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j'accepte - furax lyrics

[couplet 1]
puisqu’il faut de tout pour faire un monde
et qu’il est armé d’pouchka
j’ai l’poing en l’air pour tous les frères et 5 phalanges pour les poucaves
puisqu’il faut qu’j’raconte ma vie sans faire le meskine
d’où j’parle, la galère frappe fort quand l’amour m’esquive
parce qu’ici seul le ciel est changeant
chaque jour la lune remplace le soleil mais le sommeil a mit une tangente
le corbeau chante et mon chien blasé s’fait la belle
le meilleur ami de l’homme se taille quand bien meilleur l’appelle
c’est juste un nouveau printemps de plus là, les bourgeons sortent comme les frères de taule
et elle pour son dépucelage, par ce que plus çà va plus plus se lâchent
plus l’obus s’rapproche et plus tu peux voir la croix occitane sur l’fuselage
parce qu’il faut vivre entre rats et terriens
là où tout se bise, ton coeur — à tout terrain le reste ne vaudra rien
attends j’te l’admet, vu comme ça la vie c’est pas terrible
mais l’état nous l’a met, sa queue d’poney dans nos cul d’bactéries
parce qu’on apprend à nager dans la merde
toulouse, où même les mauvaise graines germent à 200 bornes d’la mer
garçon pas d’frontière pour la zezer
ne me dit plus qu’ceux qui s’en sortent sont rare comme un glaçon dans l’désert
puisqu’il nous faut coller nos noms et prénoms en lettre d’or
puisque personne nous reconnait j’irais voler quand d’autres dorment
j’suis en plein marathon, j’cavale après l’tas d’oseille
j’ai vraiment pas l’temps, j’aurais des remords si j’avais pas osé
j’m’étais juré “2007 c’est mon année”
et on baise pas une salope avec un demi s-xe mon ami
puisqu’il faut respirer j’ai quitté les camés
dans un canapé à 20 heures a regarder ma putain d’télé cramé
puisque l’monde porte du gros calibre, on comptera les mecs debout
j’oublie quand trempe mon pauvre chibre dans un bête de boul
j’oublierais qu’des radios nous ont fermées l’accès
s’il faut rapper que pour mes frères j’accepte

[refrain]
j’ai greffé sur le banc moi, j’accepte chaque moment
quitte à rire 2 fois dans l’mois, j’accepte que les larmes me montent
un rat d’plus dans la soute
qui gratte à la porte du rap et fini bourré sur d’la soul
eh j’suis sur le banc moi là, accepte ma bombe voilà
j’suis pas sur la feuille de match, coach alors branle moi là
que j’éjacule dans la soupe
j’suis venu plier le rap français, j’espère pour lui qu’elle est souple

[couplet 2]
puisque la violence est partout et qu’le vigile est d’plus en plus costaud
laisse, oui c’est facile nous on quitte la boite pour l’hosto
sais-tu c’qui se p-ssera quand le ras-le-bol sera général
rien ne servira d’lever les bras, juste apprécier les balles
puisqu’elle juge à la dégaine, fait la belle avec ses potes
j’ai des mots cruels pour ces chiennes qu’on la tête vide sur les épaules
on sait tous que t’aimes juste quand ça crache
t’es bonne qu’à prendre des coups d’queue comme une mouche sur le cul d’une vache
puisqu’à l’heure où j’te parle vise là
tu m’demande de taffer pour le smic et c’est les mêmes fils de pute qui s’gavent
j’ai rien contre les bourgeois d’base, peut-il en dire autant ?
que vaut le prix de ma carc-sse contre sa maison pivotante ?
j’accepte le sort qu’on me réserve
c’qui veut pas dire que j’collerais mon front sur ton arme serbe
j’ai surement pas ta cl-sse, ni ton niveau d’étude
mais j’ai côtoyé la cr-sse et compris qu’les plus faibles on les tue
puisqu’il faut vivre avec le poids d’nos absents
dans chaque mot une pensée pour nos morts, la tristesse dans l’accent
j’me fous qu’cette vie n’ait pas d’sens, qui va rembourser ?
on n’est pas à l’abris d’un tas d’cendres et d’pas voir les enfants pousser
chaque jour c’est la roulette russe, 2 balles dans le barillet
y’a pas l’choix, y’a que sur la chance qu’il faut parier
moi j’mise tout, tapis, la vie elle te couche papy
tout le monde te la touche mais elle viens juste se poser sur le bout d’ma pine
tu crois qu’j’rappe là ? nan j’baise
a chaque fois j’pose le mic’ c’est mes 5 doigts qui sentent la chatte
ça t’embête c’est la même, cette tempête c’est la mienne
j’suis un découpeur de prod’ comme tu couperais tes lamelles
puisque je suis loin de l’or, j’me contenterais de l’air
une feuille pour contenir mes douleurs, tout en maintenant le seuil d’alerte
j’ai la patate d’un nouveau-né, l’avenir d’un cond-mné à tort
j’avais la rime qui avoinait, dire que le monde aurait adoré

[refrain]

[outro]
barbarossa, t.o.x.i.n.e
on monte sur le rap comme si c’était une grosse chienne
polychrome7, lacroix-falgarde 13 10 2.0.0.7 tout brûler, tout brûler
on parle sur ma sale race
j’suis dans l’bocal, là j’m’arrache
retient que le 31 cousin
dans c’texte j’ai trop de mots pour mes frères du sud, que les autres se taisent

- furax lyrics

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