gravité - double a lyrics
on gravite en masse, plusieurs systèmes
gravité maxi sur jupiter
ingurgite astéroïde et jupiler
tequila tonic et anti*matière
j’écris dans l’esp*ce, dans l’cul d’l’univers
l’*rg*sme évacue les problèmes
éjacule dans planète ovaire
tu cogites en face comme si j’étais ton père
c’est élémentaire
l’équipe est tellement fière
elle a quitté la terre
estimant qu’il s’agissait d’un environnement pénitentiaire
on est élégant, frère
lorsque nos corps illuminés vont dépasser l’épaisseur de l’atmosphère
téléchargé par entité supérieure donc toujours vivants même quand il n’y a plus d’air
on avait le temps étant donné qu’on était immortel
lorsque nous fûmes le présent
nous étions particulièrement dans le thème
venus vaillamment, nous partirons par flemme
le futur ne fera plus couler son sang comme un nourrisson blême
on s’avachit dans nos rêves
on tue le temps à condition qu’on voit quand il saigne
double, double, double, en entend les sirènes
y a pas de problème, juste un million de péripatéticiennes
beaucoup moins d’atomes que de haine
j’aimerais leur dire je t’aime
les étoiles entre elles ne parlent que d’hydrogène
dans l’feu de leur ciel finiront toutes les âmes éternelles
je bataillerai des millénaires avant de ne plus oser
la maille, elle est éphémère, mon flow est perpétuel
le travail c’est le salaire, la passion c’est l’succès
trouver la faille et passer au travers de tous leurs présupposés
on ne cherche plus à les faire taire, on préfère les laisser hurler
voudrais boire le sang de mes artères mais j’ai avalé tous les médicaments de l’hémisphère nord
je suis plus rusé
même si on m’a usurpé
or ils ne font que susurrer
sur un tas d’instrus usées
(j’aimerais me diffuser, j’ai trop longtemps refusé)
tas de rimes, tas de raps, j’ai articulé
han, pas de mystère en particulier
j’ai voulu utiliser la totalité des mots
mais le stock n’est pas illimité comme l’eau
surtout quand on les distille avec un pur flow
les idées, c’est le flux qui se superpose
ça se répète comme un univers dans un atome
prends*moi l’pouls, j’ai couru
tohu*bohu dans la cour pendant la cohue
j’ai beau y aller doucement ça fait des volumes
j’ai avalé goulu la soluce et j’ai vomi l’obus
on a tiré l’obus, on a vidé les fûts
on trop su polluer nos vies d’idéaux tordus
on a relégué nos talents dans le fond d’un rebut
on a délégué autant les éléments insolubles
un golem sort de ce cors nu
pour ta gouverne je n’parle qu’aux anges cornus
je ne barre que face à la mer dans mon scorbut
grand écart entre deux navires, jambes tendues
chaque onomatopée j’endure
les mots m’ont honoré d’un tas d’or pur
ils, ils sont horodatés sur des bordures
on en fait des monologues et on n’en sort plus
[outro]
il n’est jamais trop tard
on n’est jamais trop peu
[?]
non, ne sois pas peureux
une minute t’es heureux, la seconde d’après tu oublies
le temps n’existe que dans cette terre, l’esp*ce et l’amour qui gravitent
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