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la folia - dooz kawa lyrics

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[intro]
à force de faire du rap, t’étonnes pas de finir en morceaux
ma vie est inutile comme casser les cailloux des dalton

[couplet 1]
il voudrait vous porter l’océan, pour vous l’offrir au creux des mains
mais l’eau s’enfuit d’entre ses doigts sans qu’il s’en aperçoive, il vient
il est rempli de projets grandioses qui sont surtout biens impossibles
mais il reste étonné, déçu de vous présenter des mains vides
moi j’crois qu’il est juste incompris, car il voit trop ce qui arrive
et puis un peu trop à l’avance, zarathoustra l’avait prédit
il porte une lanterne en plein jour avec portraits de peinture
croit que le présent vous rend sourd, sans savoir qu’il parle du futur
on croit qu’il dort amer, hostile sur le lit de la délinquance
pourtant pour lui, sa mère aussi, a du pleurer à sa naissance
sa musique, place publique de feu de joie ou de bûcher
dépèce les mots au stylo bic, car ses syllabes sont des bouchées
il rap des seize malgré son rhume, vit de photosynthèse nocturne
et porte une casquette en pleine nuit parce qu’il y a trop de rayons de lune
il restera pas sur terre très vieux, d’offrir [?] merveilleux
car vit d’impossibles illusions qu’on peut pas mettre devant les yeux

[refrain]
à force de faire du rap, t’étonnes pas de finir en morceaux
dans un film, les fédéraux le r’trouvent dans un hôtel mort saoul
savoure ces freestyles, on oublie tout quand son heure sonne
ma vie est inutile comme casser les cailloux des dalton
à force de faire du rap, t’étonnes pas de finir en morceaux
dans un film, les fédéraux le r’trouvent dans un hôtel mort saoul
savoure ces freestyles, on oublie tout quand son heure sonne
ma vie est inutile comme casser les cailloux des dalton
[couplet 2]
il marche aux allures de grand druide en traînant son nœud de pendu
mais sa corde qui traîne derrière lui, qui le veut peut tirer dessus
il croit nous parler, il récite, victime d’une prison de concepts
tout contre lui*même, il résiste jusqu’à s’anesthésier la tête
apporte une poésie des pauvres, armure éclatante de lumière
qui sont les haillons de la cause, il se pavane comme le plus fier
pathologique, métamorphose, quand il s’gratte c’est le plus [?] des rois
mais porte un terrible secret d’alcôve, c’est qu’il n’est qu’un sale petit [?]
il pourrait se nourrir d’une fleur, mais découper les fleurs, les cœurs
les arrache jamais de leur tige, pour pas leur arracher le coeur
quand il est là, il est absent et voit tout autrement les songes
qu’à travers ses larmes de sang et s’endort sur des rêves de mensonges
il ne part jamais en vacances, d’toutes façons il n’est jamais là
et même quand son sourire s’avance, son regard reste froid
quand l’entourage s’fait des soucis, qu’il parle de l’humain cond*mné
il répond c’que disent tous les fous «si, la différence c’est qu’moi je sais»

[pont]
dooz kawa pour vous servir
nouvel album
j’espère qu’on continuera de vous faire plaisir dans [?]
merci d’être présent et bonne [?]
james digger, voici
saligo, voici
vincent beer*demander, voici
voici
[refrain]
à force de faire du rap, t’étonnes pas de finir en morceaux
dans un film, les fédéraux le r’trouvent dans un hôtel mort saoul
savoure ces freestyles, on oublie tout quand son heure sonne
ma vie est inutile comme casser les cailloux des dalton

[outro]
ladies and gentlemens [?]
on trouve tous qu’il a l’air d’un pote et sur vos oreilles des airpods
vous trouvez sa musique carrée parce qu’il n’est plus qu’un qr code
au fond, comprenez pas ses mots parce que certains sont si profonds
qu’on l’appelle capitaine, nemo et c’est parti on plonge
lui, finira sa course à pied en bondissant d’un pas à l’autre
sur des petits bouts de papiers comme un [?] de post*it
un prince qui dans vos rêves vous pince
ça aurait pu tenir le bonheur mais il eût fallut que je le tinsse
il n’est pas l’esclave mais la fronde dans la réalité des ombres
pour lui les hommes les plus puissants ne gouvernent que les arrières*mondes
l’état pourra pas le punir car il vit d’imagerie mental
où le réel ne rentre pas
son clin d’oeil est pour vous, mais caché derrière ses ray*ban
et il nous offre à tous un grand bouquet de fleurs du mal

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