a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

oqnid - eskro lyrics

[couplet 1]
j’ai quelques leçons pour retaper ta bande
tu regardes ce foutu mojo, tu fumes deux taffes et t’avances
j’te fais retaffer ta langue, mélange me-ca et talent
pose les cojones sur la table, tu verras qu’le café s’avance
j’ai vu des keufs -ssez savants, beaucoup un peu moins subtiles
j’ai tout mon temps gros j’suis en chute libre
dans le stud’ style la zik’ je veux la bourrer devant ces hordes de steaks j’suis en mode gilles de la tourette
es double slash niquez niquez-vous, ils regrettent de m’avoir invité, se disent ce type est fou ouais !
le p’t-t est bon qu’à t’faire bouger ta foutu tête
pour mes escrocs à l’ancienne mon pote tu capayes ou tu perds
tétrahydrocannabinol j’suis en mode caraïbes
dans vos business, dans vos couples je suis en mode parasite
je suis en mode dream life, green wife, man, j’suis en mode
juste envie de tout niquer surtout depuis qu’j’suis au gaule
clean, j’parle au ciel depuis marie, j’parle de ce que j’pourrai être mais j’parle aussi de c’qui m’arrive, j’parle
vas palper de jolies filles, parfois de bolivie
t’es pas l’bienvenue si dans ta tête y a pas qu’le positif
j’suis solo, cogno, j’suis dans ma vibe, ils veulent me follow
histoire de mojo, trop haut, putain ma foutu race vous voit en slow mo
j’manque de rappeurs, j’préfère squatter mon gang de riders
les têtes sont barbues, plus qu’au sein d’une bande de bikers
on t’souhaite la vie après ta mort demande à michael
niquez vos mères, j’suis dans l’futur avec ma i-bud
ma gueule tu m’as p’t-être vu au fond du night club
avec une taspé toujours à faire les fighteuses
toujours un graal, dans le crâne ou dans le grinder
ouais, toujours premier sur le green un peu comme tiger
et nique ton carré vip, j’suis dans les bains d’foule
c’est dans les bains qu’j’crouse, plein de karma, pleins de fous
drogue, violence, taspé qui nous gèrent
mec, on aime ceux qui nous repoussent et repousse ceux qui nous aiment
merde, tout ça n’a plus de sens autant se laisser faire
mon rêve est vert, j’me balade les yeux couleurs sfr
crache ce feu cousin j’vais signer à la fff, mon salaire à la fdj et j’suis refait fé fé !
sous les cocos j’pense à mes potos sous les parapluies
des supers pouvoirs sans m’faire piquer par une arachnide
j’rêve d’avoir des ailes quand j’suis posé sur l’toit du building
quand j’ai la flemme d’aller au grec
intimidé par nos mœurs, ils veulent deviner d’où l’on vient en avance
la tête vide, les ille-cou et les poumons pleins, va s’y met toi debout mon singe
hurle cette merde, nique babylone ici on brûle cette merde
ouvre la magie dans les non-sens, les non-sciences
mon foutu script est crypté, j’fais pas du conscient
j’ai l’esprit en orbite, le corps sur l’continent
mon meilleur flow ne s’ra qu’un silence sur un fond d’silence
son d’chillance, provocateur à la coluche
ils foutent les génies à l’usine, les c-ssos à la commune
crache ma haine, mon amour et puis ma vibe
se poser sous les étoiles et philosopher sur la life
dans l’futur mon crew ricane, se pavane à la tony
on est des enfants éternels, vit dans des anachronismes
j’aime ma mère, ma terre et marie à la folie
qu’le rap finance mes fiançailles j’me marie à la chronique
gagner ta vie ? mais tu la p-sses à la playa
t’as du flow poto fais gaffe à la noyade
moi j’voyage, je me crois à la havane
nique les sionistes bande de fous, j’suis plutôt jah rastafari

[refrain] x2
dans mon doobie, doobie, doobie, doobie, doobie dream
j’fume deux taffes et dans le plus y’a tout qui vrille
j’suis dans mon doobie, doobie, doobie, doobie, doobie dream
un peu d’vert et dans ma vue y a tout qui brille

