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mixtape cave du 18 volume 1 - diapsiquir lyrics

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cave du 18…

après 2*3 javel coca
je me suis noyé dans mon verre de jazz
… j’lui répète
… cette putain de trompette

ouais c’est vrai qu’j’suis parti, que j’ai couru
que j’ai eu honte, aussi cuir(?), bien cousu
j’reste branché sur le pq(?)
a une fraîche, c’est petit cul(?)
loin j’ai couru
j’ai tout vu, entendu, j’ai tout bu, tout rendu
loin j’ai couru, loin j’ai couru
la chatte originelle, trop bien patchée, trop imagée
le premier degré m’a tué
(cave du 18)
(le premier degré m’a tué)

[sample : celtic frost, “human”]
aaaaaaaaaah

[sample : d.a.f., “der räuber und der prinz”]

fatigué pour un rien
j’suis fatigué
j’suis fatigué pour un rien
autant me laisser pousser les seins
ou m’attacher à la potence
… le noir, le noir, le blanc
j’me force à rire, j’ai des stigmates
comme un serbe…(?)
petite putain automate
et je suis berger… (?)

[sample : ???]
… vamos a tocar
hallar
para que

cave du 18, cave du 18, cave du 18

[sample : megadeth, “the skull beneath the skin”]

[sample : renaud, “peau aime” sur “equinox” de john coltrane]
j’ai garé ma mobylette
devant l’entrée des artistes
j’ai laissé la porte ouverte
pour avoir un oeil sur elle
il faudrait pas qu’on profite
que j’suis en train d’ vendre ma cam’lote
pour s’débiner sur ma chiotte
j’ai beau mettre des antivols
ca fait la neuvième qu’on m’pique
ca fait la onzième que j’vole
quoi ?
qui c’est qui dit qu’ c’est pas vrai ?
toi ?
bah t’as raison mon pote
j’ai jamais eu d’ mobylette
ou alors quand j’étais p’tit
et j’ l’avais acheté avec les ronds d’ mes économies
laisse béton, j’démystifie
non, maintenant j’ai une harley
une grosse qu’a un grand guidon, une grande fourche, une grande roue
un grand trou dans mon budget
ma bécane, c’est comme un ch’val
ca tombe bien, j’suis conçu pour :
elle est faite pour épouser la forme de mes jambes arquées
sans blague, t’avais pas r’marqué ?
avec elle, j’ suis un cow*boy
j’ suis shérif dans mon quartier
porte d’orléans, j’fais la loi
par ici on y croit pas
dans l’ quartier, on m’ traite de goye
c’était pour rimer avec cow*boy
et tous les apaches de paris
qu’y m’voient passé sur ma bête
y s’fendent la gueule : c’est pas gentil
laisse béton, j’démystifie
j’ai laissé mon perfecto
derrière, dans la coulisse
accrochée au portemanteau
et pis j’ai eu peur qu’i’glisse
entre les doigts du tôlier que
bien qu’ ce soit un brave mec
qu’ aimerai bien m’ le chouraver
alors j’ viens sur scène avec
là, j’ai un insigne ss
l’initiale de ma gonzesse
que c’est même pas ma gonzesse
c’est la femme à mon copain
que c’est même pas mon copain
parce que moi j’ai pas d’copains
pas d’amis, pas d’parents, pas d’relations
ma famille c’est la prison
mon copain, c’est mon blouson, c’est mon surin
quoi ?
qui c’est qui dit qu’ c’est pas vrai ?
toi ?
bah t’as raison mon pote
des copains j’en ai des tonnes
toutes les nuits dans tous les rades
tous les paumés, tous les ivrognes
tous les fous, tous les malades
qui devant un perroquet, une kanter ou un p’tit joint
s’déballonnent dans un hoquet
et r’font l’ monde à leur image
tous ces mecs c’est mes copains
touche pas à mon copain
“sors dehors si t’es un homme !”
moi, euh, dans ces cas là, j’ sors pas
dans ma tête, j’ suis pas un homme
dans ma tête, j’ai quatorze ans ;
dans les muscles aussi d’ailleurs
j’parlais des muscles des bras
“eh, tu veux m’casser la tête ?
bah qu’est*ce t’attends ? vas*y ? ”
laisse béton, j’démystifie
sur l’bras droit, j’ai un tatouage :
y’a une fleur, y’a un oiseau, qui s’envolera plus jamais
pis y’a l’ prénom d’une souris. une souris qu’est tellement belle
qu’i’ faudrait qu’j’m’appelle verlaine pour trouver les mots pour la décrire un peu
mais j’ vais essayer quand même
dans ces yeux, y’a tant d’soleil
que quand elle me r’garde, je bronze
dans son sourire, y’a la mer
quand elle me parle, je plonge
quand j’ s’rai grand, on s’mariera
pis on aura plein d’enfants
même que ce s’ra un garçon
même qu’i’ s’appellera pierrot
“eh ! laisse moi fermer les yeux, ouais, laisse moi rêver un peu.”
sur l’bras gauche y’en a un autre :
un poulbot qui a une gueule d’ange
et qui joue d’l’accordéon
pis en d’sous y’a mon prénom
euh, y’en a qu’ ça dérange ?
dans l’ dos, j’ voulais faire tatouer un aigle
aux ailes déployées
on m’a dit : “y’a pas la place
nan, t’es pas assez carré, alors t’auras un moineau.”
eh, y’a des moineaux rapaces
ca fait marrer mes conneries ?
laisse béton, j’démystifie
bon c’est l’heure, moi j’ai fini
j’vous vois tout à l’heure au bar
j’vais m’jeter un p’tit ricard
et ça, c’est pas des conneries
cave du 18

