tempête - dramane lyrics
couplet unique :
j’crois que j’suis niqué pour la vie et puis c’est pas de ma faute
quand j’me sort d’une galère, il y en a encore une autre
le rap ça prend pas 10 ans, me dit un pote
bah il faut croire que j’suis pas les autres
ils veulent que je taff tous les jours, que je prenne le métro
c’est trop, le nombre de personnes que je laissе dans le rétro
plus je grandis et plus mon âmе s’estompe, je laisse tomber, t’façon j’ai même pas finis de me guer*dro
un train de vie d’alcoolique, j’cogite, j’suis pas à l’abri de sortir le brolique
contrôle, j’ai de la drogue mais j’ai pas ma ci
je là prend jamais comme la canette schweppes tonic
le coeur à l’agonie, pour qui tu nous prends ?
reste tranquille, on va te goumer
locksé comme gomis et le joint rempli de boulette
je connais pas tout le monde, tout le monde me connaît
sur le canapé, j’suis affalé
j’me relève même quand j’tombe de la falaise
j’ai serrer beaucoup trop de meufs cette année
pourtant pour me soigner, il faudra plus que des caresses
j’ai vu mes potes racaillés, je les ai vu tomber au shtar
j’me sent vide comme le compte donc j’irai pas faire la star
j’oublie pas tous ceux qui m’ont aidés quand j’étais dans l’impasse
et même ceux qui auraient pu mais qui m’ont pas faits la passe
t’approche pas trop, j’mords comme suarez
boire, bédave, j’ai fais que ça de la soirée
la rage de réussir vu que j’ai tout foiré
je rêve p^lus mais comment dire..je rêve de la corée
jamais rater le train, j’me suis tromper de station
ça fais tellement que je garde beaucoup de frustrations, mes rêves me frustrent à fond
si je devais te raconter ma vie, il me faudrait plus qu’un son
c’est soit je les mets sur une tête ou j’mets des coups de poing au mur
ils m’ont tendu la main avec de l’huile sur l’empaumure
eh, normalement j’suis déjà connu mais pour l’instant, comme tous les miens, j’suis là, j’suis dos au mur
ils n’écoutent pas mes sons sinon ils sauraient tous à quel point j’suis dépressif
j’fume, j’tousse
mon quartier je l’aile grave mais faut que j’bouge
je leur ai jamais dis pourtant je les aimes tous
dur comme tout ce qu’on a vécu en bas, j’force pas
est*ce qu’ils savent comment on a grandis, mon frérot, j’pense pas
une vida tellement triste
j’achète de la drogue avec mon dernier billet de 10, on a tous nos vices
sur les mauvaises langues, j’p*sse
j’p*ssais le sang des mains, pas étonnant, ils étaient 15, j’les prends ensembles
causer du tord, on est bon qu’à ça
une vie de pirate comme saint*lazar
faut que je reprenne la salât avant la salât janazza
une clio au vitres fumées
4 bédaveurs dans voiture rempli de fumée
un pochon rempli de beuh(geu), un paquet rempli de simés
sous le siège, y’a une gazeuse au cas où faut parfumer
après la pluie y’aura pas le beau temps, que de l’orage
trop de rêves, trop le seum, trop la rage
j’ai pas encore le permis, j’suis pas dans le pilotage
quand ils le passaient, j’faisais des sons et des courts*métrages
c’est fait, j’ai déjà casser le baromètre
j’dis tout dans mes sons donc compte pas sur moi pour que je parle aux mecs
dans la sauce milanaise
jet*ski avec maro, j’drague des hollandaises
j’ai pas jouer du match mais regarde bien le jeu, il y aura des disques de platines dans les arrêts de jeu
mais il faut que j’me ressaisisse, triste, tema mes yeux
le pire c’est que c’est même pas le sh*t qui me rend paresseux
petit tu veux grandir vite, c’est pas terrible
prends les morts, prends la prison, prends les rixes
tu me diras, logique si pour je prend des risques
j’traîne toujours dans la zone, frère j’suis pas guéris
j’fais que d’avoir mal à la vie et d’avoir mal au ventre
en attendant l’argent sort bien plus qu’il ne rentre
je t’arrête là, j’ai pas les crampté, j’ai des crampes pour de vrai
et j’ai la dalle, si il faut ramper w’allah que je rampe
la conseillère d’orientation m’as très mal orienté
on partageais la pizza à 6, on prenais l’oriental
après, on fumera l’hollandaise mais pas chez l’hollandais
on restera tard la nuit sans baraka ni l’accord parental
une vie cauchemardesque, imagine*toi mes cauchemards
un peu loin des batiments style haussman, j’pose tard
dans la poche un pochtar, je te le répète, j’pose tard
encore un de mes amis, fini menotté et déférer
beaucoup trop d’ambitions, j’ai aucun secteur préferer
ils me voient en fou, me voient en fêlé
ils diront que j’suis un génie le jour où j’passe à la télé
j’mets toute ma vie dans cette musique, c’est un risque
j’ai pas le choix, il me faut une vie stable
les années passent et je réalise que j’peux pas taffer toute ma vie, il me faut une vie stable
j’ai fais le tour de la ne*zo, y’a rien qui a changer depuis hier
a part que j’ai grandis, j’ramasse des parts de moi à la p’tite cuillère
quand j’étais petit, j’voyais l’ancien, son joint et sa p’tite bière
qui nous disait qu’il avait v’la la gue*dro quand la pépinière
refrain :
comme j’ai déjà dis, j’aime bien les braves
j’ai perdu des kilogrammes
je les ai vus, je les ai vécu les drames
j’ai perdu des kilogrammes
belek à la tempête, belek à dramane
c’est bizarre, j’vis dans un drama
sous la tempête igo c’est b*n*l
yasuke rime avec dramane. (x2)
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