[couplet 2]
a peine à une dizaine de piges avec ses potes ils volent des pépites
pas l’âge pour acheter des clopes mais ils s’en moquent et volent des étuits
il fume pas encore, ses pensées font des illets-bi
les potes ont des ieds-pi, les autres ont des illets-bi
tourne en stop, palèr, dans l’positif même dans les grosses galères
évolue dans c’monde comme dans un gros scanner
un peu plus tard paraît que le lycée ne veut plus d’lui
c’est réciproque il veut de la monnaie et puis f-ck toi même !
trouve le rap avec un pote pendant la sèche des cl-sses
depuis c’est mort il ne peut plus s’en détacher
c’est comme la rue, le riding, l’adrénaline soudaine
et trop speed comme un hyperactif sous md
thérapie sous herbe et sort la tête de l’eau
rend les fous, reprend les cours, obtient son bac et rend les coups
ça vaut un grand détour, le ciel parle tu ne l’observes pas
puis a tout compris même le psycho ne le cerne pas
il se trouve à la fac, plus que jamais a la dalle
le p’t-t ne pense qu’à voyager, n’est presque jamais à la case
on l’appellerait skyrock car ceux qui le connaissent s’en méfie beaucoup
prétend le connaître en effet mais qu’en est t-il ?
il est pas en équipe, solo sur la route et toujours tête haute
c’est finit le maloya y a que de la techno
à dix mille kilomètres, la parole comme une tyrolienne
des pressions à ces rappeurs et un bonjour à ses potes
ça s’p-sse, il manque la playa et les cascades
des p’t-ts cons partent en sucette et les bac jouent les pascal
ça s’came, pas d’thèmes et trop de soirées neiges
si y a des yanyan dans ta soirée ils l’ont parrainé
t’es dans l’présent entouré par de belles filles
j’veux pas m’faire courser par des groupies pour des tas de selfies
des barres de hashish j’rigole sans volant cerf
abs junior l’histoire ne fait que commencer !
j’ai beau taffer ma gueule
la vie m’rappelle qu’on est des princes que
la nature reprendra ses droits sur notre système
on vit en marge le soir, marche en vie, les politiques nous vendent du rêve mais l’état n’est qu’un marchand d’vies
un canon scié dans la main j’attend la visite du diable
dites à ce fils de pute que j’suis pas disciple du mal, clean
ici que du graal gris, les esprits soufflent
j’suis comme le messie, mes potos s’disent mais qu’est-ce qu’il fout ?
débarque en foutan dans ta soirée cl-sse sans carénage
ma meute remmène son produit qui pousse dans les marécages
et ça fait h-ss comme un village d’afrique qui se p-sse d’eau
les p’t-ts bouffons qui s’plaignent en dégustant des bastognes
monde bipolaire, lucifer est installé
les plans sont machiavéliques, paraît qu’ce con s’est installé
ma routine dans les airs, ouais ouais c’est que du less, gros
j’ai grandit dans une arnaque depuis j’suis eskro
matte ta vie, chouf, rien ne vient de toi, sur la planète rien ne va
les gens oublient le bien, le mal
je ne peux que monter là haut moi, je viens de bas
eslb étang salé les bains le mal
le temps c’est d’l’argent alors on marche avec le pas pressé
veut immortaliser l’instant au lieu de l’apprécier
dit toi qu’invisible est la puce qu’on t’a greffé
qu’les puissants mettent des barrières en effet mais va s’y pète les !
le rap c’est comme la politique, les vrais savent
travailler comme des esclaves ce que l’on présage
la magie tourne et l’engrenage est d’dernier cri
j’matte la religion parfois j’me dis que tout est bien écrit
j’veux bien des tris, entre les ennemis et les potes, les ladys et les lopsa’
mes o.g’s et les autres, on vient de kaya land, mœurs tropical
sable noir dream team, filles en bikini
c’est pour les mecs lambda, les mecs d’hp, les filles biens et puis les belles t-sspé
j’kiffe celles qui n’ont aucun fond mais un bête d’aspect
le genre de, que je m’empresse d’acheter
j’te promet une tête grosse comme une planète
j’ferai tout pour que tu lâches ton biff
philosophie -ssombrie, j’ram-sse mon cash et je t-sse mon spliff
ça fait, j’transformerai mes billets violets en billets d’avion
en tonne de ravitaillement pour les pauvres
suis-je louche ? ou trop galeux pour les boss ?
suis-je fou ? ou bien trop conscient pour l’époque ?
tu marches au pas mais c’est que dans des sarcophages, sous des pyramides, derrière les cocos de ta carte postale
c’est pour la run, envoie un beat on refait l’âge d’or
mais t’inquiète pas on en reparle il faut qu’j’m’arrache

- eskro lyrics

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