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grünt #11 - grünt lyrics

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[couplet 1 : georgio]
les ados rêvent de paquebots mais c’est rare qu’on rafle l’oseille
pauvre dans l’apparence, enchaîne série d’abdomens
achète du ralph lauren, un peu d’poliakov et j’m’évade
pas d’maybach, c’est pas trop hardcore
j’préfère ärsenik, les polos lacoste
avec les femmes j’ai pas trop la côte
pas grave, j’ai fais un tas de choix
comme br-ssens, dis leur bazoo, c’est les potos d’abord
si tu m’trahis, j’te pardonne pas, j’suis pas fou et con
t’auras fais ton temps mais j’coupe les ponts
j’pense pas qu’les clodos m’adorent
on s’en fout des secondes
c’qui fait mal c’est quand l’p-ssé surgit
l’rap j’suis fou d’lui et c’est pas d’sa faute
si on fait qu’se frapper sous tise
entre schlags et sous-fifres
j’tourne en rond comme la bac dans le tiek’s
j’veux pas quitter paris, j’veux juste un appart dans le 16
entre nous y’a pas d’entraide, le problème
c’est que j’dors plus et qu’les rêves j’ai peur d’en faire
en plus j’ai pas attendu qu’mes parents crèvent pour pleurer
j’suis écœuré quand ma tête est en paix
mon cœur et mes couilles partent en guerre

[couplet 2: 2-zer]
j’me sens sale quand je cède à mes plus sombres désirs
ici, les gens se trompent et dérivent
car c’est le vice qui comble les vides
et le temps p-sse, ouais, je peux te dire
que je veux le t-tre d’innovateur, moi, sous beuh
je rime avant qu’le feu se vide, faut qu’on m’idolâtre
j’évite les mythomanes, ils perdent des kilogrammes
à force de nous envier et de mendier, c’est immoral
j’prends ça à la rigolade, vu que ces psychopathes
disent de la merde, microphone en guise de vibrom-sseur
j’ai ce sentiment de faire mauvaise impression
mais pourtant pour qu’j’f-sse de la merde
faudrait droguer l’ingé’ son
j’aime frac-sser la rime et saccager paris, j’vais
pas p-sser ma vie à me poser pleins d’questions
mais je sais que je suis l’un des meilleurs
tous les mecs qui me suivent, flinguent les haters
pour cramer tous tes mensonges
y’a même pas besoin d’un détecteur
comme d’habitude j’remue le couteau dans la plaie
trop de flow, j’baise des tas de tes-pu sous l’eau, en apnée

[couplet 3: pheno cryx]
la poisse me hante quand la chance me manque
si j’suis pauvre je braque une banque
ramene ta bande dans ma planque
y’a d’la blanche, y’a d’la plante
la légende j’prend gent-gent-ar
comme un gen-gendarme, j’ai mon arme
ma tante gère ton ron-da pour avoir les fafs, normal
j’jete mon sac quand j’rentre chez moi
j’ai eu mon bac j’sais pas pourquoi
j’viens d’la où mes profs n’iront pas, nieront pas
que du sale en moi, grosse casquette à l’endroit
j’suis pas la mode, gros, c’est elle qui suit mes endroits
dans le film troie, j’peux être qu’achille
si j’étais un pays, j’serais la chine
trop technique, f-ck le brazil
chez nous c’est pas les femmes qui font la cuisine
t’as jamais vu mon slogan, j’maitrise le flow comme un volant
quand t’as d’la peu-fra, les négros deviennent collant
j’brille comme mon schl-ss, négro, t’as rien d’innovant
f-ck le présent, on s’reverra dans 10 ans
dans 10 ans, j’aurais des femmes, une terre, un état
comme moïse ouvre la mer
j’ouvre les flammes comme un sheïtan

[couplet 4: l’animal]
les conseils les moins précis sont les plus précipités
fumer un joint, ça fait du bien, fumer une meuf, ça fait pitié
ouais, ouais, la vie rose comme du pq
leur morale j’me torche avec
donne un quart de ton salaire et la porsche qui va avec
entre la main et l’cendrier, ma main fait la navette
la mannschaft, on vise dans le mille
ramène une pomme, une arbalète
une console et deux manettes que la nuit soit plus rapide
des m-ssas et de la garett’, des canettes de chez rachid
rageant, quand pas d’argent mais, après l’orage, beau temps
des potos, j’en ai beaucoup alors ça fera du boucan
si t’es comme moi, tu comprends, si t’es maso, t’es content
tu perds tes dents après ce couplet tu peux plus manger croquant
les pet-ts de paris qui aiment baiser les lois, monter sur les toits
ou descendre dans l’parking, le résultat sera le même :
un oinj de pollen une canette de coca
candidat à la princ-p-uté d’la ville comme les mecs du 1-1-3
le monde tourne à l’envers mais j’ai la cervelle à l’endroit
c’est la rue qui m’emploie, le vent sur mon 33
on s’aimera et après, la pillave comme seul remède
j’appelle mon soss arcel pour une soirée jack daniels
alors buvons, festoyons jusqu’à l’épuis-m-nt
attention à l’ascension d’mes garnements
imminente et rapide, musicothérapie
ils sont bons qu’a rapper, racler pour des raclis
c’est des pédales, yeuf et garette-ci
j’fume avec pégase et yeuk
au 18e étage, j’ai tout baisé, j’avais pas l’âge
7-5 capitale, ouais ouais, y’a d’la came
des vils-ci dans les parages du lobby en dépannage
la vie, c’est une étape, faut faire un bon démarrage
rdv à l’arrivée pour le vol à l’étalage de l’année
celui qui nous refera
j’avais faim j’ai sauté le repas, j’ai mangé le refrain
fais une photo, où je tape la pose
tah les anciens avec mon joint
on grandit vite parce que ça nous va bien
du 14eme, j’suis toujours dans mon coin
ou pas loin vers les quartiers voisins
nous, on bosse, demande à sélin, sous un soleil d’hiver
j’ai mis une p’t-te paire de lunettes vertes
nique sa mère c’est l’animal, j’fume de la verte ou du taga
les mc’s, on les tab-sse, poto

