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pas trop grave... - dramane lyrics

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[introduction]
*franchement les gars : qu’est*ce qu’on fait là? dans un arrêt de bus comme des galériens, comme des saloperies? il n’y a rien à faire ici. regarde l’heure qu’il est! on est des enfants, comme ça on s’balade, on traîne: rien à faire, rien à dire. c’est pas malheureux, trop de galères. trop, on sait même pas c’qu’on fait en fin de compte. on sait où on veut aller, jamais d’notre vie on y arrivera. c’est pas trop grave…*

[couplet unique]
hey
j’suis un grand solitaire d’après qui?
d’après les hommes, d’après les femmes
mais j’me méfie d’l’espèce humaine d’après les infos, d’après les fables
j’avais des paires de chaussures pour la rentrée
c’est grâce à papa maman, merci
moi j’leur doit beaucoup
et j’aurai pas remboursé ma dette tant qu’j’aurai pas rempli l’bercy
et puis bat les couilles d’c’est qui qu’a commencé
malgré la peur on rentre dans la mêlée
j’peux me faire tirer dessus pour les miens
car c’est mes frérots donc j’me dois d’assumer
sois j’suis en avance, sois j’suis en r*t*rd
j’suis jamais pile à l’heure, j’aime pas la perfection
les drames: on les a vécus, eux ils en parlent
confondent la rue et la fiction
petit on t’diras de tirer la gueule comme les parisiens, mais ils ont tord
parce qu’on veut pas qu’tu sois heureux
ils t’oublieront plus vite quand tu s’ras mort
petit le monde m’a pourri la vue
les murs ont des oreilles, les bouches baveuses aussi
paraît qu’l’amour rend aveugle?
j’suis pas au courant mais les coups d’gazeuses aussi
j’étais joyeux à l’époque des qualifs
à l’époque où le ciel ne grondait pas
j’voulais changer le monde, j’étais naïf
en vrai le monde ne me mérite pas
la technologie va nous tuer
plus addictive que la beuh
faudrait qu’on lève la tête de nos écrans on connaît même plus la couleur d’nos yeux
on n’est pas des clébards, on n’suce pas des bites
juste pour un peu par ici ça va vite
essaie pas d’nous ber*bar on connaît pas le paypal
demande à omar on sait qui est qui
fils de demba, ami de hakan, petit*fils de bilal*i, grand*frère de sirou
de bon matin putain qu’est*ce qui m’a réveillé? rico ou le p’tit jibril sur un deux roues?
p’tit frère j’te goume si tu consommes
j’sais qu’elle est volée ma console
fait pas comme eux va à l’école
les grands sont tombés dans l’alcool
dieu en est témoin j’ai tout fait
pour m’en sortir j’ai tout fait
si j’reste pauvre jusqu’à la vieillesse, j’demande qu’on vienne maintenant m’étouffer
putain j’ai aimé ces filles
mais méprisé par ces filles
donc j’ai détesté les filles
et j’ai insulté les filles
un jour ou l’autre on s’fait attraper
un jour la nourrice va tirer la chasse d’eau
j’vois une différence entre moi*même, et puis le reflet que j’vois sur la flaque d’eau
le problème c’est qu’on a grandit, j’ai peur quand j’vois qu’on grandit encore
c’est pas ma personne qui gêne tant
j’crois qu’c’est la couleur que j’ai sur le corps
tracer mon chemin là ou il n’y en a pas
j’vais t’écraser si tu m’gênes
et j’vais pas faire le voyou et puis parler de drogue juste pour faire mouiller les collégiennes
et y en a aucune d’entre elles qui me mérite
ou bien moi j’mérite aucune d’entre elles
mange des coups, j’mets des coups d’pression à celui d’droite et il a coupé ses ailes
mets*moi tout dans un sac
heureus*m*nt j’suis allé péter le pak*pak
coursé par la bac
mon cœur est black
j’crois qu’j’vais être tout seul sur scène aucun ami ne fera mes backs
fermez vos gueules, on a peur que de dieu nous
qui sont*ils? traitent nos sœurs de guenons
parlent de pétard, de viser les genoux
j’emmerde ton marabout qui prie les démons
on a vu la mort elle est passée à côté
du sang et du vomi trempé sur le torchon
tout s’achète à part le temps
le sable du sablier se trouve dans le pochon
si vous saviez à quel point j’ai peur de dieu
si vous saviez comme ils ont peur de moi
“c’est si facile de donner son coeur” ah ouais? essaye un peu vas*y donne*le moi
heureus*m*nt qu’on croit en dieu
sur la tête des gosses on s’rait en taule