[sample : ???]

que la bête en nous meure!
que la bête en nous meure!

il faut que la bête en nous meure!
il faut que la bête en nous meure!

ou qu’elle fasse en toi sa demeure!

[sample : megadeth, “the skull beneath the skin”]
wow!

cave du 18

[sample : barbara, “mon enfance”]
j’ai eu tort, je suis revenue dans cette ville au loin perdue
où j’avais passé mon enfance
j’ai eu tort, j’ai voulu revoir le coteau où glissait le soir
bleu et gris, ombres de silence
et j’ai retrouvé comme avant
longtemps après
le coteau, l’arbre se dressant
comme au passé
j’ai marché les tempes brûlantes
croyant étouffer sous mes pas
les voies du passé qui nous hantent
et reviennent sonner le glas
et je me suis couchée sous l’arbre
et c’était les mêmes odeurs
et j’ai laissé couler mes pleurs
mes pleurs

c’était comme les doigts de ta jeune mère, si frais sur mon visage. plus rien à faire. plus rien à dire. j’ai mal au cou. est*ce que je peux mettre le bras comme ça à ton bras ? est*ce que le mur finit là*bas ? qui sont ces gens si gentils avec moi ? comment allez*vous payer tout ça ? c’est comme les doigts de ta mère, si frais, sur mon visage

j’ai mis mon dos nu à l’écorce, l’arbre m’a redonné des forces
tout comme au temps de mon enfance
et longtemps j’ai fermé les yeux, je crois que j’ai prié un peu
je retrouvais mon innocence
avant que le soir ne se pose
j’ai voulu voir
la maison fleurie sous les roses
j’ai voulu voir
le jardin où nos cris d’enfants
jaillissaient comme source claire
jean*claude et régine et puis jean
tout redevenait comme hier
le parfum lourd des sauges rouges
les dahlias fauves dans l’allée
le puits, tout, j’ai tout retrouvé
hélas

[extrait : diapsiquir, “comédie verticale”, de l’album 180°]
pour moi c’est fini
j’crois
c’est fini

la guerre nous avait jeté là, d’autres furent moins heureux je crois
au temps joli de leur enfance
la guerre nous avait jeté là, nous vivions comme hors*la*loi
et j’aimais cela quand j’y pense
oh mes printemps, oh mes soleils, oh mes folles années perdues

[lecture de grégory protche : léon bloy, le désespéré]
a partir de ce jour, le révolté s’enferma dans la plus haute citadelle de son esprit. il se remit courageus*m*nt à son livre sur le symbolisme. il se représenta que c’était la dernière ressource qui lui restait, et calcula qu’avec l’argent du bon général des chartreux il irait quelques mois encore, et pourrait, sans doute, le terminer. alors il arriverait ce que dieu voudrait, mais, du moins, cette oeuvre…

[sample : ???]

