flemme olympique - davodka lyrics
eh eh
davodka, eh
quand j’regarde mon parcours, j’me dis qu’j’acc-mule tant d’ratures
pour avancer, j’suis pas pressé,
au point que même ma dégaine manque d’allure
chaque jour j’enfonce le clou, j’suis plus trop à la page
on croit que j’suis marteau, en vérité, j’serai plutôt à la m-sse
j’suis en décalé, j’me laisse aller, j’maronne à poil sans thunes
tout mes p’t-ts déj’ s’composent d’un
putain d’ras-l’bol sous un croissant d’lune
j’aimerai qu’mon cerveau s’agite, j’ai l’air bête et j’roule un stick
en vrai mec, j’aime trop la street, dégaine qui gène trop l’inst-t
j’p-sse mon temps à bailler dans l’sofa
j’vais finir par chier des carrés
d’sucre à force d’avaler tant d’sodas
j’avais des entretiens, j’me dis qu’j’pourrai les annuler
plus on m’p-sse un savon, plus j’p-sse mes journées à buller
il faudrait que j’m’active, ça fait trois mois qu’j’me perds
quand tu m’dis d’me bouger l’cul,
j’ai pas compris, t’attends quoi d’moi? qu’je twerke?
la seule chose qui tourne rond dans ma vie c’est l’grinder
à force, tu deviens vite ce genre de légume introuvable chez l’primeur
la haine que j’traîne me freine,
les frères se traînent la s’maine dans la street
l’enfer que j’traîne m’entraîne, c’est la galère qui règne dans ma vie
du lundi au week-end, du week-end au lundi
j’suis arrivé à un stade qui a ravivé ma flemme olympique
la haine que j’traîne me freine,
les frères se traînent la s’maine dans la street
l’enfer que j’traîne m’entraîne, c’est la galère qui règne dans ma vie
du lundi au week-end, du week-end au lundi
j’suis arrivé à un stade qui a ravivé cette flemme olympique
j’ai une flemme olympique même si
j’ai pas l’air sportif, j’te l’accorde
si tu payes ta ‘teille,
y’a p’t’être moyen de me faire sortir de ma grotte
c’est pas la peine que j’radote que j’le vis mal, et cetera
ma solitude s’console entre fifa et gta
ma poubelle est vide, le sol sert à ent-sser mes déchets
et prendre une douche serait un bon début pour m’laver d’mes péchés
le miracle serait d’me voir un jour tout net
on pourrait faire un mini-golf
tellement ma moquette a des trous d’boulettes
en fait, j’ai pas d’avenir de taf, des copines sur mes plans
mais quand j’ris jaune,
c’est juste parce que j’ai d’la nicotine sur les dents
j’enchaîne les trous noirs parce
que mon seul défouloir, c’est de boire
et j’me noie, et j’me dois de ne plus vous décevoir dès ce soir
c’est quand ton réveil sonne que tu
t’rends compte qu’tes rêves t’enculent
j’veux faire face à ma merde,
parole d’un mec qui s’lève la tête dans l’cul
j’étais bien parti mais c’est dimanche, j’ai l’air tout con
pourquoi chercher midi à quatorze
heures, t’façon c’est des horaires où j’pionce
la haine que j’traîne me freine,
les frères se traînent la s’maine dans la street
l’enfer que j’traîne m’entraîne, c’est la galère qui règne dans ma vie
du lundi au week-end, du week-end au lundi
j’suis arrivé à un stade qui a ravivé ma flemme olympique
la haine que j’traîne me freine,
les frères se traînent la s’maine dans la street
l’enfer que j’traîne m’entraîne, c’est la galère qui règne dans ma vie
du lundi au week-end, du week-end au lundi
j’suis arrivé à un stade qui a ravivé cette flemme olympique
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