[couplet 5: nekfeu]
on vient reprendre le taff que des saletés s’approprient
j’aime le rap, moi, je m’en tape des sapes d’a$ap rocky
j’suis pas un mec à nike, moi, j’suis un mec à meufs
j’roule des mécaniques avec mes canailles
pet-t bisou dans l’cou et les ‘tag-sses gémissent
eux, ils baisent des miss dont le cl-to’ fait la taille d’un pénis
c’est pour mes muslims, mes feujs et mes catho’
qui pé-ra le soir, tu ne connais pas, gros
on apprécie l’ancienne école et les sciences citeuses
ambiance pestilentielle comme un pet silencieux
c’est notre p-ssion donc on a mis des loves
la chienne est la meilleure amie de l’homme
ça rappe h24, mes collègues sont épuisants
(on élargit le réseau) donc les connexions sont puissantes
cousin, ça gère la pub, cheval de troie pour faire la une
tu baves ? j’ai vu ta mère la pute racoler sous des buissons

[couplet 6: say]
ok, c’est sus-vers qu’enclenche le processus vers l’ascension
au lieu d’cer-su, les frères, vous devriez tous faire attention
chouf, mec, la tension monte à chaque apparition
ça devient plus foulek comme une russe roulette
gare aux bombes
gros, c’est tristan tzara, j’suis triste quand ça rappe mal
dédicace à tous mes bicots, juifs, bambaras, man
qui savent faire la maille et qui n’aiment pas qu’on les dévisage
en gros, tous les mecs qui s’tapent tah la night
fils, sache qu’à la base on est pas des salauds
c’est juste le goût dans notre bouche qui est salé
donc on s’laisse aller, on vit ça à l’arrache
on est devenu des mecs tout bizarres
des prototypes xxx
tu joues les mauvais garçons, espèce de pédé
mais devant mon avance y’aura plus personne pour t’aider
gros, c’est automatique, la rime hors pair
provoque chez toi des dégâts post-traumatiques
poste sur ma clique, breh, on t’dépose sur l’maquis

[couplet 7: framal]
j’ai le mic dans la paume, des grosses phases dans la peau
là, si t’attends ta dose, signé framal quand ta go
a son biberon à son pt-t dèj, trop d’auditions au poste
des missions en bande, j’donne mon opinion à l’opinel
check mes phases je t’étale des vrais versets crades
et t’es pas né, moi, c’est framal, j’ai des tas de techniques
mon talent t’épate, le rap c’est ma life et t’es pas prêt
j’prends ta femme pour nettoyer mes meubles
déjà en primaire ça parlait d’moi dans les toilettes des meufs

[couplet 8: tino]
les temps changent, malheureus-m-nt, les gens aussi
j’la baise, elle a pas ses règles, elle est pourtant en sang sur me
trop d’pépins, j’avais la pèche, j’ai bouffé l’noyeau
en sueur parce que y’a pas qu’à la piscine
qu’on mouille le maillot
c’est quoi les bili-bails ? tu comptes cer-per comme aç ?
non, l’amour c’est pas gratuit, demande à ces chères conn-sses
paré pour l’décollage, une teille de zubrow, plus d’lycée
j’suis sous l’porche, nique sa mère, j’rendais fou l’prof
tu vois l’délire ou pas ? les banques, c’est démodé
j’suis pour paris mais c’est la crise, faut braquer les emirs au parc
plus l’temps que j’baraude, tout s’répète, j’suis perplexe
les reflexes du jardinier : tu m’plantes, je t’arrose
j’fume tant d’garrots mais je l’ai pas au bras
tu dis être sombre comme l’ombre du baobab
on t’croise toujours tout pâle au bar
elles sont toutes dans l’ciel, ici bas, y’a pas d’star
et parce qu’y a gosses, les tes-pu goûtent ton s-xe
loin d’être un vrai, ta mère aurait dû faire une fausse couche
en plus, tu pues la merde
la vie d’mon derche, t’es pire qu’une grosse mouche
pas du genre à crier au secours sur l’capot des keufs
ton mec a pas d’cul
ils t’payent des keus qui coûtent la peau des seufs
bande de sacrées putes avec vos sales réput’s
on vous court pas après, on court plutôt quand ça crie plus
ouais, ici, la bac p-sse mais ça p-sse pas l’bac
parle pas, p-ssage à tabac pour un malba, on n’oublie pas
seul ton hiv s’avoue au card-pla
la concurrence se brise mais s’répare pas, compte pas sur cargl-ss
wesh, daymolition, welcome, listen
les meufs, c’est toutes les mêmes
il m’en faut une ni conne ni cheum