[sample : barbara, “mon enfance”]
pourquoi suis*je donc revenue et seule au détour de ces rues
j’ai froid, j’ai peur, le soir se penche
pourquoi suis*je venue ici, où mon passé me crucifie
où dort à jamais mon enfance?

[sample : black flag, “scream”]
supposed to act my age
supposed to act mature

[lecture de grégory protche]
telex n°2, b, 28 avril 2013
il y a des gens qui se mettent tout nus pour faire leurs besoins
ne se reconnaître qu’un seul maître, jacques vergès
pourquoi mohammed ali a*t*il tant humilié smokin’ joe frasier
con comme la fouine faisant circuler une photo de la queue de b00ba

a défaut de veste en jean et de perfecto, j’en ai eu une en velours bordeaux. en mauvaises lettres pas régulières, j’avais tracé purple lizzy rainbow. c’est exactement ça un prolo
quand je serai grand, je serai story*menteur
solo pince oh (?)
ce que j’aime dans le verre, c’est qu’il déborde
nous ne sommes pas les mêmes blancs mais je le suis quand même
t’es né en mai ? c’est toi le printemps
j’ai le même blouson qu’ahmadinejad
patrick edlin deux points : punk à chienne
[sample : diapsiquir, “comédie verticale”]
thoreau, soros, sorrows
j’aime avec passion le mariage de raison
le vieux est l’ennemi du bien
comme l’enfant préfère les plus sucrés petit pois en boîte, j’crois que j’aime mieux bertrand burgalat que robert wyatt
le jeu vidéo… tous les records
toute sa vie, frédéric dard aura copié simenon en citant céline et dostoievski
tout ça pour finir posthume beau*père de … polard…
mille milliards de dollars qu’avant de faire son jfk, oliver stone a vu i comme icare
je rêve d’amour mou et d’angle mort
je rêve déchu, vieille gloire du sport
comme tous les rappeurs français, j’ai failli être joueur de foot professionnel

top 5 des plus grandes chansons françaises :
5. le temps remet au man(?)
4. l’amour, le twist, la dèche et le reste
3. alligator 427
2. la ruelle des morts
1. rock autopsie

et toujours arrêté

demain j’ouvre un bar hétéro
idée de pédé ou d’enculé de gauche mondain : l’afrique est surpeuplée
bien sûr que les hommes simulent aussi, mais pas au lit
“hitler est un génie” patrick timsit
“hitler est un rockstar” lemmy
“hitler, ja, ja!” el hedi ben salem dans tous les autres s’appellent ali

[sample : black flag, “scream”]

[sample : ???]
il me reste rien

j’t’arrête pas
et tu fumes
j’t’arrête pas
et tu fumes
j’t’arrête pas
et tu fumes
j’t’arrête pas
et tu fumes

c’est plus facile quand t’as une équipe
d’enfants
t’as … quand tu défends
c’est problématique
ces sales rats t’ont…
… quand t’essaies

pour aller beaucoup plus loin que ça…
loin, loin, loin
loin, loin, loin

fais*le
on a entendu déjà ça ici
fais*le
on a attendu ça et là aussi
bonjour(?)

au minimum ils te vendent ça
donc tu …
tu plonges…

… désorienté

… vapeurs électriques
que des cubes en …
… plus ou moins bons…
moitié viril, plus tu pastiches tu …
un air de dur, et une démarche
au pire une moustache

la folie a un humour suspect
me fais pas rire!
j’ai rien à te dire!

