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battement d'elle - fokon lyrics

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les sentiments sont nécessaires mais éphémères comme un battement d’aile. fokon

refrain (x2) :

la nuit, se finit debout à l’aube
fait résonner nos voix de loubards
nos vie saignent et crient de tout-par
on défie le vice sans prendre de la dope
j’donne de l’amour aux miens
j’me noie, mon souffle s’éteint
la flamme n’est plus qu’un étoile qui chaque jour me dis reviens

mes frères, guidés par les astres, c’est péché
mais le vide s’étale, les flammes, les champs, les cieux
les femmes crevant les yeux, les drames attendent les vieux
c’est l’hérésie des bêtes que rejette l’humanité pour se sentir mieux
les récits sont secs, on écrit les joues humides
les jours d’une vie apparemment ne se comptent plus
les paroles et les cris fusent, on diffuse
les sentiments dans les attroupements diffus
celui qui fût l’acteur du monde d’hier
aujourd’hui n’a pas de rôle et
on a vu plus drôle que de mendier
a priori, on monte les mauvaises personnes au pilori
on tombe de la dose d’haine qui nous ronge
les vices horribles qui nous montrent qu’elle est éphémère, la vie
j’aimerais lui tenir la main
sur encore un pet-t bout du chemin
prendre son visage à deux mains
lui dire que mes rêves je les porteraient loin -loin !-
de cette atmosphère maussade
sans être docile face aux obstacles
on utilise des mots sales
pour dire à nos proches qu’on les aime
car c’est dur de rendre hommage
quand dans nos jardins secrets
il n’y a que de la mauvaise graine, sans respect
c’est dur de se faire une place
pour toi, sur une dernière page
où j’laisse une phrase
rappelle toi -rappelle toi-, c’que tu m’as fait vivre
on s’aimait si peu, on se souciait tant d’eux
j’t’ai laissé te morfondre dans les abysses les plus profonds
alors que j’ai sauté dans l’feu
un homme nouveau je suis
je ne me soucie plus de ces fils de vils enculés
la voix tremblante de ma mère quand on lui dit que son fils est un miraculé
j’ai redouté la mort car trop côtoyée
y a que quand l’étreinte de la faucheuse se desserre
que tu savoures vraiment l’air que tu respires
je m’exile au péril de ma santé
odieux je l’étais, et continue de l’être
je suis dorénavant une grosse pointure
plus personne ne me marche sur les pieds -personne-
écarte les tiens, avant tu me narguais
personne ne pensait que fil de fer
ne plierait pas sur leur dires amers
et je tire à vue
et vise la lune
erre sans but
ils kiffent la rue mais ne la connaissent pas
et toi non plus
je suis pas né des égouts ni des écrous
mais couz, desfois j’suis pris de panique
quand devant moi les ombres s’agitent
il s’agit pas d’être sage comme une image
mais de différencier les astres des mirages
devant le désastre des rimes sales sur les visages
quand les âmes s’égarent sur les rivages
et j’divague, c’est vrai
j’les hydrate mes rêves
après les dix vagues célestes
de mes dix doigts les traie-je
les noircit, faut voir si
l’avenir sera flou
après mon éclosion lyrique
mais chaque jour j’observe l’érosion de mes dires
j’pensais pas qu’les leçons s’oubliaient si vite
et en plein désert, les cris n’ont pas de limites
que l’atmosphère, j’le dit
il est tard j’observe ma ville
grille ma blonde et pense à cette brune
ange de mes nuits, ça sent le roussi
plus j’écris moins j’évite ce qui me nuit, c’est amusant
ma muse n’a pas de profil
mon amour c’est la mouise
car j’m’enfouis dans les abysses des rimes
oui j’me morfonds, mais qui me comprends ? -qui ?-
car mes p-ssions ne font qu’augmenter ma distance
entre les gens entrelacés
avec mon cahier j’grifonne un vers
j’frissone, mon verre et mon regard sont vides
j’me tire -j’me tire-
j’arpente les galaxies oniriques

refrain x2

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