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quand j'pense, mets play - davodka lyrics

[introduction]

– vous êtes pas un peu surmené en ce moment ?
– ça risque pas, je suis chômeur
– vous avez bien de la veine…
– croyez pas ça… / mentalités sons dangereux !
y a rien de plus crevant que de se tourner les pouces !

a chaque fois j’me dis “stop”, mais c’est terrible, j’ai tout raté, j’dérive
j’f’rai mieux d’chercher un c.d.i plutôt qu’gratter des rimes
la vie m’a consumé, j’suis jamais à court de crises d’asthme
même une voyante verrait pas mon av’nir dans sa boule de cristal
si maint’nant j’décris ça, c’est pour dire qu’j’ai rien à perdre
moi j’suis comme un rongeur, j’habite un trou à rat et j’esquive les tapettes
y’a jamais d’bonnes nouvelles, faut qu’j’achève le facteur
dans c’monde si tu veux faire du blé, sois t’es braqueur, soit t’achète un tracteur
j’trouve pas l’sommeil parce que j’ai des remords et que j’fais la fête
et qu’dans mon crâne résonne le tempo d’la prod’ que j’ai fait la veille
j’retranscris sur papier tout c’que j’peux endurer
j’m’accroche à ça comme à la rampe de mes escaliers lorsque j’rentre bourré
tu veux r’trouver ton ch’min ? crois pas qu’les rues t’soutiennent
pour s’repérer le p’t-t poucet laisse des bouts d’pain moi j’laisse des culs d’bouteilles
bref, voilà le goût amer qu’a gâché mes souvenirs
viens pas m’appeler ” mon frère ” si mes galères sont l’cadet d’tes soucis
pour maint’nir le vrai rap, c’était d’jà mal barré
si les mc’s font tous des chansons sur leur mère, ça tient plus la marée
j’veux prendre le large, tel un pirate, j’veux tenir la barre libre
refaire surface et pas avoir la fin de eric tabarly
sur mon av’nir j’f’rai pas l’pari mais l’rap j’veux enterrer ça
j’veux m’bouger mais j’reste là avec mes r’grets, sans toucher l’r.s.a
quand il s’agit d’av’nir moi j’préfère pas parler
car les défaites c’est comme du sperme pour une feu-me, c’est dur à avaler
a l’époque du bahut, c’était là que tard j’rentrais
parce que les cours c’est d’la branlette comme un salon de m-ssage thaïlandais
le constat, va falloir des mouchoirs à prévoir si j’te l’chante
car mes projets c’est comme quand j’roule bourré, arrêtes moi si j’me plante
loin du soleil y’a qu’le ti’ punch qui efface mes tourmentes
t’es bien naïve si tu crois qu’y’a qu’au ping-pong qu’on voit des tournantes
certains s’croient imbattables, alors j’défis ces tas d’bâtards
car vu qu’je portes le blaze d’l’alcool de pommes de terre, j’me dois d’mettre la patate

[outro]
– moi aussi j’veux m’arracher en solo… j’suis pas un p’t-t pd qui veut faire pompelar ou policier. demain j’veux d’l’artiche j’veux claquer pour ma gueule. ça va bousculer au portillon. qu’est-ce que j’voudrai faire ? c’est avoir du blé ou un truc où tu fais le beau, un truc où tu gagnes des loves. va savoir si y a plus moyen de trimer si y a plus de boulots plus à bouffer, ça m’évitera d’faire la queue. j’serai au chaud, blindé et enfourré jusqu’aux yeux
et le molière ? .. y pourra toujours nous charrier avec ses pièces à la con. j’serai bourré aux as et j’ferai pas semblant d’être malade. j’vais les faire frétiller moi les carrosseries. j’enculerai la vie avec de la haine dans les yeux
– comment tu causes toi, pinocchio? où c’est que t’as appris à causer comme ça toi?

- davodka lyrics

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