le gris des bâtiments - georgio lyrics
[couplet 1]
j’oublie pas qu’la nuit cache la maquillage, que mes rencontres sont des marques-pages
ah ouais, c’est au réveil que les rêves se c-ssent, princesse dort la journée dans l’hôtel de p-sses
onze heures et demi, j’dessaoule ; dans les airs, je plane, j’reviens d’loin : j’comptais les grains dans un désert de sable
besoin d’être entouré, besoin d’me marrer, j’espère que vous s’rez là si j’arrête la musique comme stromae
ouais, j’ai dormi dans l’hall mais pas dans la cellule, j’me suis calmé pour observer la pleine lune
encore une année où on m’a à peine vu, on dit plus “j’suis avec lui” mais “j’l’ai aperçu”
j’refais paris avec des doc martins et là, j’croise un vieux pote qui sort d’l’asile
bizarrement, il est d’venu différent, ses médoc’ le formalisent
[pré-refrain]
mes vrais potes, parfois, j’les vois pas pendant des années, on s’éloigne mais rien au monde peut nous séparer
prends-moi n’importe quel vol, j’ai b’soin d’m’évader, j’pense à quitter la grisaille pour un ciel étoilé
on s’voit pas pendant des années, on s’éloigne mais rien au monde peut nous séparer
eh, j’pense à quitter la grisaille pour un ciel étoilé
[refrain]
pour l’instant, c’est l’gris des bâtiments
ouais, j’avance et chaque pas est motivant
maintenant, on fuit les faux-semblants
on avance, on oublie l’regard des gens
[couplet 2]
p-sser l’été dans plusieurs pays puis p-sser l’hiver dans les bars à pigalle
ne plus s’en sortir quand y a plus d’wifi puis déconnecter dans un paradis noir
dur, le métro bondé quand t’as peu d’argent, c’est pas les steppes de mongolie sur un cheval blanc
et quand j’les vois dans la solitude, j’me dis que paris, c’est la toundra et qu’on f’ra tous notre mea culpa
vas-y, j’m’en donnerais à cœur joie d’réparer mes fautes, du tribunal au zénith à faire danser les fauves
besoin d’faire le vide, besoin d’faire le tri, j’vis à mon rythme, ouais, j’ai plus besoin d’être de-spee
j’suis là, j’émerge comme je peux
chaque matin, je vis dans le feu, eh
[pré-refrain]
mes vrais potes, parfois, j’les vois pas pendant des années, on s’éloigne mais rien au monde peut nous séparer
prends-moi n’importe quel vol, j’ai b’soin d’m’évader, j’pense à quitter la grisaille pour un ciel étoilé
on s’voit pas pendant des années, on s’éloigne mais rien au monde peut nous séparer
eh, j’pense à quitter la grisaille pour un ciel étoilé
[refrain] x2
pour l’instant, c’est l’gris des bâtiments
ouais, j’avance et chaque pas est motivant
maintenant, on fuit les faux-semblants
on avance, on oublie l’regard des gens
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