[couplet 9: salim]
a présent, on est dans l’futur, personne peut nous dép-sser
j’te parle de vue quand j’te dis qu’personne veut la voir b.a.c
depuis la naissance, on a les crocs car plus d’unité
peut-être pour ça qu’aux appels à l’aide les potes décrochent pas
la monnaie a plus de charme qu’eva mendes
on va s’foutre le rap en groupe
notre album s’appellera gang bang
on veut l’million tah les rolling stones
le bruit s’habille en écho lorsque les xxx
punchline sur punchline
pourtant les vues sur youtube n’augmentent pas
entre les juifs et hitler, y’avait de l’eau dans l’gaz
woop ! woop ! y’a les keufs pas meek mill
le crime paie, armé d’un mic, les b-tches j’k!lle
on a les nerfs, khoya
si un keuf canne, logiquement, xxx
j’ai dit une phrase à double sens, merde
j’suis pas un élève : usain bolt, j’fais cent mètres

[couplet 10: lim-sa]
j’aime pas les beurettes donc faut qu’ces pouffi-sses m’entendent
y’a qu’dans aladin que t’en verras une kiffer sur un mendiant
y’a plus d’respect entre les daronnes, les pet-tes d’seize piges
normal que les pet-tes fesses clean
se prennent pour britney spears
de nos jours, les vrais se comptent sur les doigts d’un amputé
poto, j’traîne pas au marais mais pourtant j’vois qu’des enculés
y’a qu’des bonhommes au cro-mi, pas d’bobo qu’on lobotomise
et quand tu braques, il t’manque une case prison
comme au monopoly
bah ouais, ils sont graves content quand l’arabe s’tait
j’suis un arabe que tu comprends pas donc j’suis un arabe’strait
ton maillot est fabriqué en chine
tes mythos faut pas qu’on y croit
j’sais plus qui est qui, comme un schizophrène devant son miroir
on traîne qu’avec des faux, on est même habillé en falsh
même les yeux dans le dos, poto, j’vois la réalité en face
j’répète, faut tej’ les faux comme l’om doit tej’ gignac
dans ma ville y’a qu’des tacleurs
ma sœur, mets tes protège-tibias

[couplet 11: walaz]
le morceau n’est qu’un remix, y’a aucune parodie
on s’écarte de l’enfer comme les dents d’vanessa paradis
averse de punchline, sortez vos parapluies
genre t’as connu rap line dans la star academy
j’ai fait mon chemin un peu dans l’noir comme ray charles
j’taffe l’jour pour conclure que j’finirai dans…
feu de ouf, t’as le seum de nos h-ssoul
si tu veux la guerre, j’la fais
appelle-moi walaz m-ssoud
j’suis d’humeur matinale, tous les jours j’me ve-le tôt
xxx une fois que j’ai fait le dos
toujours un jaloux qui parle sur mon dos
et si j’connais le succès, y’en aura bien sûrement d’autres

[couplet 12: alpha wann]
pourquoi tu parles si t’as sucé tel et tel chibre ?
faire de la belle zik est exigé, dommage
que ton rappeur fétiche ne f-sse que réciter le jt
y’en a qui lèchent bien l’fion, nous, on perce les cœurs
j’fais plein d’sons car faut faire des textes avant d’faire des buzz
j’représente les peuls et les bons humains
moi j’suis un ex-expendable
j’ai mes connexions dans les bas-fonds d’dublin
jusqu’au staples center, c’est là où joue kobe bryant
comme lui, j’dois briller pour sortir mes frères de la noyade
chaque jour, le doute m’oblige à taffer comme un chien
j’ai pas d’pouf mobile, j’veux pas être le king de ma ville
juste alpha wann j’trouve ça plus stylé
visualise-moi, toute la nuit durant, me triturant ligne par ligne
j’suis pas une pet-te frappe mais, dès six heures, j’suis fini
enfoiré, j’ai des switcheurs, des zig-zag, des phillies

[couplet 13: sheldon]
rien qu’mes bougs s’agitent que quand ils touchent de la verte
gars, j’ai des trous, j’navigue entre le gouffre et l’rap frais
j’fais des tour d’magie, ils font des tour d’la ville
pour d’la weed, j’tourne la vis pour qu’ils me doutent la paix
quoi ? tout cela paie, du coup, j’ai grave d’la rime
traîne qu’avec des asthmatiques apatrides pour te la mettre
mais wesh, on s’exporte, laisse les trimer comme des s-x toys
toujours dans l’même sens
pour se faire gifler par les mêmes porcs
les frères dorment tous sournois comme la douceur de a corde
souple, les corps souffrent morts saouls
j’attends que les portes s’ouvrent
puis j’ai pas envie d’marcher devant
sache qu’on boit pas dans l’même verre si t’as craché dedans
même si t’as taffé, je sens que tu vas caner, le temps
a parler, à blabater sur mes frères au lieu d’garder le rang

[couplet 14 : 2-zer]
nique le système carcéral, j’ai pris flemme de p-sser àl
je préféré les décibels et puis les péritels des caméras
ne m’colle pas d’étiquette, j’bicrave des citernes de came, hélas
j’baise les fliquettes, et vi-ser des criquets de chaque tier-quar
nous allons nous équiper comme les pet-ts mecs des favelas
le ballon, je l’ai esquivé, j’ai fait vibrer des tas d’pét-sses
wesh kaf-ss ? moi, j’froisse des spliffs
la poisse m’esquive, j’suis la poussière dans l’mauvais œil
tous les yeux m’guettent, à croire qu’je m’exhibe
bandes de sales vermines
que pourrez-vous faire quand j’aurai l’seum ? nada !
ça va trouer des shnecks et puis clouer des becs
t’es dégoûté, t’es dèf, venez goûter mes textes
allez, courez les mecs, ça va couper des têtes
tout est prétexte à jouer les chefs, ouais, masquez vos pulsions
j’viens pas rouler des pelles
dans l’trou de tes fesses, j’fais ma révolution
ouais, mate l’élocution, t’es un pet-t mytho si t’oses dire
qu’on est pas des pros du son, moi, j’te critique au micro, pet-t
j’vais pas m’défiler, méfiez-vous, faut pas m’défier
j’ai ves-qui les cours pour des filles, des sous, et des billets pourpres

