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la vérité nue - partie i - eric eract lyrics

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la vérité, c’est un monticule d’écrous c’est –
mon corps dans le vide au bout du cordon comme un testicule déboursé
la vérité, c’est que je ne gratte que par sérendipité
ne suis rien d’autre qu’un morveux que le départ d’un père a dépité
congru à votre monde de merde mille fois divisé
en vérité, je ne crée rien je ne fais que vampiriser
mes tripes me définissent comme un penanggalan
je suis malade, malade, j’ai crisé et vu ma chi-sse s’iriser
en vérité, eric eract n’est que chienlit
qui ne mange jamais, garde de la place pour les p-ssenlits
des urinoirs parallèles pour que tous ces connards p-ssent en ligne :
dans la cabine, dessine – avec sa merde un fils indigne. (eric !)
attendez, je reprends ma respiration
je ne suis pas fait pour le rap je perds mon souffle à chaque itération
ceci n’est pas un flow c’est de l’hyperventilation
mon seul espoir : aucun cancer d’ici l’incarcération
je parle beaucoup trop de suicide ouais, je défenestre mes pensées
certains disent que je suis franc, je peux juste pas m’empêcher de m’épancher
ils ne m’en croient pas capable, ils la fermeront quand j’vais viser
mon existence est à propos de développements limités
comme le test d’-n-lyse de demain, que j’ai omis de réviser
car j’écoutais mon rappeur préféré afin d’essayer de l’imiter
t’as cru que j’avais -ssez de talent pour inventer quoi-que ce soit ?
je sacrifie une vierge chaque nuit et ça sera moi ce soir. (eric !)
boom sur ma tête. bap sur chack élève
tes textes ne veulent rien dire, c-sse toi je prends la relève !
les miens ne tiennent plus debout comme mon frère depuis son opération
je voulais être rappeur marginal, mes cours portent sur l’intégration
mes textes au chaud dans un ordi qui menace d’exploser à tout moment
peut être que je n’en ferai jamais rien, comme mon père avec son roman
whisky-sirop-d’érable, vodka-schweppes, gin-danao
saoul le soir dans le noir je tremble en écoutant veence hanao
ça vient d’en bas, sisi, je ne viserai pas la cî-cîme
je ne fais pas de l’art, non, j’écris de la merde par narcissisme
j’ai croisé mon prof d’algèbre triste et seul en boîte de nuit
je l’aurais suivi sous le sunset limited si je suivais pas une thérapie. (eric !)
un jour je déploierai mon potentiel de surdoué d’ici là –
je tire la gueule du gâteau-dinosaure que je bouffe au goûter
j’habite dans ma chambre d’enfant, je dors dans le coffre à jouets
les pantins ne m’emmerdent plus je les ai amadoués
on a trouvé un troquet au milieu de la forêt
on s’est arrêtés lever un godet à nos espoirs déflorés
je n’arrivais plus à décoller, je sais comment désormais
nique un micro c’est la bouteille que je vais dévorer
j’ai le hennessy, et la haine aussi
tout est bien trop constant mais ma peine oscille
des putes dans la plaine des bouchers et un boucher dans la plaine aux scies –
des putes aux oreilles débouchées découpées de ma veine aux cils. (eric !)

ça p-sse de wolfgang au wolf gang tandis que ma bite se fait empoignée
la lame est allée – de son cl-t à mon poignet
quand je lèche le moignon et qu’ils veulent prendre la suite ils me crient de magner
je viole le beat et vu que j’ai pas d’audience, personne ne viendra témoigner
un jour j’arrêterai, je disperserai ma crème ailleurs
sperme sous la corde à ma pendaison de crémaillère
si je travaillais mes textes autant que mes intestins me travaillent
on ne trouverait plus les mots – on me dirait sans pareil
t’façon les mots je les ai cachés dans le drapé d’une bâche et –
tant pis pour leur gueule ils avaient qu’à pas servir à me bâcher
me clasher, me tacher, me fâcher, me gâcher mon enfance
il y a cent ans de prison dans chacune de mes sentences !
“non mais c’est pas ta faute” – “vas-y baratine moi”
je p-sse à coté d’un mec louche “steuplait -ss-ssine moi”
je m’imagine sauter du pont visant le capot d’une twingo p-ssant
après m’être tiré je me trancherai, me retrancherai : maup-ssant
un jour je me noierai dans les tourbillons de l’ill
mon dos nu à la surface comme un bourbillon de bile
mes rimes sont des hoquets qui comme des barbillons, des fils
se prolongent de mon bec et en un bataillon défile
et ma belle tu ne les entendras pas, je sais c’est débile –
mais je n’écris pour personne, je le fais par peur d’être stérile
je suis la meilleure chose qui te soit… euh quoi, plaît-il ?
suicidaire : je mets notre relation en joug et en péril

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