si on leur éclate le genou, sur la vie maman qu’ce s’ras de leur faute
j’aurais aimé nous rendre aisés
sur ma vie, p’tit frère j’ai essayé
j’aurais aimé t’ouvrir grand mon cœur
sur ma vie, ma belle j’ai essayé
j’regarde le ciel: est*ce les étoiles qui me diront quelle est ma destinée?
j’vais partir et j’vais plus rev’nir, je ne deviendrai pas fortuné
on deviendra tous des pourritures
les profs finiront par avoir raison
chez moi ou au quartier, dans les deux cas j’me sens pas à la maison
assis les deux pieds dans le vides, au quartier j’vois le soleil se coucher
et j’ai parlé au ciel j’étais sincère
une impression qu’les enjeux m’ont touché
et mes larmes ont coulé sur mes joues noires
l’impression qu’l’avenir est tout noir
ici se trouve dans mon salon, wesh, peur de traverser le couloir
et j’suis bon qu’à les faire disparaitre, comme un claquement de doigts de thanos
remonter dix ans en arrière, vider le sablier de chronos
j’attendrai pas que la roue tourne, d’ailleurs elle a jamais tourné
mettre les hommes dans l’même bateau, normal que l’bateau a coulé
et mon sourire est une balafre, les omoplates pleines de couteaux
moi j’sais qu’j’vais mourir en silence
comme une gâchette pressée sous l’eau
on nous répète qu’on va jamais y arriver mais on les baise
qui prend les devants, qui essaie d’me poser des salopes pour casser ma chaise?
y aura plus aucun courrier dans la boite
y aura plus aucun message sur les réseaux
on s’est fait péter les os à la batte
coup d’feu le ciel est bleu mais y a plus d’oiseaux
que envie d’disquette et qui pourra m’causer?
mes sentiments refoulés mais qui pourra m’blesser?
étant petit facilement appeuré
le sol est salé car le ciel a pleuré
habite en hauteur dans nos hlm
mais regarder de haut, c’est pas mon genre
maman le ciel est plus proche de nos têtes
j’demande à dramane comment j’m’en sors
j’veux une femme comme ma mère
maman est belle, s’ras toujours en haut de la liste
maman est saiyan, maman est forte, maman est [?], mais bon maman est triste
ma vie une énorme farce, celui qui m’tire dessus, tire aussi l’rideau
les profs m’ont demandé c’que j’voulais faire
naruto m’demanda quel est mon nindô
de la sueur sur le front et du sang sur les phalanges
j’vais pas courir si on m’vé*le
tu veux m’aimer quand ça t’arrange
madame tu veux me soigner vas*y fais le
y a nos regrets qui se sont tous noyés
dans le fleuve des amitiés gâchées
mêmes remords qui brûlent depuis longtemps
dans la forêt des décisions passées
moi j’ai entendu “negria di mierda”
dans les tribunes d’italie
j’suis descendant d’adama
petit*fils de bilal*i
à la base on s’amusait au corps à corps
et puis maintenant ça fini en tête à tête
milieu d’dessin à la craie se trouve un corps
et quand j’repense au passé ça m’prend la tête
ma mère s’battait contre la hess
et mon père s’battait contre la mort
pendant qu’j’me battait dans l’quartier d’à côté
j’me mange des écras*m*nt de tous les côtés
y a des anciens qu’ont perdu les pédales
j’vois les orties avant d’voir les pétales
aucune personne pourra dire ici à mes enfants, son père était une pédale
à la base on embrassait nos parents
et puis merde on écoutait leurs paroles
maintenant j’mens constamment quand j’les rassure
j’ai du mal à regarder la daronne, j’ai du mal à regarder le daron
il est pourtant dit jamais fait l’baron
y avait qui? y avait qu’moi et ma jeunesse
mais c’est ma mère qui pleurait dans l’salon
à la base on devait s’tirer d’ici
et puis merde on va s’tirer dessus
à la base on l’vis*ser ici
et puis merde on va tirer dessus
avocat commis d’office
les chances de s’en sortir sont quasiment nulles
même face à touche de frappe
depuis mes douze ans j’rappe
et puis certains disaient qu’j’étais nul
[outroduction]
*mais vous écoutez rien du tout
je crois qu’vous n’avez jamais vraiment écouté
vous avez posé les mêmes questions chaque semaine: “ça se passe bien au travail?”, “avez*vous des idées noires en ce moment?”
tout ce que j’ai, c’est des idées noires, mais vous écoutez pas de toute façon. je disais, que j’avais passé toute ma vie, sans même savoir si j’existais réellement…*

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