[couplet 15: lomepal]
rev’là le singe hurleur maniaque, vu
toujours obscur et grognon
je laisse mon ombre occuper vos pions
loin devant j’opère comme les tueurs d’mafia russe
d’humeur glaciale, j’tue sans aucune émotion
mais ma vie a un goût de houblon, j’ai un joujou sous l’blouson
je shoote tout c’qui bouge pour pouvoir être toujours bon
2fingz prend l’mic, juste des rimes qui frappent
nan, on change pas une équipe qui couche tout le monde

[couplet 16: georgio]
j’sors de ma douche mais, merde, ouais, c’est trop nocif
les haines que j’ai quand j’sors d’une douche froide, alléluia
quand certains s’plaignent de leur maman au ciel
moi, j’le fais pour des coupures edf et l’chauffe-eau vide
alors que j’ai qu’des couplets crades
comme la bouche de la plus belle femme
qui suce une bite pour une dose de crack
caché au fond d’un survet nike
mais que fait la police ? j’me l’demande et j’vois
les pet-ts du tier-quar qui s’alcoolisent, qui arrachent ton sac
comme on aurait pu le faire en cl-sse de 4ème
pour ces bulles d’air, ouais, qu’on rêvait d’avoir
en bas d’une barre d’immeubles
les cheveux aussi courts qule destin d’hamza
qu’est-ce qu’on a pu lâcher des larmes
et des vraies quand on était seuls
pendant qu’les salopes qui baisaient
parlaient que de lui dans leur pseudo msn
y’a des soirs où j’ai pensé à partir
ma mère comprenait pas ma souffrance
alors souvent, ouais, j’me vengeais dans la nuit
on s’c-sse la voix en guise de sos, le sheitan
a niqué mes valeurs familiales et j’me dis qu’ça ira
pour l’instant faut faire avec, j’ai juste dû jeter mes rêves
comme mes habits crades dans une rue sombre de stalingrad
où l’amour et la p-ssion n’ont jamais montré l’bout du nez
car l’argent fait pas l’bonheur
mais pas d’bonheur sans s’foutu blé
toujours les mêmes dictons qui nous montent à la tête
ouais, c’est triste, ma caille
si à 20 ans t’as toujours des envies de braquage

[couplet 17 : l’animal]
anonyme comme zorro, complice muet comme fernando
comme du bon vin, c’est dans la cave que l’projet fermente, gros
habillés à l’envers du slip au manteau
comme une putain qui demande à chard-clo si l’hiver tient chaud
nouveau maillot taché, j’suis vert comme un martien
ou comme ce machin malsain que j’consomme parfois l’matin
et c’est ça qui m’atteint, pas les critiques des rageux
que j’déglingue et momifie comme le scoot à martin
rime au marteau piqueur dans la rue, après l’pan
tu vas rejoindre peter dans l’monde des enfants perdus
sample de jazz, percu, j’suis perché, je m’y suis cru
cracheur de feu au ci-ci-ci-circus
on veux baiser l’circuit, éponger nos dettes
difficile sous la pluie, finir pauvre et honnête
c’est sec comme un biscuit mais ça paye au long terme
dans l’tunnel de l’effort j’aperçois la lanterne
du bonheur, du bonheur, c’est l’animal, poto
tu veux m’baise, faudra t’lever d’bonne heure
equipe de charbonneurs, milmo
areno, on les baisera, gros

[couplet 18: nekfeu]
combien de corps recroquevillés cèdent sous le sort
pendant qu’des hordes de propriétaires touchent de l’or
tu dis que j’ai tort, que notre vie est belle, regarde dehors
sans t’esquiver, frère, j’te parle de morts pour des billets verts
pendant qu’on sort pour s’ennuyer ferme, à crier fort
la nuit éclaire les pauvres qui dorment sous un pilier de fer
imbibés de bière, qui se traînent parmi la p-sse des clebs
donc quand je fais la fête, j’leur jette une pet-te quant-té d’pièces
on est impliqués, merde, j’peux pas m’incliner même
si l’état sème le doute, que toute tentative est vaine
on rentre dans c’vivier d’dettes, on fantalise l’échec
on rentre dans ce viviers terne, ils parlent d’émeutes
je n’vois qu’des bleus qui vandalisent des êtres
le mal, c’est eux, la faim dans l’monde c’est pas une idée d’ken
j’connais pas la suite, t’inquiète pas, mec, j’uis un génie
donc j’enchaîne tranquillement, f-ck tous les ingénus
j’en ai rien à foutre, l’ingé mue quand j’pose ce putain d’truc
faut qu’ça enchaîne le mic, qu’on f-sse tourner les choses
rien à foutre, mon pote, j’balance une dose, écoute la prose

