grisaille - fbc crew / frppgng lyrics
[intro]
“si j’te disais que c’qui est dingue pour moi c’est de p-sser 40 années de sa vie à travailler 8 heures par jour 5 jours sur 7 dans un bureau minable, avant de se faire jeter et de se retrouver dans un asile de vieillards, à appeler la mort de ses voeux, dans l’angoisse de ne pas arriver aux toilettes à temps… pour toi, ce n’est pas d’la folie ça ?”
[couplet 1 : itopak]
j’prends pas tout au pied d’la lettre moi, j’prends les mots en main
on rêve pas de miami mais en moi, j’ressens comme un mal-être
le système nous met à mal, nous met en mauvaise posture
j’ai remis au matin, la main au moule
tout c’que j’voulais pas faire le soir, vu qu’j’dors pas
mis à part ça, la misère perce tout-par
et mozart p-sse pour quoi, quand les gosses écoutent de la merde
ils insultent leur propre mère, vous êtes fous ou quoi ?
j’ai pas d’raison d’faire du mal aux miens, on s’fait la malle à mille
si tu t’mêles à moi ou à l’équipe, n’espère pas m’allumer
j’traîne une haine vaine envers tous ces connards mamène
qui volent aux pauvres et donnent aux riches, pour mériter ça qu’est-ce qu’on a fait
hein, à part fumer des sticks t’façon
on est bon qu’à ça mais toi t’as sucé des bites
pour l’argent et la gloire triste vie n’est-il pas
tu finiras la s’ringue au bras, dans un caniveau moisi
hérésie totale, dans les moeurs je n’me retrouve pas
dis moi qui fait mal t’accuses seulement ceux que t’aimes pas
j’rentre à la maison m’isoler, pas camisolé
au lieu d’faire du zèle on squatte en bande pas -sseulés
[refrain : tout le monde]
la grisaille à perte de vue, la flicaille au bout d’la rue
les fachos dans les urnes dans c’monde dominé par la thune
ici bas c’est un pour un, mais pas pour tous
l’homme est radin solo à en faire vomir portos
la grisaille à perte de vue, la flicaille au bout d’la rue
les fachos dans les urnes dans c’monde dominé par la thune
ici bas c’est un pour un, mais pas pour tous
l’homme est radin solo à en faire vomir portos
[couplet 2 : leuka]
j’p-sse mes journées à rien foutre, à m’gratter les ieucou
shlag comme un gars sous poutre à en finir fin comme un clou
y a d’la purple dans ma ieuf’ mais aussi dans mon rre-ve
ça a turn up toute la night mais lorsque le soleil se levait
j’suis pas trop l’genre de mec dont les ex sont toujours in love
a croire que kar-l-x au fond n’est qu’un vieux type ign0ble
alors j’me barre faire un tour histoire d’aller tuer mon keus’
viens pas chill avec moi si c’est juste pour fumer cette peuf’
j’vois un clochard be-ger j’en ai des relents d’cognac
a l’autre bout d’la rue, des babos chopés par la bac
bien loin du chant de sirènes j’n’entends qu’celle de la police
augmente les décibels avant d’finir dans ta playlist
moi j’irai pas voter, parce que voter c’est adhérer
or j’n’adhère à aucun principe, de votre société
où le paraître règne, la thune est reine
des gens en crèvent mais on fait quoi pour changer
j’retourne le rap jeu en 4 vers, écoute le son de l’est
mon talent t’en as pas l’tiers igo essaie pas d’nous test
moi et mes gars on est des frères mais on s’bat pas pour l’héritage mec
si t’insistes on t’saignera lors de nos rites aztèques
[refrain : tout le monde]
la grisaille à perte de vue, la flicaille au bout d’la rue
les fachos dans les urnes dans c’monde dominé par la thune
ici bas c’est un pour un, mais pas pour tous
l’homme est radin solo à en faire vomir portos
la grisaille à perte de vue, la flicaille au bout d’la rue
les fachos dans les urnes dans c’monde dominé par la thune
ici bas c’est un pour un, mais pas pour tous
l’homme est radin solo à en faire vomir portos
[couplet 3 : vl]
toujours tenu par des chaînes pendant qu’la nature se déchaîne
ça fait malmène mamène cette grosse pute de le pen
eh ouais j’ai la haine la vie s’résume bien aux fables
pendant qu’j’purge ma peine devant ce misérable diable
c’est la galère et le corbeau, faire chavirer mon bateau
c’est qu’dans tes rêves de raclot, j’vais naviguer sur les flots
j’tiens à accomplir mes rêves tu tiens à te défoncer en rave
chacun sa façon d’pensée chacun sa façon d’crever
et nous faire croire qu’on est libre, je n’m’évade que dans les livres
et dans la musique qu’on délivre, mais c’était juste un délire
raconter une histoire b-n-le on a fait kiffer les frères
ce qui était primordial c’était d’accomplir nos rêves
le monde n’est pas changeable faut qu’on arrête de croire ça
pendant qu’les jeunes d’en bas pensent à une vie semblable
parce qu’en vrai, on est pas à plaindre
on joue les voyous mais on est même pas à craindre
et j’ai -ssez travaillé, pour en avoir mal au dos
et j’ai -ssez charbonné, pour en mériter l’repos
pas autant qu’mes vieux, qui s’tuent à leur boulot
j’leur dois la reconnaissance ainsi qu’tout l’respect, hein mano
j’sais qu’ils sont fiers de moi, comme j’suis fier d’eux
comme j’suis fier d’mes frères comme j’suis fier d’nous deux
demande à mon crew comment c’est chez nous
tout est dans l’refrain ferme ta gueule et écoute nous
[refrain : tout le monde]
la grisaille à perte de vue, la flicaille au bout d’la rue
les fachos dans les urnes dans c’monde dominé par la thune
ici bas c’est un pour un, mais pas pour tous
l’homme est radin solo à en faire vomir portos
la grisaille à perte de vue, la flicaille au bout d’la rue
les fachos dans les urnes dans c’monde dominé par la thune
ici bas c’est un pour un, mais pas pour tous
l’homme est radin solo à en faire vomir portos
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