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freestyle 386 lab - artichaut productions lyrics

[couplet xx : deadi]
han, depuis quand les flics apprécient pas qu’on les filme ? on en croise à la télé tous les soirs
qu’ont d’ailleurs très souvent plus rien à voir avec ceux qui passent à la té*ci’ tous les soirs
et qui, eux, pour le coup, mériteraient qu’on les filme
comme dirait krilin : j’peux pas les sentir et, comme le dirait jimmie : j’peux plus les voir
ça réclame de freiner puis ça met les gaz, comment voulez*vous qu’on les suive ?
c’est censé protéger les gens, ça s’régale à les gazer, comment voulez*vous qu’on les kiffe ?
y’aura pas d’pétanque, y’aura pas d'”on est quittes”, non
d’t’façons, l’problème, c’est pas vraiment les flics, vu qu’tous ces types c’est pas vraiment des flics
aussi sûr qu’on n’est pas tous réalisateurs, mais le fait est qu’la justice est aveugle
et que, quelle que soit l’ampleur de la bavure, on n’aura jamais les baveux des baveurs
parole de dépanneur qu’a passé sa vie à s’faire contrôler comme le pire des bicraveurs
et qu’a toujours rêvé d’leur cracher à la gueule, dix fois pire que s’il était rappeur
c’est plus les gardiens d’la paix mais d’la peur
on en a bien assez donné la preuve, grand
c’est plus les gardiens d’la paix mais d’la peur
wow, qu’*qu’*qu’*qu’*qu’*qu’*qu’*qu’*qu’*qu’est*ce qu’il s’passe ?

[couplet xx : deadi]
(hey, hey
wow, qu’*qu’*qu’*qu’*qu’*qu’est*ce qu’il s’passe ? hey)
bouge d’ici aussi vite que t’y es apparu, qui voudrait m’priver d’mon droit d’ma lumière ?
fumer d’quoi buter la moitié d’ma rue, j’évacue qu’une fois la lune allumée
les pénètre en plein air et ça fait d’la buée, j’fais d’la musique parfumée
toi, tu filmes l’allu’, c’est pas du déjà vu, c’est d’la pure, j’fais d’la [?], toi, tu [?]
[?] calumet, c’est d’déclarer la guerre, déclarer la guerre et la faire
déclarer la guerre, la faire et la perdre d’la manière la plus abusée, j’ai la tête
prête à péter rien qu’à l’idée qu’on m’décapite et la bite prête à péter rien qu’à l’idée d’te la mettre
tu ferais mieux d’te barrer, deadi vient d’lâcher la bête, hey (han)
[couplet xx : deadi]
dire que j’devrais être en bas d’chez oi*m’ à freestyle, à la place
j’me retrouve à freestyle à la place
comme quoi, j’ai pas fini d’être sur le cul, déjà qu’j’ai appris récemment
qu’personne est à l’abri d’finir à la fnac
que les écrits restent et qu’les chats ça part, d*e*a*d*i débarque
j’ai l’coup d’stylo illégal et stylé qui les castre
wow, qu’*qu’*qu’*qu’*qu’*qu’est*ce qu’il s’passe ?
grand, hey
j’te la fais sans esbrouffe, qui pensait m’foutre ma branlée s’goure
et, si jamais on est déjantés, l’trouve
qui soient pas surpris d’se faire rouer d’coups, trancher ou s’faire planter l’cou
j’suis l’seul ici qui fait semblant d’être fou
c’qu’est toujours mieux qu’de faire semblant d’être vous
à quoi bon tiser si l’idée d’avoir à manger m’saoule ?
mon fléau connaît tous les sorts d’shang tsung, les sort et t’chourre
ton âme presque aussi facilement qu’facebook
doté du côté cool et chiant d’deadpool, j’vous aime tous
autant qu’vous êtes et vous emmerde tous en même temps
c’qui nécessite beaucoup d’entraînement, autant qu’s’branler
sans les mains ou d’bander sans traitement ; j’fais couler l’encre
et l’sang quand ça m’prend et pas seulement quand j’ai l’temps
gratuitement, et tu prends si cher qu’c’en est d’l’endettement
j’ai grandi sans frère, sans guide devant qui m’repentirait, sans exemple
à quoi bon changer d’branche ? la forêt entière flambe
à part la bête, y’a personne qui m’attend bêtement
les rôles s’inversent, les nains s’mettent au lancer d’grands
dérangé, j’dérange à la dante sans mèche blanche
t’enseigne l’art de baisser les bras en les l’vant
t’enseigne l’art de foirer ton propre enlèvement
t’enseigne l’art de t’marrer à ton enterrement
tu f’rais mieux d’changer d’camp, d’tenter d’prendre les d’vants
quand t’es d’vant l’plus grand des experts en encaiss*m*nt
d’cas sociaux édentés aux idées aussi tranchées qu’lents
et gentiment méchants mais quand même chiants
wow, qu’*qu’*qu’*qu’*qu’est*ce qu’il s’passe, les gens ? hey (han)

- artichaut productions lyrics

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