[couplet 19 : say]
j’te dis même pas bats les pattes mais n’mets pas les ieps
dans mon tiek’s où on rit dans la rue
mais où rudes sont les balayettes
je m’exprime au clair de lune quand les mc’s rangent leur plume
j’les allume sans rancune
donc sale pute maintenant qu’est-ce t’as ?
vous pouvez m’guet, toi et tes lascards, lâche car
faut pas test si tu n’encaisses pas, j’ai la rime
technique, c’est pour ça qu’je t’exprime et t’explique que
on rigole pas, négro, c’est dangereux et grand reu’
pense à tous les mecs qui canent à cause de leur endettement
réfléchis, ferme la avant d’te faire enfoncer bêtement
t’es con ou quoi ? tu t’fais taper par les t-ts-pe d’chez oim
et après tu veux m’test, mais t’es fou, toi
mec de tess ? haha, tu m’fais rire
moi, c’est xxx, mec de tiek’s, t’es dans ma ligne de mire
est-ce que j’vais t’tab-sser car tu checkes ma meuf sur l’net
question bête comme me demander si j’rappe mieux qu’xxx
un verre de sky sec, mec, à ta santé
m’fais pas m’impatienter pour t’la raconter
on m’a justement raconté qu’tu faisais moins l’malin quand t’es
seul tout et j’te dis sur l’coup, tes jours sont comptés
mais j’me la raconte pas, hé, demande à mon gars veusti
comment j’suis deuspi dans l’art du combat
et viens au contact et t’apprendra, pet-t
qu’dans un hall, le nombre ne compte pas

[couplet 20 : pheno cryx]
paris capitale, capital sous l’oreiller
j’vends du cauchemar à des shlags toujours éveillés
gros sons d’tupac pour me réveiller
et j’suis en mode spartiate, énervé
7.5 meu-ar feu-shnou bah ouais
gros xxx, je m’arrache, négro, ça l’fait
pheno, cessez d’parler, les frères
j’donne mon corps à la science car j’suis trop frais
c’est l’enfer si t’as les dents à vanessa
et l’paradis si t’habites à denfert
mon cœur veut la perdre, ma queue la garder
même avec les menottes, j’continue à la mater
je m’envole dans les hautesses, me crash dans les infirmières
le bonheur est près et j’dirais, il est éphémère
j’ai pas les poches pleines mais j’suis pas en hess
parfois, c’est la merde, j’mets l’rap entre parenthèse
a fond dans les flammes mais j’me brûle pas
le ghetto m’acclame, la richesse me calcule pas

[couplet 21 : alpha wann]
il faut qu’tu notes ce texte
o.g wann ken0by l’noir, bien sûr que j’ai la force, peut-être
que plein d’mcs sont devenus cordonniers dans l’espoir
de pouvoir -n-lyser mes bottes secrètes
tu m’vois partout mais j’suis l’homme invisible
c’est comme ça qu’me surnomme mes voisins
j’me donne les moyens d’réussir, j’suis un homme averti
une pierre fait deux coups, une clope fait trois joints
leur truc est à gerber, tu kiffes ? laisse-leur lancer des piques
j’perds pas mes repères, j’fais d’la rer b musique
fontenay, bagneux, auber’, j’connais la ligne
plus d’argent, plus de problèmes, frère, tu connais la ligne
tu crois qu’t’as les habits, l’style, crari
vraiment, frère, avec une paire de chaussures calvin klein
pompe et astique, tu veux dénoncer la miff
note donc les blazes, le nom c’est art, prénom c’est patrick

[couplet 22 : tino]
hatai, c’est paname, t’es pas tout seul
a force de penser qu’à ta poire, t’as pas vu venir la banane
t’as un tas d’arme, c’est pas des conneries
toi, tu parles de tonnes de weed
mais t’es qu’un acteur comme sean connery
et c’est pas fini, j’envoie des punchlines en plaquette
pendant que t’envoies les pet-tes acheter des paninis
demande à lel-bi, à mehdi, on tab-sse les gueush
check mon kamas de peuf’, ici, on arrache les keus, une t-sse
c’est comme un boomerang, elle revient quand tu la tèj
c’est pas normal, j’me sens si bien quand j’encule la teille
et c’est la merde depuis que j’suis déscolarisé
sur la carrière d’escobar, j’ai vu des ex-taulards miser
nan, j’suis pas voué à l’échec, j’ai jamais aimé ça
j’me dis putain, pourquoi je l’ai ken
quand la xxx remet ses sappes
avec le buzz, elle m’tourne autour comme un satellite
l’amour c’est xxx, montre ta chatte et vite

[couplet 23 : y-ssi y-ss]
h-llo ! c’est y-ssi y-ss alias le boucher tounsi
on veut des go’s, des li-sses sans oublier l’bout d’sh-t
négro, fais pas le man, on peut t’découper tout d’suite
mac cain, y’a des fournées sur la liste
mais j’reste cool, y’a le s-crew et doumam’s sur la piste
les b-tches veulent des billets, voir les bling-bling briller
mais faut surtout pas oublier qu’on peut tout faire la suite
demande à xxx, on peut tout faire dans la suite
mais t’es mon bro ou pas ? yes, yes
xxx il était pas àl, j’te parle pas de framal
p-sse le cohiba, je t’enverrai pas de faire-part
enfile ton gilet pare-balles, s’il faut que je t’arrose au famas
je t’aurais tôt ou tard, rien ne sert de courir
c’est pas bon pour l business, loin des rêves de l’oubli
le charbon, c’est mon fitness, personne m’enlève le sourire
avec mes frères, on peut se nourrir à 15 sur un bifteck

[couplet 24 : limsa]
les t-ts-pe arrêtent le collège
a 12 ans, veulent qu’on les reconnaissent
frère, c’est trop laid, j’attends l’prophète
ils prennent nabilla comme modèle
comme ayem, tu veux des seins contrefaits t’façon
princesse, ton conte de fée deviendra conte de f-ll-tion
et en plus, le gouvernement veut niquer nos repères
le mariage pour tous, c’est comme nos couilles
pas besoin d’avoir deux pères
j’ai oublié mon texte mais j’pars en impro, poto
l’instru j’la baise, bah ouais, c’est une nympho
c’est limsa, mes reufrés savent, j’ai de l’imagination
poto, j’suis trop far quand j’pars en improvisation
j’p-sse le mic à s.a.l.i.m xxx

