toutes les zones - don choa lyrics
[couplet 1 : le rat luciano]
tout débute ici tout s’finira ailleurs
là où il y a le corps, il y a la mort, remet toi de tes frayeurs
prédateur et proie chacun se bat pour ce qui est à lui
la vie donne aux vivants les formules pour comprendre sa vie
l’un ch-sse la solitude, l’autre la tristesse
l’un cache la révolte, l’autre montre sa richesse
plus de place pour la douceur ni pour les mises en scène
un nouvel amour remplace l’ancien c’est ce que ce le poète enseigne
il n’y a pas d’autre couleur à part celle de l’argent
on s’dit que la société est dure d’la changer même en la braquant
la colère est sans fin la douleur est sans nom
les souvenirs d’enfance deviennent des souvenirs en or
on vit tous les jours comme si c’était hier
on s’en bat les couilles de tout, chaque virée est peut- être la dernière
tout va de travers, mais tout se rejoint
tout ce qu’ils ont, ils en sont fiers et nous on en a pas besoin
qu’une chose à savoir : tout est à nous-même
une seule règle d’or resté vrai jusqu’au dernier “je vous aime”
on ne peut rien changer même si on le voulait
souviens-toi leur joie c’est notre peine qui est cagoulée
tout ce qu’on aime, c’est tout ce qu’ils détestent
tout à gagner rien à perdre victoire ou défaite
quartier att-tude c’est le message
de la rancœur dans nos grand cœurs
du savoir vivre dans nos messages
cherche pas à comprendre si t’es pas d’là !
[refrain]
ça t’étonne
les jeunes défoncés les gamins qui déconnent
t’applaudis des deux mains quand les condés les dégomment
t’attendras combien de temps avant de nous traiter comme des hommes
c’est pour tous les coins toutes les zones tout ce bordel ça t’étonne
les jeunes défoncés les gamins qui déconnent
et t’applaudis des deux mains quand les condés les dégomment
il te faudra combien de temps avant de nous traiter comme des hommes
c’est pour tous les coins toutes les zones
[couplet 2 : don choa]
l’arnaque vise le maximum, captif à babylone
dans chaque coin ça gratte, rêve de plaque d’or et platinium
paranoïaque sous cognac, sky, rhum ou valium
on craque et l’état braque pour le pétrole le gaz et l’uranium
diamant du sierra leone racket international
comme si je rentrais avec un lance-rocket dans la banque mondiale
pourquoi tu me blâmes je suis que le fruit de mon époque
le diable veut échanger mon âme contre 21 grammes de c0ke
j’ai trop d’corps sur le carreau, le destin fait pas de cadeau
les jeunes s’fâchent, les guns crachent pour le cash d’escobar pablo
chacun veut sa part du gâteau même si la fin approche
jette nous du bateau les morts de faim s’accrochent
[?], ta poche, ta porsche, si sa s’corse on t’amoche à la pioche, dit « adios »
oublie l’amour on joue pour la survie
chaque jour comme si c’était notre derrière nuit
avoir une vie normale on peut pas !
[refrain]
ça t’étonne
les jeunes défoncés les gamins qui déconnent
t’applaudis des deux mains quand les condés les dégomment
t’attendras combien de temps avant de nous traiter comme des hommes
c’est pour tous les coins toutes les zones tout ce bordel ça t’étonne
les jeunes défoncés les gamins qui déconnent
et t’applaudis des deux mains quand les condés les dégomment
il te faudra combien de temps avant de nous traiter comme des hommes
c’est pour tous les coins toutes les zones
[couplet 3 : menzo]
faut le courage et les poings serrés, qu’est-ce tu veux espérer
dans nos zones on compte plus ni les morts ni les gens qu’ont serré
ni ceux qui triment, ni ceux qui baissent les bras, se laissent aller
ils friment mais leurs combines ne les mèneront pas à trente balais
pour s’défendre pour trimbaler de la c0ke et des armes
l’appât du gain pousse mes frères à vendre leurs âmes
dans ce contexte tout est emmêlé, écouté un sage
ghetto usé, pris en otage, normal qu’on ait la rage
cette vie décourage les plus déterminés les plus vaillant
la réalité c’est qu’on dort dehors même en travaillant
au fond ce monde on le déguste pas, on le subit
toi tu te goinfres mais dans nos coins sache qu’on survit
en manque de pèse, de pain, chaque jour à ses peines
dites-vous bien que si on s’plaint c’est parce que la coupe est pleine
marre d’être pris pour cible, jugés cond-mnés à tort
par une france qui voudrait nous voir en prison ou mort
cherche pas à comprendre si t’es pas d’là !
[refrain]
ça t’étonne
les jeunes défoncés les gamins qui déconnent
t’applaudis des deux mains quand les condés les dégomment
t’attendras combien de temps avant de nous traiter comme des hommes
c’est pour tous les coins toutes les zones tout ce bordel ça t’étonne
les jeunes défoncés les gamins qui déconnent
et t’applaudis des deux mains quand les condés les dégomment
il te faudra combien de temps avant de nous traiter comme des hommes
c’est pour tous les coins toutes les zones
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