien gr-sse
j’m’éteins l’crâne, y’a pas de raison qu’j’reste intact
instable, batte de résine car le désordre s’installe
cap sur les îles, j’tiens l’cap
car je désire plein d’cash
car j’ai plein d’cartes, plein d’cartes au trésor
et l’orage ne m’arrête
mon navire résistera au raz-de-marée
il aura deux mats raides
et j’tomberai pas, même des piranhas aux rats de marais
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