[couplet 25 : salim]
j’fous l’feu au mic comme d’habitude
gravé dans la roche, hmm, excalibur
c’est plus des rimes que j’lâche, non, l’ami, c’est des golden
avec le numéro 93 j’atterirai dans le top ten
bordel, écartez les mômes, les femmes, les bombes pleuvent
mortelles sont mes phases mais…
f-ck charlie, où est la maille, c’est elle que j’veux trouver
j’aime faire des feats vu que j’aime faire l’amour
j’ai pas l’temps mais comme dolby, j’suis à la bourre
on a couché des tas d’mecs : teddy riner
demande à xxx, le clan des kickeurs
f-ck les illuminatis, l’état, les lois comme ça c’est dit
j’rappe depuis pour rivaliser le , j’ai -ssez d’t-tres
j’rêve xxx
j’previens d’office, j’ai des grosses rimes solides
c’est du haut niveau, les rivaux j’laisse immobiles
je t’ai mis dans les cordes, wha-wha-what’s my n-gga ?
profite-en, prends-en une et pends-toi avec
t’es dans les bacs, fils, j’suis dans les blocs
t’aimerais vendre des disques mais tu vends tes potes
shimmy shimmy yo, shimmy yeah , j’manie l’mic
j’élimine les faux, j’vise les têtes pas les pattes
en quelques lignes je fous l’boucan, j’ai pas ton temps
logique que tu n’sois pas content
9.3, bats les couilles si la balle est dans ton camp
et si c’est l’rap, les man, j’avoue c’est facile
dans mon clan y’a tous les xxx
dans le tien, y’a tous les has been
motherf-ck, j’ai zéro dans l’porte-feuille
j’vais t’en faire voir d’toutes les couleurs
tu vas pas aimer comme hortefeux

[couplet 26 : say]
ok, gros, faut que j’me c-sse, les choses se compliquent
a cause d’ces cons d’flics, en gros, trop d’choses se p-ssent
j’deviens claustro, j’me t-sse dans ma galère, j’en ai pas l’air
mais les gens m’disent que j’suis trop bon, faut que j’me fâche
mais c’est pas dans ma nature, moi
j’suis plutôt un mec posé que s’retient par peur d’exploser
t’as choisi d’grandir à la dure, toi, de t’exposer
traîner, dealer dans la ur, moi, j’ai pas eu l’choix
j’ai grandi sans l’daron et sans mon reuf, meuf
a la tête d’la miff donc normal qu’j’finisse expert en bluff
mais bon, mes soldats ont toujours été là dans tous les coups durs et ça, c’est l’amitié sous toutes ses coutures, c’est grace à aç
j’ai tenu, ça graillait ap, sa race, chez nous et pour ne pas qu’ça l-sse
j’ai du xxx du crack salace à la marcello
et ça, remarque, chez nous, c’est pas des m-sses à faire
pour que les li-sses s’amm-sses

[couplet 27 : pheno cryx]
les pieds en france, la tête en allemagne
j’pense qu’aux gros bolides, à buzzer sur paname
t-sse-pé dans mon lit, le futur m’a choisi
la misère me bannit quand j’commence à dormir
ma vie dans c’journal, j’me lève du pied gauche
toujours à parler mal comme les south park
pheno, record, retour en arrière
le rap, c’est mieux quand y’a pas d’suceur, sa mère
j’suis tout seul dans ton viseur, t’attends quoi pour tirer ?
mais si j’meurs, comment l’peu-ra va s’en tirer ?
j’vous mets à l’amende, en r-t-rd à ton rencard
ta langue en attente car les loves m’attendent
gov dans mon veau-cer, toss devant mes yeux
les pauvres prennent la grosse têtes, les riches font des aveux
pas besoin d’avion pour prendre mon envol
les profs m’en voulaient, les grands m’disaient : « reste à l’école »
j’ai confiance en personne sauf en mes darons
trouve-moi un plavon, j’vais pas ram-sser l’savon
c’que j’fais, c’est bavon, demande aux javons
j’parle mal aux commi’s, aux profs pas aux darons

[couplet 28 : askaan]
c’est mon secteur qui débarque comme dans la guerre des mondes
s’démarque et enterre tes modes
on s’demande, c’est qui cette équipe qui nous emmerde tellement
ma rime, un martèlement loin de chez sony entertainement
dans mon 18, la rime n’est pas nourrie aux phéromones
les mc’s n’font pas du creux juste histoire de s’faire aux normes
on veut des thunes mais t’attends à me voir faire l’aumone
ni même faire le môme ou sur un plateau télé à faire l’h0m-
c’est pour mon département, 7.5 débarquement
ma rime provoque des déportements
ici, on cherche tous l’issue mais les portes manquent
s’ils te disent tous fichus, c’est que les porcs te mentent
notre secteur est vecteur d’un potentiel en croissance
et si tu crois mon rap sectaire, c’est qu’tu n’y cherches pas 3 sens