[sample : notorious b.i.g., “ready to die”]
ready motherf*ckers?
as i grab the glock, put it to your headpiece
one in the chamber, the safety is off release
straight at your dome, holmes, i wanna see cabbage
biggie smalls the savage, doing your brain cells much damage (cave du 18)
teflon is the material for the imperial (cave du 18)
mic ripper, girl stripper, the henny sipper
i drop lyrics off and on like a light switch (cave du 18)
quick to grab the right b*tch and make her drive the q
*45, glocks and tecs are expected when i wreck sh*t (cave du 18)
respect is collected, so check it
i got techniques dripping out my b*tt cheeks (cave du 18)
sleep on my stomach so i don’t f*ck up my sheets, huh (cave du 18)
my sh*t is deep, deeper than my grave, g (cave du 18)
i’m ready to die and n0body can save me (cave du 18)
f*ck the world, f*ck my moms and my girl (cave du 18)
my life is played out like a jheri curl, i’m ready to die! (cave du 18)
ready to die (cave du 18)

[bauhaus, “rosegarden funeral of sores”]
sortez le beat
sortez les bites
sortez le beat
sortez les bites
sortez le beat
sortez les bites

virgin mary was tired (sortez les bites)
so tired
tired of listening to gossip
gossip and complaints

they came from next door

[alain kan, “heureus*m*nt en france on ne se drogue pas”]
* fiston ! m’a dit mon père
si je te trouve avec un joint
ah je te mets la tête à l’envers
je te fous dehors comme un chien

* oh papa ! ne crains rien pour moi
ici sont rares les champs de pavot
joue aux cartes avec tes copains
et va boire un coup au bistrot

heureus*m*nt qu’en france on ne se drogue pas !
ah*ah ah*ah ah*ah ah*ah !
heureus*m*nt qu’en france on ne se drogue pas !
ah*ah ah*ah ah*ah !
heureus*m*nt qu’en france on ne se drogue pas !
ah*ah ah*ah ah*ah ah*ah !
heureus*m*nt qu’en france on ne se drogue pas !
aaaah !

[bauhaus, “rosegarden funeral of sores”]
they came from next door

[sample : jazz?]

[sample : suicide, “che”]
che, che
well, alright
came to say
let’s all pray
hurray, hurray

che, che
he’s wearing a red star
smoking his cigar
and when he died
the whole world lied
they said he was a saint
but i know he ain’t
che, che

[extrait d’une première version de “libidau79”, ensuite reprise sur 180°]
t’es bonne en “que sais*je ?”
tout arrive, s’instille
dans mes rêves tu neiges
tu salives, ris aussi
je vais apprendre à n’plus ruer
à me taire, me détendre et aussi désormais
ne pas laisser trop de traces
disparaître sans râler
j’vais apprendre
essayer d’apprendre

quand te giflerai*je ?
a qui c’est d’attendre ? tu poursuis
on se moque de tout, de tous
des fois je me force un peu pour décoller tes fesses qui m’éclaboussent
yeux thc, lèvres gonflées
ouais, ça s’voit, on a baisé, ouais
des fois j’me mords pour pas t’étouffer
et j’me mets des coups pour t’épargner
ma recette c’est le secret

j’te fatigue
je sais mentir
je n’sais pas bien aimer
(je sais mentir)
je sais mentir
je n’sais pas bien aimer

reste avec moi
entre cave et désert vert
y’aura des orages, des oranges
et du whisky

[hubert*félix thiéfaine, “le chant du fou”]
le fou a chanté dix*sept fois
les yeux croisés sur son perchoir
une vérité au bout des doigts
une lampe entre les mâchoires

le fou a chanté dix*sept fois
puis il est mort de désespoir
dans un champ de l*b**les carnivores
tous les tombeaux se sont ouverts
pour voir passer le mort vainqueur
l’alcool s’est figé sur ton verre
ta cigarette tombe sur ton coeur
et tu cherches une vérité par*delà l’esp*ce
ouais, tu cherches une vérité par*delà l’esp*ce
un autre fou sort de son trou
les yeux recouverts de poussière
de trois siècles passés chez lucifer
un autre fou sort de son trou
et vient respirer la lumière
qui gerce les murs d’hangui*tcheou
comme un grand coup de cimeterre
les feuilles tombent des cocas
et se répandent sur l’occident
demain tu verras tous ces petits alchimistes
pulvériser un continent
et ta tête tombe de son socle de rêve
ouais ta tête tombe de son socle de rêve

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