ligne 13 - dum aniecki lyrics
[1e couplet]
j’m’élance dans mon level avec c’putain d’réveil abominable
encore accompagné de douleurs abdominales et au boulot j’suis d’matinale
malheureus-m-nt j’suis ce diablo du soir qui enfile l’anneau du mal
et j’mène toujours autant ce train de vie d’ados minables et c’est plus fort que oim
tu peux d‘mander à skyzo l’aphrodisiaque, entre l’apollonien et le dionysiaque
à moi tout seul j’suis ce duo qui niaque des tonnes de rimes
mais à 8h00 pétante du mat
métro boulot et sommeil ne riment pas avec le rap
selon leurs codes sous la pression avec sourire faudrait qu’je rate
le temps que j’accorde à ma p-ssion et les plaisirs qui l’accompagnent
mais à travers notre mère nature la musique et l’art je vibre
dans leurs usines préfèrent m’y voir mourir à pet-t feu
alors que tout c’que j’veux enfaîte
c’est gratter du son du vrai et faire ma place
comme à l’époque quand j’étais frais -ssis au fond d’la cl-sse
là où j’me voyais avec mes potes, 5-6 voyelles pour parcourir l’atlas
mais à la place j’ai 9 ans d’écriture dans l’sac, pas un skeud dans les bacs
et j’en suis qu’à ma phase publique numéro 2, poto
souvent j’me dis que j’mériterais mieux
comme des mia trempées dans l’miel, puta
en plein dans l’mile, la lune de fiel profile mes failles et mes futurs 99 exercices de styles
mais aujourd’hui l’art me fuit dans l’ciel
quand pour une fois j’décide de prendre le large
un style de barge où on fait l’taff à l’ancienne
oè tu sais ct ’école où les mc’s s’renseignent
avant d’crier un rap obscène sur le devant d’la scène
où les mc’s s’renseignent avant d’crier un rap obscène
[refrain]
parce qu’on a tous notre routine de la 12 à la 13
j’vois ma vie défiler en attendant que la roue tourne
sous les lueurs de la ville, c’est l’temps qu’j’essaye de défier
parce qu’on a tous notre routine en attendant que la roue tourne
de la 12 à la 13 j’ai vu ma vie défiler
sous les lueurs de la ville, c’est le temps qu’jai essayé de défier
parce qu’en attendant que la roue tourne, on a tous notre routine
mais le temps lui ne cesse pas d’filer
[2e couplet]
maintenant que j’dois reprendre les rames et un bon rythme
dis-moi c’que tu connais des trams et des métros d’ma ville
du rap et du micro qu’j’manie !
perso j’paris qu’parmi tous ces mythos j’m’aligne crème
crème ! dans le fond à l’aise blez tu connais les dièses de la 12 à la 13, j’traine
pendant que j’suis encore dans mes rêves de fou frère
la ligne est pleine de fils de p… j’m’en serais p-ssé
mais pour que j’sois bien dedans, en indé dès qu’j’m’insère, serin j’vais m’-ssoir à mon trône !
j’emmène mes accessoires d’écrivain car trop d’choses à raconter dans c’rôle
a travers lequel tous les jours je frôle les gens de la métropole, beaucoup d’marioles
qui suivent le protocole et portent un col, dans l’espoir de toucher l’pactole
d’autres pactisent avec le père du vice, la fiole de picole dans la poche du jeans
du sh-t de chiotte caché dans l’fond du boxer dim, encore bloqué sur tous illicites d’lim
ceux d’la galère tu les connais, sont affamés tandis que d’autres sont des camés qu’on jamais voulu décoller
sans déconner, les meufs aux seins siliconés, tous ses clones
et les gamins d’écoles sont au summum des décalés
pareil que quand j’veux faire du dum !
mon inspiration vient d’une grande partie d’ces ghettos phénomènes boy
les temps sont durs pour être un honnête homme
donc j’reste humble et rap c’que je vois d’la vie qui au final me comble
puisque arrondir les angles ou bien s’ronger les ongles aucuns des deux ne comptent !
[refrain]
parce qu’on a tous notre routine de la 12 à la 13
j’vois ma vie défiler en attendant que la roue tourne
sous les lueurs de la ville, c’est l’temps qu’j’essaye de défier
parce qu’on a tous notre routine en attendant que la roue tourne
de la 12 à la 13 j’ai vu ma vie défiler
sous les lueurs de la ville c’est le temps qu’jai essayé de défier
parce qu’en attendant que la roue tourne, on a tous notre routine
mais le temps lui ne cesse pas d’filer
[3e couplet]
et j’observe de ma haute scène ces types austères qui prospèrent comme eminem sur mes posters
et chab celui au bob tricard qu’à l’air hostile, prêt à sortir les cornes
grand un peu vouté d’corpulence filiforme
tête de tueur à la hostel et pomme d’adam hors normes comme la longueur de mes couplets
1000 excuses d’ailleurs si ce son tu peux pas l’couper
mais j’ai empiré l’truc et j’dois encore coupler mon univers et c’t’histoire à conter
parler du pelo d’en face d’humeur tranquille, il paye pas d’mine
j’te jure y ressort vainqueur de la compète mais le man dans son crâne complote
sur l’autre gava et ses nikes neuves
a chaque secousse comme si c’était son pote décide de lui écraser l’bout comme dans les bars de nights club
aucun doutes, aucuns d’eux n’est en phase, y s’prennent le chou et mènent leur propre life thug
ne veulent plus suivre la m-sse qui s’terrent normal qu’ils en soient l-ssés
peu à peu s’enlacent, se t-ssent et laissent le temps au temps de les dép-sser
mais j’m’attendais à un vas-y bouge de là m’rappelant les histoires de s’bon vieux mc solar
mais saoulé d’ça au lieu d’l’insulter de connard le premier ne tarde pas à changer de siège
il a choisi la voie du sage pour ne pas tomber dans l’piège
ainsi y ont tourné la page, comme quoi l’habit fait pas l’moine
mais quand même pète un câble, quand j’constate des cas comme à l’époque des bacs à sables
où on t’disait qu’t’es une tapette si t’en n’est pas capable
et moi j’agis avec ma tête frère, rien à faire rien à prouver à ceux qui veulent me dire si j’suis valable
parce que tout le monde pareil ça rend malade, enfaîte en vrai j’suis une cl-sse à part
moi j’suis où j’suis pas là, j’rappais déja dans les trams bien avant abdallah !
[refrain]
parce qu’on a tous notre routine de la 12 à la 13
j’vois ma vie défiler en attendant que la roue tourne
sous les lueurs de la ville, c’est l’temps qu’j’essaye de défier
parce qu’on a tous notre routine en attendant que la roue tourne
de la 12 à la 13 j’ai vu ma vie défiler
sous les lueurs de la ville, c’est le temps qu’jai essayé de défier
parce qu’en attendant que la roue tourne, on a tous notre routine
mais le temps lui ne cesse pas d’filer
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