[couplet 29 : georgio]
on a tous connu les larmes, les frérots, la traîtrise
des drames, un tournevis dans l’sergio tacchini
d’la tise de merde et c’est parti pour les prises de têtes
histoire de meufs ou d’sh-t
vu y’a qu’ça pour nous faire croire à la vie de rêve
c’qui m’p-ssionne, c’est pas disney, moi
c’est observer la ville des toits
avec mes renégats quand paris s’nettoie
alors ça rime très tard quand les premiers métros s’tirent
ça tise les fonds d’canettes si y’a pas d’mégot d’spliff
une semaine que j’ai pas vu mon lit
j’préfère les trains qu’on fraude
moi et les contrôleurs, compare pas les singes aux fauves
et tes rappeurs ont des faux airs de lâches
comment leur dire qu’en 90
ils rentraient pas dans les concerts de rap
alors ça gaze, ma caille ? tu t’es fais poucave ?
nan mais les shtars, c’est tes potos
qui prennent des photos via instagram
ma p’t-te gueule c’est ça la vie d’thug, un jus d’fruit, une liqueur
et j’te raconte ma vie, bah oui, ce son c’est twitter
écoute pas c’que les boloss disent, ils pourront tout dire
mais ils savent pas que pour s’nourrir georgio vole à monoprix
j’pourrais parler d’mes origines mais c’est pas ta vie
ces bâtards disent que j’fais rebeu
mais moi, j’suis fier d’venir de pointe à pitre
alors parle pas sur mes chicos et la barbe que j’ai pas eu
dis toi chez moi c’est mexico, bicrave du crack au bout d’ma rue
la misère c’est pas mon fond d’commerce
mais j’ai pas envie d’parler d’bonheur
quand j’suis dehors et que j’croise des parents ivres

[couple 30 : tino]
j’cogite trop j’en fais des rimes, c’est mieux qu’d’aller chez l’psychiatre
‘suffit qu’tu tombes pour que les bleus sautent de joie, comme quand chelsea marque
tu vois l’truc ? accro au crime, aux femmes, à la nicotine
on fait de ‘sique au stud, on gère des putes, puis on les nique au ‘tel
sa mère, on a les flics au derch’, mé-cra par la bicrave
sache qu’un homme qui porte pas ses couilles, dit leur [biro ?], ça fait vite trav’
n’envisage pas de relation propre si t’aimes les bites crades
j’te prendrais pas le tienne, j’me ferais ma place même si c’est ric-rac
f-ck rick ross, le temps p-sse trop vite et ça fait tic-tac
p’t-te frappe, flippe ap, les flics traquent la street
crois pas qu’la street craque
reste unique, elles ont des termites dans la schnek
depuis que les langues de bois font des cunis
tous unis pourtant j’ai besoin d’un vrai bol d’air
sonner la révolte frère
les douiller devient trop facile, j’ai l’regard revolver
‘faut pas qu’les hommes de sarko sachent tout ce que mes narcos cachent
tout ça c’est trash, et on reste sombre même dans le dernier [starcoflash ?]

[couplet 31 : 2-zer]
chaque mc voulant feater se découvre des talents d’lover
j’reste fidèle au tro-mé et j’boycotte un range rover
dans l’hip-hop, ça pue
j’rappe mais j’me porte pas garant d’l’odeur
voyant les gars d’avance bagarrant
j’avance comme 40 moteurs, j’les vois bavardant
guette si c’est pas navrant, généreux soit disant
mais rien qu’ça parle d’argent
c’est chiant qu’ces wacks vénéneux soient vivants
vas-y laisse tenter un dièse, j’viens à ‘aise chanter un 16
dans l’peu-ra, t’es inconnu, j’peux t’appeler “#31#”
on est des hommes pauvres qui veulent des femmes à fric
et puis des fanatiques, on veut des tas d’articles
dans l’journal car les gars d’la clique
en ont marre des wacks qui roulent les mots, c’est trop facile
à paumer des mots, mon flow fascine
des phases de malades et les faux s’vaccinent
les quettes-pla arrondissent le mois
garantissent un bon gliss-m-nt
à bon prix se vendent autour des arrondiss-m-nts
j’lache des vilains couplets, chouf
j’ai une vie à couper l’souffle
toi, tu veux rapper mais tes darons disent : “nan.”

[couplet 32 : nekfeu]
si mon fric, c’était ton fric avant qu’je recompte la somme
me sors pas d’sornette, que la honte t’-ssomme
mais si l’on fuit ces immondices, si l’on s’fie à ses complices
on oublie ces visions tristes y compris les immondes vices
avance sans perdre de temps avec la mode des écrits usuels
on emmerde les banques mais on s’accorde un crédit mutuel
j’ai demandé « il est bien ce monde ? », le silence était insolent
mais un seul empruntant le bien se rince dans l’eau étincelante
éteins seulement un instant l’insensé engin qui t’force
j’suis bien quand c’est simple, sans dédain
j’suis rien sans ces frangins qui m’portent
vu qu’les méchants sont maitres, mes aveux ont l’air de ruse
je n’vois que des aveugles à perte de vue
merde, j’sais pas quoi faire de plus
être le premier pour aider son prochain dans l’atmosphère de ruse

