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summer walker - b-wan lyrics

[couplet unique]

je rappe tellement fort sur la prod
tu m’écoutes, tu te demandes “ils sont 32 ?”
je relis nos discussions sur insta, le cœur lourd j’écoute session 32
mon frère s’est fait fait prendre, il est derrière les barreaux
c’est pas pour un joint de beuh
on se met à genoux que devant dieu
mais jamais devant les 22

je suis m*rs*ille, des quartiers sud aux quartier nord
je passe lе salam à alonzo
je passe le salam à sopra, vincеnz’… et rachid parti trop tôt
je traîne pas sur tiktok, je suis de l’époque où le hip*hop se jouait en opéra puccino
de l’époque où quelques gouttes d’*rs*nik suffisent pour te faire tshh*tshh comme lino
mais aujourd’hui les jeunes ont des guns, et ça fait pow*pow comme big l
parfois je me dis que je pourrais faire simple mais on dirait que quand ça se complique j’aime
je me voyais construire un avenir mais je sais pas si je passerais la trentaine
j’essaye de garder en tête qu’un jour je vais partir et que personne m’attendait

ça me permet de rester honnête comme jorja
de me dire qu’on m’attend pas
j’écoute ormaz, pas les médias, j’ai les bons réflexes
quand je vois pascal je change ça
je suis croyant et je l’atteste
il me faut un billet pour la côte ouest
je suis plus proche de dakar que de los angeles

j’ai jamais réussi l’alcootest
mais parfois je roule seul tard la nuit sur un vieil album d’a tribe called quest
je rentre pas dans vos histoires, je fais mes bails tranquille, tu connais “keep it movin”
j’aurai jamais d’oscar mais je suis l’acteur princ*p*l de ma vie, de mon movie

****** me dit “viens dans le v.i.p”
“t’es jeune, tu te prends trop la tête, profite”
mais je demande à dieu chaque jour qu’il me guide, j’ai vraiment trop peur d’être hypocrite
je connais des mecs qui cuisinent pas trop mais qui manient les ustensiles
mentalité de mec de tess en survêt’ ou même en veste en jean

je pense aux enfants qui mourraient
je pense à la guerre au mali chaque fois que j’écoute ali farka touré
je lâche une larme quand je pense à grand*mère à chaque fois que j’écoute idir
je renie pas la france mais je pense au colonialisme et je me demande qui fit pire
qui peut prétendre faire du rap sans prendre position
je suis déjà au front
a l’ancienne elle me calculait pas trop
mais elle fait que me pister depuis que je suis dans le son
c’est loin derrière donc me parle pas d’elle
elle ferait tout pour le sac chanel
gucci, prada et tout le panel
j’écoute bob marley et j’écoute vybz kartel

j’écoute pas vos commérages
j’écoute la rumeur, lunatic
les sages poètes, la comera
je finirai “seul” c’est ce qu’on verra
tu te rappelles c’est ce que tu disais
j’ai samplé summer walker pour te rappeler ce qu’on écoutait ce qu’on vivait

elle jette ses lettres moi je supprime nos conv’ pour me sentir bien
et je plains celle que t’es devenue j’accepterai pas de recommencer même si tu reviens
je t’ai oublié c’est le passé même si à l’époque j’étais blessé
puis ta meilleure amie m’a dragué
si tu le savais t’en ferais un avc

j’ai des souvenirs en slow*motion
je me rappelle de sa robe: la couleur de l’album de frank ocean
je veux voir les pyramides
mais pas miami, ni dubaï, c’est pas compatible
ma mère me dis « vis ta vie »
j’ai pas mille amis, dire « je t’aime » c’est facile à dire
élevé dans la douleur, élevé dans la sueur
élevé dans la peine, mais je remercie ma reine
je suis adulte et j’ai plus peur, faut que je découpe comme un cutter
je le fais tranquille, sten
quand je rentre dans l’arène

- b wan lyrics

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