[couplet 33 : limsa]
c’est vrai qu’ma rime est -ssez triste, j’suis affaibli sous caféine
j’fais l’amnésique quand mes parents me d’mandent si j’suis aux -ssedic
ma tragédie c’est d’éviter la f-cking vie, ses maléfices
aulnay-sous’ frère on aime pas les flics
j’aimerais chanter, savoir aimer, un peu comme florent pagny
mais j’sais pas faire donc ramène des poufi-sses au campagnil
j’suis pas le genre de mec qui mourrait pour sa pet-te amie
j’ai peur de l’eau et des glaçons, j’suis pas comme jack dans t-tanic
pourtant j’connais que des meufs ches-lou, avec des têtes bizarroïde
tu vois l’genre de meufs ? celle qu’on pas besoin de masque pour halloween
y’a qu’des blancs dans leurs films, frère j’t’avoue qu’c’est épatant
les renois meurent en premier, les rebeus on est même pas d’dans
ok c’est limsa la famille, j’débarque et j’kicke sale à paris
avec mon poto georgio, j’représente pour la famille
mettez les poufi-sses à l’abri quand j’débarque dans la party
j’ai mis la justice enceinte #rachidadati
j’bosse avec xxx, donc fréro faut qu’les nazes arrêtent
j’ai c’qu’il faut, j’esquive l’eau comme jésus de nazareth

[couplet 34 : l’animal]
la mort te met dans un cul d’sac pour un coup d’sabre
tout c’t’été j’ai eu l’soleil, évidemment qu’j’attends l’orage
qui veut du rap où nous rappelons nos rages
dans la tempête on fait naufrage
offrez-nous des primes de prises d’otage
j’ai pris la vie comme héritage, posé au 18ème étage
j’réfléchis à mes heures perdues à mes heures perdues mais j’regrette rien comme édith piaf
dix-neuf piges à méditer, j’mets d’la suite dans les idées
gros freestyle du xiv, universal va m’éditer
j’voudrais prôner l’unité parce que l’union fait la force
mais tes potes te la mettront tout en disant “garde la forme”
avec le temps, j’ai pris le moral d’un gladiateur
paris c’est chaud bouillant va pas toucher t’auras déjà peur
des poissards dans le vie
annonce pas les couilles comme un poisson d’avril
ouais mon son porte le poinçon d’ma ville
en position bancale, l’anim-arcel t’explose ton bocal
avec rue du bon son et du bon sh-t local

[couplet 35 : alpha wann]
nique être bookmaker ou trader, j’suis dans les flows, c’est tout
je cherche à voir l’esp-ce comme dans moonraker ‘vec roger moore
le flouze fait péter les plombs après réflexion
j’en veux juste plus qu’les profs qui m’mettaient des pressions
dans mon sac, j’ai un poignard et des claquettes
car la life, c’est une croisade et une croisière
même si t’y crois ap, imagine un alien
qui cherche du knowledge, du savoir sur notre planète
j’lui parlerais des aztèques, des m-ssacres
et du fait qu’un noir peut pas avoir un appart’ dans l’troisième
j’aborderais ma rage, mon majeur
j’lui dirais qu’ici on juge un homme à la largeur d’son lare-feuille
j’parlerais des bombes, des pauvres dans l’monde
honteux, j’mentirais sur la valeur d’mon ralph
j’remplis bien mes poches, j’me rappelle pas d’la suite
vas-y, poto, enchaîne la suite

[coupet 36 : salim]
on boit des larmes de tristesse, la peine, on est sévère
aimer, haïr, j’ai grandi avec des frères et puis ces verbes
j’pose ma haine sur le beat, quand d’autres posent leur boule dessus
les anges débarquent xxx pour finir au sol comme des gouttes de sueur
j’suis àl, cousin, j’en connais qu’cinq l’ami
l’argent se transforme en charbon consumé quand une pince t’invite
de ma vie, j’aimerais bannir la peine
pour ne pas rater la bonne sortie j’suis sur la file de droite comme dany alves
la vie n’ma pas fait de fleurs
j’aime pas les frères qui squattent le parquet, à part les spurs

[couplet 37 : georgio]
on termine sur une p’t-te impro
tu sais comment on prend le mic, on est al qu’avec des vrais pro
tu sais qu’y’a l’s-crew, la rime est facile
et p’t-t, on est al, dans l’rap tu sais qu’on baise tout
y’a même salim et walaz
c’est pour mes feuj et mes cathos, et j’pourrais même dire wallah
donc on est al, c’est pour mes gars comme [razanov ?]
bref on al poto, il faut qu’t’envoies l’alcool
en impro tu sais qu’on f’ra mal
dans l’s-crew y’a 2zer, nekfeu et même mon gars framal
mékra est pas là, mais c’est pas grave, c’est pour mes gars qui sont pas mé-cra
qui parle même lingala
donc on est al, la xxx est phéno’
bref, c’est pour mes gars, ouais tout mes gars de marx do’
tu sais comment ça s’p-sse jusqu’à porte de la chappelle
on est al, tu parles mal j’te chl-sse après
on est al, sur des prod que corto envoie, c’est pour mes gars un peu comme hologram’ lo’
mon gars, tu sais qu’on dors pas
enfoiré, j’ai d’la frappe un peu comme drogba
c’est pour mes gars comme lomepal
enfoiré, toujours sur l’asphalte
j’dédic-sse tout mes gars, ouais c’est même pour askaan
c’est pour les anciens et les jeunes, enfoiré
si tu fais l’fou, tu sais que j’te laisses en chien
georgio est technique comme ronaldinho
c’est pour mes gars du 19, c’est pour mon gars tino
faut qu’j’oublie personne, donc j’continue
même quand j’suis fonsdé, tu sais qu’j’suis pas un con qui t-tube
donc on est al, demande à y-ssi y-ss
on pète la porte, même si elle est en plexiglas
y’a pas d’soucis, tu sais comment ça s’p-sse
envoie des tas d’suchis, en impro j’pète la forme
c’est pour mes gars de grünt
bref, on est al, poto, nan y’a pas de feuille
mais y’a à fumer quand même
bouge tes fesses comme shaki-shakira
c’est pour mes gars une fois diabe diabira

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